LE GUEN Mireille

Discipline de la thèse : Santé Publique, option sociologie

Axe de recherche : Axe 1 - Santé, vulnérabilités et relations de genre au Sud

Affectation géographique et adresse de laboratoire d’accueil :

  • Inserm - CESP U1018 - Equipe « Genre, sexualité, santé »
  • Hôpital Paul Brousse – Bat 15/16
  • 16 av Paul Vaillant Couturier
  • 94807 Villejuif, France

email : mireille.le-guen chez inserm.fr
tel : +331 45 59 50 25

Doctorat en Santé Publique (EDSP), intitulé Genre, conjugalité et conditions de vie autour de deux ruptures biographiques : migration et diagnostic d’infection au VIH chez les immigrées d’Afrique subsaharienne vivant en Île-de-France,
soutenu le 23 novembre 2018 sous la direction d’Annabel Desgrées du Loû (Ceped) et Élise Marsicano (Université de Strasbourg)

Publications récentes

  • Le Guen Mireille, Desgrées du Loû Annabel, Bajos Nathalie et Marsicano Élise (2017) « Migration et évolutions des situations conjugales : entre diversification des partenaires et persistance des asymétries de genre, par Mireille Le Guen », in Parcours. Parcours de vie et de santé des Africains immigrés en France, éd. par Annabel Desgrées du Loû et France Lert, La Découverte, Paris, p. 92-112. (Recherches).

  • Desgrées du Loû Annabel, Pannetier Julie, Ravalihasy Andrainolo, Gosselin Anne, Le Guen Mireille, Panjo Henri, Bajos Nathalie, Lydié Nathalie, Lert France et Dray-Spira Rosemary (2016) « La précarité augmente le risque d’infection VIH en France chez les migrants subsahariens. Résultats de l’étude ANRS- PARCOURS 2012-2013 » (Communication orale ( AFRAVIH2016 - 1046- S8.02), présenté à 8e Conférence Internationale Francophone VIH/Hépatites - AFRAVIH 2016, Bruxelles, Belgique. https://youtu.be/RKid6Hw7bm4?t=330.
    Résumé : En Europe, les migrants sub-sahariens sont le deuxième groupe le plus touché par le VIH, en partie parce qu’ils ont pu être infectés dans leurs pays d’origine, mais aussi du fait d’infections survenues dans le pays d’arrivée. En France, on estime que 30% des femmes et 44% des hommes nés en Afrique sub-saharienne et suivis pour un VIH ont été infectés après l’arrivée. Cependant les déterminants de l’acquisition après la migration sont mal connus.
    Mots-clés : ⛔ No DOI found.
  • Desgrées du Loû Annabel, Pannetier Julie, Ravalihasy Andrainolo, Gosselin Anne, Le Guen Mireille, Panjo Henri, Bajos Nathalie, Lydié Nathalie, Lert France et Dray-Spira Rosemary (2016) « Hardships increase HIV infection risk among sub-Saharan migrants living in France. Results from the ANRS- PARCOURS study 2012-2013 » (Communication orale), présenté à EUPHA’s 6th European Conference on Migrant and Ethnic Minority Health, Oslo, Norvège.


