Publications des membres du Ceped

2015

Article de colloque
  • Chaveneau Clio (2015) « Mobilités des "internationaux" dans l'espace israélo-palestinien: un privilége, créteur d'inégalités? » (Communication orale), présenté à Congrès GIS Moyen-Orient et Mondes Musulmans, Paris.
    Résumé : Dans l’espace israélo-palestinien segmenté, morcelé et restrictif, un groupe d’acteurs –« les internationaux »- bénéficient eux d’une liberté de mouvement et de circulation bien que vivant et travaillant auprès des Palestiniens. Cette communication sera l’occasion de penser cette situation privilégiée (et ses limites) ainsi que la manière dont elle est créatrice de tensions et renforce les inégalités sociales internes à la société palestinienne.
  • Chaveneau Clio (2015) « Journée d’étude Mobilités, Identités, Territoires, organisée par Migrinter et CIST » (communication orale), présenté à , Jérusalem.
    Résumé : « International people in Occupied Palestinian Territory, a Privileged Migration ? Reflections on Mobility Privilege on a Global Scale and into the Israelo-Palestinian Space. »
  • Compaoré Félix et Pilon Marc (2015) « L’évolution du secteur privé dans l’enseignement primaire au Burkina Faso depuis 2000 » (communication orale), présenté à Gouverner l'école au Sud, Bordeaux.
    Mots-clés : éducation, ENSEIGNEMENT PRIMAIRE.
  • Cornu Jean-François et Gérard Etienne (2015) « La formación de la élite científica mexicana (1950-2010) : un procesos sujeto a las divisiones del mercado de la formación » (présenté à Circulation Internationale des connaissances. Enjeux académiques et scientifiques dans les pays en développement), in Circulación internacional de Conocimientos, Sylvie Didou y Pascal Renaud (coords), Mexico : IESALC-UNESCO/IRD/UNAM/CINVESTAV/UNAM/AUF, p. 31-51.

  • de Loenzien Myriam de (2015) « Lone-motherhood and disability status of mothers and their children in Vietnam » (poster), présenté à 3rd APA International Conference, Kuala Lumpur. http://www.asianpa.org/images/Conference_program/2015__conference__program.pdf.
  • Desgrées du Loû Annabel, Pannetier Julie, Ravalihasy Andrainolo, Gosselin Anne, Supervie Virginie, Panjo Henri, Bajos Nathalie, Lert France, Lydié Nathalie et Dray-Spira Rosemary (2015) « HIV acquisition after arrival in France among sub-Saharan African migrants living with HIV in Paris area. Estimations from the ANRS PARCOURS study » (communication orale), présenté à 8th IAS Conference on HIV Pathogenesis Treatment & Prevention, Vancouver, Canada.
  • Dia Hamidou (2015) « Stratégies économiques et pratiques migratoires à partir de la moyenne vallée du fleuve Sénégal : plus d’un demi-siècle de transformations (1960-2015) » (Communication orale (Hannah Cross/ECAS 2015), présenté à The political economy of migration, labour mobility and development in Africa’s region and beyond, Paris.
  • Dia Hamidou (2015) « Configurations famililales et migrations au long cours des Sénégalais : les métamorphoses relationnelles entre apparentés au sein d'un village multi-situé » (Communication orale), présenté à Les lieux de la famille : espaces, pratiques, normes, Poitiers.
  • Dia Hamidou (2015) « Les immigrants africains dans le "creuset français" » (Communication orale), présenté à Migrations, développement, solidarité internationale : quels rapports ? (Ecole Centrale de Lille), Lille.
  • Dia Hamidou (2015) « The mobilization of international migrants by Senegalese rural communes », présenté à International migration and new local gouvernance, Université de Poitiers.
  • Dia Hamidou (2015) « A la recherche d'une influence dans la production des politiques de l'éducation au Sénégal: la presse et l'opinion comme recours des modèles alternatifs et/ou concurrentiels » (communication orale), présenté à Gouverner l'Ecole aux Suds: Acteurs, Politiques et Pratiques, Les Afriques dans le Monde (LAM), Bordeaux.
  • Dia Hamidou et Niang Fatou (2015) « Socio-economic changes, education and "out of school children in Senegal" », présenté à Socio-economic change and education, Hanoi, Vietnam.
