BROCHARD Marie

A été doctorante au Ceped. Elle a soutenue sa thèse en octobre 2014.

Titre de la thèse

Normes de genre infertilité et nouvelles technologies de reproduction au Sénégal

Courriel : brochard.marie920 chez orange.fr

Publications récentes

  • Bonnet Doris, Brochard Marie et Duchesne Véronique (2011) « De l'enfant du lignage au techno-embryon. Perspectives sur de nouvelles techniques de reproduction en Afrique » (communication orale), présenté à Nouvelles techniques de reproduction, genre et parenté (Centre Max Weber et Ined), Lyon.
    Résumé : La réflexion porta sur les conditions d’acceptation de la stérilité masculine (lorsque l’infécondité leur est médicalement attribuée) dans un contexte où les hommes parviennent avec difficulté ou résistance à accepter leur stérilité. Le parcours et l’accès au savoir médical modifient-ils les relations de genre et les « espaces de négociation »au sein des couples ? Cette asymétrie, déjà décrite par F. Héritier de manière universelle, sera donc examinée à l’aube de l’arrivée des NTR en Afrique subsaharienne.

  • Borda Carulla Susana, Brochard Marie et Charbit Yves, ss la dir. de (2014) Faire dialoguer les disciplines en sciences humaines et sociales. Épistémologie et études de cas, L'Harmattan, 152 p. ISBN : ISBN: 978-2-343-02368-7.
    Résumé : Le dialogue entre disciplines s'impose de plus en plus au sein de toute recherche en Sciences Humaines et Sociales (SHS). Cela se joue dans l'emprunt de problématiques et dans le choix des méthodologies. Comment s'assurer que ce dialogue soit fécond ? Au sein de cet ouvrage, les différents auteurs illustrent, à travers des exemples concrets, la manière dont se structure le dialogue entre disciplines au sein de leur recherche.
  • Brochard Marie (2014) « Normes reproductives, infertilité et nouvelles technologies de reproduction au Sénégal. Le genre et le don. », Thèse de doctorat en ethnologie, Paris Descartes.
    Résumé : Au Sénégal, les normes sociales instituent le mariage et la procréation comme des règles fondamentales pour les couples. Les personnes infertiles sont de ce fait stigmatisées et subissent des pressions de la part de leurs familles et de leur entourage. D’une part, elles ont des difficultés à structurer leur identité sociale dans ce pays où la féminité est associée à la maternité et où la masculinité est associée à la paternité. D’autre part, elles sont symboliquement endettées par rapport à leurs familles car l’« enfant » constitue le contre-don de la vie qu’elles ont reçue à la naissance. Le genre et le don structurent ainsi la problématique du rejet des personnes infertiles au Sénégal. Malgré les souffrances psychologiques et sociales induites par l’infertilité, les politiques sanitaires se détournent de cette situation et occultent la pratique de l’assistance médicale à la procréation (AMP). Pourtant, l’AMP permet aux couples infertiles, lorsqu’elle aboutit à une grossesse, une sortie de la stigmatisation sociale. Dans le cas contraire, la relation peut s’orienter vers une rupture. Les technologies de reproduction réalisées dans la société sénégalaise restent très inégalitaires et délaissent toute une partie de la population qui souhaiterait bénéficier de ces techniques médicales. Les couples moins aisés se dirigent vers la médecine traditionnelle ou poursuivent leurs consultations dans le secteur public. L’AMP au Sénégal propose une solution à l’infertilité, mais les couples qui y recourent, le font dans le plus grand secret de peur de bouleverser les normes reproductives et de filiation.
    Mots-clés : Infertilité, Assistance médicale à la procréation, Nouvelles technologies de reproduction, Genre, Don, Sénégal, Dakar..
  • Brochard Marie (2011) « Genre et Assistance médicale à la procréation à Dakar » (communication orale), présenté à (Nouvelles) techniques de reproduction, genre et parenté, Université Lumière-Lyon 2.
    Mots-clés : DAKAR, Genre, infertilité, sénégal.
  • Brochard Marie (2013) « Genre, infertilité et nouvelles technologies de reproduction au Sénégal » (communication orale), présenté à Première rencontre nationale des jeunes chercheurs en études africaines JCEA 2013 (Sciences Po Paris/CERI et Université Paris I), Paris.
  • Brochard Marie (2013) « Féminin, Masculin et identités dans le contexte de l'infertilité et des nouvelles technologies de reproduction au Sénégal » (communication orale), présenté à Féminin Masculin hier et aujourd'hui, ici et ailleurs (Université de Limoges, Réseau ALEC), Limoges.
  • Hadj Laure (2014) « La construction interdisciplinaire du taux de pauvreté en Nouvelle-Calédonie », in Faire dialoguer les disciplines en sciences humaines et sociales, éd. par Susana Borda Carulla, Marie Brochard, et Yves Charbit, L'Harmattan, p. 67-90.
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