Séminaires de l’axe 1

Avoir un logement, des papiers et un travail : dynamique de l’installation en France des migrants subsahariens atteints du VIH/sida ou de l’hépatite B dans l’enquête PARCOURS"

10 février 2015
14h-15h
Avoir un logement, des papiers et un travail : dynamique de l’installation en France des migrants subsahariens atteints du VIH/sida ou de l’hépatite B dans l’enquête PARCOURS"
Séminaires de l’axe 1
@ Ceped - Salle Afrique

19 rue Jacob
75006 Paris

Anne Gosselin, doctorante au Ceped fera une presentation intitulée
Avoir un logement, des papiers et un travail : dynamique de l’installation en France des migrants subsahariens atteints du VIH/sida ou de l’hépatite B dans l’enquête PARCOURS

Résumé
L’objectif de cette présentation est de décrire le processus d’installation des migrants subsahariens en France à travers trois dimensions : le logement, le titre de séjour et l’activité, afin de mieux comprendre à quel moment de leur trajectoire les migrants atteignent un certain degré de sécurité et de mettre en lumière certaines différences selon le genre.
Bien que de nombreuses études aient pris pour objet les causes et les conséquences de la migration, le moment de l’installation reste relativement peu connu, notamment en raison du manque de données longitudinales qui permettent une analyse du processus d’installation des migrants. Or l’arrivée dans un nouveau pays est un moment clef dans la trajectoire d’une personne et qui peut influer sur son parcours dans le pays d’accueil par la suite.
La maladie peut également interférer avec l’installation, puisqu’en France celle-ci peut donner droit à une régularisation au titre « d’étranger malade », en même temps qu’elle peut freiner l’accès à un logement ou à une activité professionnelle. D’autre part, les épisodes de précarité à l’arrivée en France peuvent aussi être des moments de prises de risque sexuels et de contamination notamment par le VIH.
Cette présentation s’appuie sur les données de l’enquête ANRS Parcours, une enquête biographique menée en 2012 et 2013 dans 70 structures de santé d’Ile de France, auprès de 2468 migrants subsahariens atteints du VIH, de l’hépatite B, ou n’ayant aucune de ces deux infections.