  • Duchesne Véronique (2015) « Cell Phone and Assisted Reproduction Technologies in African Transnational Families » (communication orale in Pannel : Digital Technologies and Global Health in Africa), présenté à ECAS 2015 (6e Conférence européenne des études africaines), Paris.
    Résumé : A partir d’une enquête de terrain, menée entre 2011 et 2013, par observation participante et entretiens, auprès d’un réseau de professionnels de l’assistance médicale à la procréation (AMP) en Île-de-France et de leurs patientes et de leurs patients nés en Afrique, ma communication porte sur de nouveaux modes de surveillance et de contrôle apparus avec le téléphone portable. Parce qu’elle s’immisce dans les relations sociales quotidiennes, la téléphonie mobile permet tout à la fois l’extension du pouvoir biomédical sur les corps reproducteurs féminins et l’extension de la contrainte sociale et familiale normative en matière de vie procréative. Là où l’auteur de Surveiller et punir insistait sur une certaine atténuation de la surveillance, on constate au contraire un développement de techniques plus précises et plus invasives avec des pouvoirs qui gouvernent à la fois des corps et des conduites. Il s’agit de montrer comment la téléphonie mobile participe à la biomédicalisation des corps reproducteurs féminins et comment, dans le même temps, cette (nouvelle) technologie de la communication agit sur la façon d’exercer la médecine de la reproduction. Une certaine forme de pouvoir est également exercée via le téléphone portable par la famille transnationale à l’encontre de ses membres ayant recours à l’AMP.
  • Duchesne Véronique (2015) « Entrepreneur de la guérison et "marché" des maladies incurables en Côte d'Ivoire » (communication orale), présenté à Colloque international AMADES (Association d'anthropologie médicale appliquée au développement), Dakar, Sénégal.
    Résumé : En Côte d'Ivoire, les maladies dites localement "incurables" (comme le VIH sida, la stérilité, le cancer de la prostate) sont la spécialité de thérapeutes revendiquant une médecine dite "naturelle" par opposition à la médecine dite "moderne". L'ethnographie d'un laboratoire ivoirien spécialisé dans le traitement par les plantes et les potions personnalisées, créé à Abidjan en 2005 par un entrepreneur médico-religieux, sera centrée sur les usages de la diffusion de témoignages de guérison. Des messages radiophoniques et des spots vidéo (postés sur youtube) donnent à voir et à entendre des guérisons. Notre analyse portera sur la guérison mise en scène et en images et sur la rhétorique d'un "avant" et d'un "après" traitement.
  • Duchesne Véronique (2015) « Le refus de l'adoption par des couples africains confrontés à l'infertilité » (communication orale), présenté à 2e Congrès de l'AFEA (Association française des ethnologues et anthropologues) Démesure, Toulouse.
    Résumé : Lors d’une enquête ethnographique menée auprès d’hommes et de femmes nées en Afrique subsaharienne, résidant en France ou sur le continent africain et ayant recours à l’assistance médicale à la procréation (AMP) en Ile-de-France, l’évocation de l’adoption légale d’un enfant a rencontré des refus catégoriques. Que nous disent ces refus de l’adoption d’un enfant étranger au lignage sur la filiation et sur le sens donné à la conception d’un enfant ? En quoi la naissance d’un enfant du couple serait-elle nécessaire à la concrétisation de l’alliance matrimoniale et de la constitution d’une famille ? Quelle différence est faite entre adoption légale (nationale ou internationale) et confiage ?
  • Fanchette Sylvie (2015) « Metropolisation and challenges of rural industrialisation in the Red River Delta » (communication orale), présenté à Globalisation, Modernity and Urban Change, Vietnam National University of Social Sciences and Humanities and Institute of Culture and societies at the University of Western Sydney, Hanoi Vietnam National University, Hanoi.