  • Desgrées du Loû Annabel, Pannetier Julie, Ravalihasy Andrainolo, Le Guen Mireille, Gosselin Anne, Panjo Henri, Bajos Nathalie, Lydie Nathalie, Lert France et Dray-Spira Rosemary (2016) « Is hardship during migration a determinant of HIV infection? Results from the ANRS PARCOURS study of sub-Saharan African migrants in France: », AIDS, 30 (4), p. 645-656. DOI : 10.1097/QAD.0000000000000957. http://content.wkhealth.com/linkback/openurl?sid=WKPTLP:landingpage&an=00002030-201602200-00013.
    Résumé : {Objectives: } In Europe, sub-Saharan African migrants are a key population for HIVinfection. We analyse how social hardships during settlement in France shape sexual partnerships and HIV risk. {Design:} PARCOURS is a life-event survey conducted in 2012–2013 in 74 health-care facilities in the Paris region, among three groups of sub-Saharan migrants: 926 receiving HIV care (296 acquired HIV in France), 779 with chronic hepatitis B, and 763 with neither HIV nor hepatitis B (reference group). {Methods:} Hardships (lack of residence permit, economic resources and housing) and sexual partnerships were documented for each year since arrival in France. For each sex, reported sexual partnerships were compared by group and their associations with hardships each year analysed with mixed-effects logistic regression models. Results: Hardships were frequent: more than 40% had lived a year or longer without a residence permit, and more than 20% without stable housing. Most of the migrants had nonstable and concurrent partnerships, more frequent among those who acquired HIV in France compared with reference group, as were casual partnerships among men (76.7 vs. 54.2%; P¼0.004) and women (52.4 vs. 30.5%; P¼0.02), concurrent partnerships among men (69.9 vs. 45.8%; P¼0.02), and transactional partnerships among women (8.6 vs. 2.3%; P¼0.006). Hardship increased risky behaviours: in women, lacking a residence permit increased casual and transactional partnerships [resp. odds ratio (OR)¼2.01(1.48–2.72) and OR¼6.27(2.25–17.44)]. Same trends were observed for lacking stable housing [OR¼3.71(2.75–5.00) and OR¼10.58 (4.68–23.93)]. {Conclusion:} Hardships faced by migrants increase HIV risks. Women, especially during the period without stable housing, appear especially vulnerable.
  • Le Guen Mireille (2018) « Trois méthodes de définition des coûts de substitution lors de l’analyse de séquences : quelles influences sur les résultats ? » » (communication orale), présenté à Parcours de vie et santé : apport des méthodes biographiques en santé publique (ANRS, Ceped-IRD-Université Paris Descartes), Paris, France.
  • Le Guen Mireille (2016) « Formes de sexualités et conditions de vie chez migrant.e.s d'Afrique subsaharienne vivant en France » (Cridup), présenté à La démographie en tout genre, Paris.

  • Le Guen Mireille (2018) « Genre, conditions de vie et conjugalité autour de deux ruptures biographiques : migration et diagnostic d’infection au VIH chez les immigré·e·s d’Afrique subsaharienne vivant en Île-de-France », Thèse de doctorat en santé publique, option sociologie, Paris Saclay : Université Paris-Saclay. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01959595/document.
    Résumé : La migration internationale et le diagnostic d’infection au VIH sont deux ruptures biographiques pouvant affecter la trajectoire conjugale des individus. C’est en adoptant une approche matérialiste, et en abordant la conjugalité comme une forme d'« échanges économico-sexuels », que nous nous proposons d’étudier l’effet des conditions de vie sur les recompositions conjugales autour de ces deux évènements. Cette thèse s’appuie sur les données de l’enquête biographique ANRS-Parcours menée en 2012-2013 auprès de personnes immigrées d’Afrique subsaharienne âgées de 18 à 59 ans et vivant en Île-de-France. Nos résultats mettent en évidence que la migration affecte davantage les trajectoires conjugales des individus que le diagnostic d’infection au VIH. Par ailleurs, les recompositions conjugales suite à ces deux évènements dépendent des conditions de vie des personnes. Alors que les hommes ayant des situations administrative, professionnelle et résidentielle stables accèdent à l’union, les femmes ayant acquis une carte de résidente ou la nationalité française seraient davantage en mesure de retarder leur mise en couple après le diagnostic d’infection au VIH. Si la migration tend à renvoyer les femmes à la nécessité de faire couple afin d’accéder à la stabilité matérielle de leur partenaire, après le diagnostic d’infection aux VIH, elles semblent moins à même d’être en union probablement parce que le stigmate associé au VIH les affecte davantage que les hommes.

  • Le Guen Mireille, Marsicano Élise, Bajos Nathalie et Desgrées Du Loû Annabel (2018) « Ruptures conjugales après le diagnostic d'infection au VIH : le cas des migrants d'Afrique subsaharienne vivant en Île-de-France » (communication orale), présenté à Afravih, Bordeaux. https://www.youtube.com/watch?v=M6h33Nsj3-4.


