Projets achevés

DSGS - Digital Studies in the Global South

Axe 3 - Axe 3 - Éducation et Savoirs au Sud

Responsables scientifiques

Partenariats

Partenariats avec convention :

Partenariats avec convention :

  • Centre for Internet and Society, New Delhi, Inde
  • Centre des Sciences Humaines, New Delhi, Inde
  • Cermes3, Paris V Descartes
  • Institut Français de Recherche en Afrique à Nairobi, Kenya
  • Martin Chautari, Katmandu, Nepal

Membres du CEPED participant au projet

Membres extérieurs au CEPED participant au projet

  • AL DAHDAH Marine (Cermes3, Paris V Descartes)
  • Sohan Sha (Martin Chautari, Katmandu, Nepal)
  • Ketrimayum Monish Singh (Centre for Internet and Society, New Delhi, Inde)
  • Marie-Emmanuelle Pommerolle (Institut Français de Recherche en Afrique à Nairobi)

Financement

  • IRD
  • IFRIS

Résumé

Ce projet a débuté dans le cadre de l’affectation de Mathieu Quet à l’Université Jawaharlal Nehru (New Delhi, Inde), en 2015. Un séminaire de lecture a été mis en place au cours de l’année 2015 afin de discuter de manière croisée des travaux du domaine « Sciences, Technologies, Sociétés » et des études postcoloniales. Le thème principal du séminaire était autour de « numérique et société » et les différentes séances du séminaire en 2015-2016 ont abordé des enjeux propres au domaine : histoire des nouvelles technologies, identification et surveillance, approches conceptuelles de la vitesse dans le numérique, infrastructures et matérialisme technique. A l’issue de cette année de séminaire, un groupe régulier de 6 participants travaillant sur le numérique, incluant quatre doctorant(e)s de JNU (Rajiv Mishra, Sohan Sha, Khetrimayum Monish Singh, Vidya Subramanian), ainsi que Marine Al Dahdah (IFRIS, Cermes3) et Mathieu Quet (IRD, Ceped). Ces participants ont ainsi formé le « Digital Studies Group » de Jawaharlal Nehru University.

A l’issue de cette année de lancement, un financement exploratoire a été obtenu auprès de l’IFRIS pour organiser une série d’ateliers, en Inde et en France, sur la thématique des nouvelles technologies dans les Suds. L’objectif de ces ateliers était de favoriser la collaboration entre chercheurs sud-asiatiques et français, et de préciser l’intérêt du groupe pour les nouvelles technologies. Les discussions entamées ont permis d’affirmer une approche transversale du point de vue technologique (les travaux des membres du groupe portent aussi bien sur les technologies de paiement, de géolocalisation, d’identification, de communication, sur le mobile, l’internet ou les bases de données), transversale également du point de vue des domaines abordés (politique et gouvernance, santé, sport, éducation), mais en revanche partageant une approche commune en termes d’infrastructure (informée par les infrastructure studies et les science and technology studies). Il a résulté de ce stade discussion un travail d’écriture collectif sur le thème « Technologies without borders ? The digitization of society in a postcolonial world » (en cours).

En 2018, les travaux du groupe se sont poursuivis dans une perspective transcontinentale et avec un objectif d’expansion géographique Sud-Sud, avec l’organisation d’une conférence en mai à Nairobi mêlant des travaux de chercheuses et chercheurs européen(ne)s, est-africain(e)s et sud-asiatiques, et avec la présentation d’un panel à la conférence de la « Society for Social Studies of Science » à Sidney en août. Le thème des discussions pour ces ateliers était « l’impérialisme numérique » en essayant de croiser les enjeux d’une analyse de l’impérialisme des technologies avec une discussion des formes contemporaines revêtues par l’impérialisme, à travers certaines catégories d’acteurs (fondations) ou certaines processus techniques (standardisation).

Les principaux volets de recherche de ce projet consistent :
1) A analyser le rôle social des technologies numériques dans les Suds par des études de cas
2) A documenter en particulier les circulations Sud-Sud à l’œuvre à travers les politiques numériques mondiales, et les recompositions de pouvoir qui en résultent
3) A proposer enfin un cadre d’analyse général des transformations apportées par le numérique, en mobilisant des champs bibliographiques comme les études sur les sciences, les études postcoloniales, et en discutant des outils conceptuels communs (frontières technologiques, impérialisme numérique…)

Mots-Clés :

Numérique, technologie, postcolonial, infrastructure

Terrains de recherche

Inde, Delhi ; Nepal, Katmandu ; Kenya, Nairobi.

Calendrier

2015-2020

Contact

Email : mathieu.quet chez ird.fr

Résultats et valorisation

Journées d’étude

  • « The empire of the digital. Views from South Asia and East Africa », 21-23/05/2018, Nairobi, Kenya.
  • « Les marchés mondiaux des technosciences », 30/06/17, Paris.
  • « Digital objects and social transformations in a global world », 29/06/17, Paris.
  • « Indo-French perspectives on digital studies », 15-17/03/17, Delhi, Inde.

Panels internationaux

  • « Digital imperialism : colonizing everyday lives in the Global South », 4S (Society for Social Studies of Science) Conference, 29/08-01/09/18, Sydney, Australie.
  • « Gouvernance numérique et impérialisme technologique », Congrès Asie du 23-25/06/17, Paris.
  • « #ObjectsofDigitalGovernance » à l’Internet Research Conference, 03-05/03/17, Bengaluru, Inde.

Thèmes