    Résumé : Since the middle of the 1980s, Vietnam has initiated a process of liberalisation with application of free-market principles to its economy and has entered into a phase of rapid urban development. The policy of Renewal seeks to make industrialisation the principal vector of Vietnam’s development and wealth creation. The industrial sector employs more and more workforce in the Red River Delta. The industrial craft sector plays an increasing role in the rural economy and loses its importance in cities, where services and trade sectors are increasing. The top-down industrialisation initiated by the state within the context of trade globalisation, and its spatial expression, metropolisation, are taking place simultaneously with a bottom-up industrialisation process in the craft village clusters. Two types of businesses occupy the industrial workforce in rural areas: the craft villages of clusters (17% of rural jobs) and that of the relocated factories in industrial zones. This paper studies the socio-economic and demographic challenges that Vietnam faces to integrate into the international capitalist market, develop its production and provide sustainable employment for a very mobile workforce too numerous to be occupied with agriculture, however intensive. It aims to study the dynamics of the new inequalities that increase since the opening-up of its economy, looking closely at problems concerning access to land, housing and health between local villagers and young migrant workers.
  • Fanchette Sylvie (2015) « Une définition statistique très restrictive du statut urbain dans les pays très peuplés. Quelles implications sur la gestion du territoire ? » (communication orale), présenté à Enjeux, usages et débats politiques autour des données démographiques : perspectives internationales, INED, Institut Français de Géopolitique, CEPED, Paris.
    Résumé : Dans les régions très peuplées de l’Inde, du Vietnam et de l’Egypte, les densités de population très élevées (800-1000 habitants/km2) ne sont pas associées à la présence de villes nombreuses. La part de la population urbaine moyenne de ces pays est est inférieure à 40% en 2010. Ces taux d’urbanisation faibles, au regard des densités de population très élevées et de leur dynamisme économique, signifient que l’urbanisation, telle qu’elle est définie par les statistiques officielles, n’est pas le seul processus à l’origine de l’agglomération de la population et que la taille des villages et le niveau des densités de population ne sont pas pris en compte pour définir leur urbanité. Mon propos ici est d’expliquer les raisons politiques et économiques de l’attribution limitée du statut urbain aux chefs-lieux administratifs et non pas à d’autres agglomérations de taille élevée, ceci à partir d’exemples tirés de terrains vietnamiens, indiens et égyptiens. En quoi les statuts urbains et ruraux diffèrent, en terme de prérogatives, de modes de gestion du territoire et d’attribution de services et d’infrastructures ? Quel est l’impact de la non-promotion urbaine des bourgs industriels et pluri-actifs comptant plusieurs milliers d’habitants ? En quoi la manipulation des chiffres censitaires de population et des statuts affecte-t-il l’aménagement du territoire, le contrôle foncier et l’encadrement de la population ? Dans le contexte de la métropolisation accélérée des grandes villes quelles sont les conséquences foncières du maintien dans le rural des nombreux bourgs de plus en plus sollicités par les projets d’aménagement ?
  • Fanchette Sylvie (2015) « Des territoires de production localisés branchés sur des réseaux de plus en plus complexes : échelles d’analyse des clusters de villages de métier au Vietnam » (communication orale), présenté à La question des échelles en SHS à l’épreuve de l’interdisciplinarité, Ceped, Paris.
    Résumé : Dans le nord Vietnam, l’artisanat s’est développé depuis plusieurs siècles au sein de villages pluri-actifs pour la plupart regroupés en clusters. Ceux-ci s’organisent à trois niveaux : au sein des villages, entre villages et en lien avec les grandes entreprises du secteur moderne qui sous-traitent les petites entreprises rurales. Transcendant les limites administratives communales, et tirés par des agents d’exportation, ces systèmes de production localisés s’étendent sur des territoires de plus en plus larges au sein de réseaux d’échanges commerciaux, de savoir-faire techniques traditionnels comme modernes, et intègrent une main-d’œuvre de plus en plus nombreuse originaire des villages des alentours comme des provinces éloignées. Pour étudier la dynamique de ces clusters, l’analyse multi-scalaire est essentielle. Cependant, dans le contexte de la globalisation des échanges, le Vietnam post-communiste, en transition vers l’économie de marché, est à la recherche de nouveaux marchés internationaux, notamment en Chine. Aux réseaux anciens, issus de la guerre et de l’époque collectiviste, s’ajoutent ceux beaucoup plus complexes qui se sont développés avec l’ouverture économique. Ainsi, une double approche territoire multi-scalaire et par réseaux d’ampleurs variées constitue une des clefs pour analyser ces systèmes de productions très dynamiques et flexibles.
  • Fanchette Sylvie (2015) « Do densely populated periurban villages have right to the Hanoi metropolis? » (Communication orale), présenté à High-density Development and Social Justice, Department of Geography Hong Kong Baptist University.