  • Le Guen Mireille, Marsicano Élise, Bajos Nathalie et Desgrées du Loû Annabel (2018) « Des ressources pour une union, une union contre des ressources : mise en couple et conditions de vie chez immigré·e·s d'Afrique subsaharienne après leur arrivée en France », Revue Européenne des Migrations Internationales, 34 (4), p. 195-221. DOI : 10.4000/remi.11968. https://www.cairn.info/revue-europeenne-des-migrations-internationales-2018-4-page-195.htm.
    Résumé : Dans un contexte de migrations juvéniles en pleine évolution, ce dossier de la Revue européenne des migrations internationales vise à interroger les dynamiques participant à la construction des expériences scolaires des enfants et des jeunes migrants. Inscrit dans une optique pluridisciplinaire, il est composé de travaux de sociologues, de géographes et de juristes. Différentes échelles d’analyse sont mobilisées et visent à analyser notamment les politiques publiques, les réalités et pratiques institutionnelles ou leurs effets sur les parcours sociaux d’enfants et de jeunes migrants à l’école ou au collège. C’est ainsi que les différentes contributions proposent, d’une part, des pistes d’analyses juridiques et sociodémographiques, macro sociales. D’autre part, elles offrent des clés de réflexion quant aux modalités concrètes d’agencement des situations socio-scolaires dans différents contextes. Elles portent également une attention spécifique aux manières d’enquêter sur les mineurs, dans et hors l’école, d’un point de vue qualitatif. A ce titre, les enquêtes auprès d’enfants et de jeunes migrants posent la question épistémologique et éthique de la place du chercheur, mais aussi celle des modalités de recueil des données, situation toujours liminaire qui nécessite des formes méthodologiques contingentes et hybrides.


  • Le Guen Mireille, Marsicano Élise, Bajos Nathalie, Desgrées du Loû Annabel et for the Parcours study group (2019) « Union break-up after HIV diagnosis among sub-Saharan African migrants in France: disclosing HIV status is linked with staying in union », AIDS Care, 31 (6) (juin 3), p. 699-706. DOI : 10.1080/09540121.2018.1554240. https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/09540121.2018.1554240.
    Résumé : Sub-Saharan African migrants living in France are particularly affected by HIV. Due to the fear of sexual transmission of the virus, those in a relationship could experience a union break-up after an HIV diagnosis. Based on data from the time-event ANRS-Parcours survey that was conducted among a representative sample of sub-Saharan migrants living with HIV (France, 2012-2013), we studied union break-ups after HIV diagnosis among people who were in a relationship at the time of their diagnosis. Women experienced a more rapid union break-up after HIV diagnosis than did men. The living conditions of men were not correlated to their risk of union break-up while among women, having a personal dwelling reduced the risk of union break-up. For both sexes, less established relationships were more likely to break up after HIV diagnosis. Having disclosed the HIV status to a partner was associated with a reduced risk of separation between partners, after adjustment on socio-economic conditions and migration characteristics.

  • Le Guen Mireille, Roux Alexandra, Rouzaud-Combas Mylène, Fonquerne Leslie, Thomé Cécile et Ventola Cécile (2003) « Cinquante ans de contraception légale en France : diffusion, médicalisation, féminisation », Populations & Sociétés, 549, p. 4. https://www.ined.fr/fr/publications/population-et-societes/cinquante-ans-de-contraception-legale-en-france/.
    Résumé : En légalisant l’accès aux méthodes anticonceptionnelles, la loi Neuwirth a rendu possible la diffusion de la pilule et du stérilet, et a conduit à la médicalisation de la contraception. La pilule est depuis devenue la méthode la plus utilisée en France, alors qu’elle n’est qu’en troisième position à l’échelle mondiale, derrière la stérilisation (féminine et masculine), méthode la plus courante, et le stérilet. Depuis 2012 et la controverse sur les pilules dites de nouvelles générations, son utilisation a diminué en France au profit d’autres méthodes, même si la pilule reste la plus courante. La «crise des pilules» a permis de questionner le modèle contraceptif français qui pourrait évoluer vers une contraception mieux partagée entre femmes et hommes.

  • Le Guen Mireille, Roux Alexandra, Rouzaud-Cornabas Mylène, Fonquerne Leslie, Thomé Cécile, Ventola Cécile et le Laboratoire junior Contraception&Genre (2017) « Cinquante ans de contraception légale en France : diffusion, médicalisation, féminisation », Population & Sociétés, 549, p. 1-4. DOI : 10.3917/popsoc.549.0001.


  • Le Guen Mireille, Schantz Clémence, Pannetier Julie et Etesse Manuel (2019) « Le genre et ses indices: les normes internationales sur l’égalité femmes / hommes en question », in Inégalités en perspectives, éd. par Etienne Gérard et Nolwen Henaff, Paris : Editions des archives contemporaines, p. 35-47. ISBN : 978-2-8130-0231-0. http://eac.ac/articles/1618.
    Résumé : Dans les années 1990-2000, la communauté internationale s’est engagée pour la lutte contre les inégalités entre les femmes et les hommes. Les institutions se sont alors dotées d’outils permettant de mesurer les évolutions dans ce domaine à l’échelle internationale. Divers « indices d’inégalité de genre » ont été élaborés. S’ils ont subi des critiques méthodologiques menant à des réajustements, les cadres conceptuels utilisés n’ont en revanche jamais été analysés à l’aune des savoirs sur le genre. Notre analyse porte sur les indices du FEM, de l’OCDE et du PNUD et révèle que ces indices reposent sur des postulats qui participent d’une vision située et réductrice des rapports sociaux de sexe. Par ailleurs, les domaines dans lesquels sont mesurées les inégalités de genre tendent à réifier les rôles sociaux traditionnels attribués aux femmes et des hommes. Enfin, ces indices, parce qu’ils sont le résultat d’une approche située, mettent en avant certaines formes d’inégalités de genre et en oublient d’autres, ce qui limite largement leur utilisation dans un cadre comparatiste et scientifique.


  • Le Guen Mireille, Schantz Clémence, Régnier-Loilier Arnaud et de La Rochebrochard Elise (2021) « Reasons for rejecting hormonal contraception in Western countries: A systematic review », Social Science & Medicine, 284 (septembre), p. 114247. DOI : 10.1016/j.socscimed.2021.114247. https://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/S0277953621005797.
    Résumé : Over the past decade, women in Western countries have taken to various social media platforms to share their dissatisfactory experiences with hormonal contraception, which may be pills, patches, rings, injectables, implants or hormonal intrauterine devices (IUDs). These online testimonials have been denounced as spreading “hormonophobia”, i.e. an excessive fear of hormones based on irrational causes such as an overestimation of health risks associated with their use, that was already aroused by the recurring media controversies over hormonal contraception. In order to move toward a reproductive justice framework, we propose to study the arguments that women and men (as partners of female users) recently put forward against hormonal contraception to see whether they are related to hormonophobia. The aim of this article is to conduct a systematic review of the recent scientific literature in order to construct an evidence-based typology of reasons for rejecting hormonal contraception, in a continuum perspective from complaints to choosing not to use it, cited by women and men in Western countries in a recent time. The published literature was systematically searched using PubMed and the database from the French National Institute for Demographic Studies (Ined). A total of 42 articles were included for full-text analysis. Eight main categories emerged as reasons for rejecting hormonal contraception: problems related to physical side effects; altered mental health; negative impact on sexuality; concerns about future fertility; invocation of nature; concerns about menstruation; fears and anxiety; and the delegitimization of the side effects of hormonal contraceptives. Thus, arguments against hormonal contraception appeared complex and multifactorial. Future research should examine the provider-patient relationship, the gender bias of hormonal contraception and demands for naturalness in order to understand how birth control could better meet the needs and expectations of women and men in Western countries today.
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  • Pannetier Julie, Ravalihasy Andrainolo, Le Guen Mireille, Gosselin Anne, Bajos Nathalie, Lydié Nathalie, Lert France, Dray-Spira Rosemary et Desgrées Du Loû Annabel (2016) « Forced sex, migration and HIV infection among women from sub-Saharan Africa living in France: Results from the ANRS PARCOURS study » (communication orale), présenté à 21st International AIDS Conference (AIDS 2016), Durban, South Africa. http://programme.aids2016.org/Programme/Session/126.
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