    Résumé : Since the turn of the beginning of the new millennium, the change in speed brought about by the state and by property developers in the construction and planning of Hanoi province poses the problem of integration of periurban villages, the importance of preserving a green belt around the capital and the necessity of protection from flooding. The harmonious fusion of city and countryside, which has always constituted the Red River Delta’s defining feature, appears to be in jeopardy. The state accelerated the process of “liberating” People’s agricultural land to make it accessible to property developers and stop to subsidise industrial sites in craft villages in favour of industrial parks development with low local hiring capacity. This facilitated the creation of large, private real estate and industrial groups made up of what was left of former state-owned companies. The emergence of new stakeholders, conflicts over land, the questioning of local governments power, some of which are implicated in corrupt land deals, and multiform village strategies are symptomatic of a society undergoing profound change, product of a liberal society after several decades of collectivist management. However, the harshness of some conflicts, the very rapid social and economic stratification associated with the property boom, the end of peasantry in the peri-urban outskirts, challenge the foundations of this multi-millennial, densily populated and deeply village-oriented deltaic society. This paper demonstrates how the breakdown of the pluriactive production system threatens to trigger an exodus of many rural unemployed and challenge the social justice on land and the right to periurban villagers to be actors of this emerging metropolis. To create a city with its villagers or to create it without them, that is the question for the future of a globalised Hà Nôi.
    Mots-clés : conflits, densités population, marché foncier, metropolisation, paysannerie.
  • Gérard Etienne (2015) « La division internationale du champ de la formation des ingénieurs : un facteur déterminant d’émergence des collectifs professionnels en ingénierie ? Etude à partir des ingénieurs mexicains du Système national de recherche » (Communication orale), présenté à Séminaire ENGIND (Engineers and Society in Colonial and Post-Colonial India), EHESS, Paris.
  • Gérard Etienne (2015) « Redes y circulaciones de los saberes: una relación paradójica » (présenté à Circulation Internationale des connaissances. Enjeux académiques et scientifiques dans les pays en développement), in Circulación internacional de Conocimientos, Sylvie Didou y Pascal Renaud (coords), Mexico : IESALC-UNESCO/IRD/UNAM/CINVESTAV/UNAM/AUF, p. 121-127.
  • Gerbier-Aublanc Marjorie (2015) « Where vulnerability and agency meet. The commitment of African migrant women in the fight against HIV/AIDS in France » (Communication orale), présenté à AIDS Impact, Amsterdam (Pays-Bas).
  • Gerbier-Aublanc Marjorie et Gosselin Anne (2015) « How does HIV status interact with Sub-Saharan women migrants' occupational trajectories in France? A miexed-method approach » (communication orale), présenté à AIDS Impact, Amsterdam (Pays-Bas).
  • Gosselin Anne (2015) « Un « petit toit » à soi quand on est séropositive pour le VIH. Trajectoires de logement autour du diagnostic VIH des femmes d’Afrique subsaharienne en France » (communication orale), présenté à VIe Colloque de l'Association Française de Sociologie, RT "Parcours et dynamiques sociales", Saint-Quentin-en-Yvelines.
  • Guidi Pierre (2015) « L'éducation scolaire des filles en Éthiopie : entre construction nationale et logiques impériales (1930-2014) », présenté à Le genre dans les politiques éducatives : actions, obstacles et perspectives, Université Paris 5 Descartes.
  • Guidi Pierre (2015) « About Hiwot Teferra's Autobiography: Some Theoretical Considerations », présenté à ECAS 2015 – 6e Conférence européenne des études africaines, Paris.
  • Guidi Pierre (2015) « A Young Activist Woman during the Ethiopian Revolution: About Hiwot Teferra's Biographical Novel (1972-1986) », présenté à The Art of Opposition in Africa: Lost Histories, New York, Columbia University.
  • Hadj Laure (2015) « Gouvernance et rééquilibrage socio-économique en Nouvelle-Calédonie : quelles échelles pour quelles inégalités et quelles politiques ? » (communication orale), présenté à La question des échelles en sciences humaines et sociales à l’épreuve de l’interdisciplinarité, Paris.

  • Horii Naoko (2015) « Evaluation of a behavior change communication program for promoting early initiation of breastfeeding in rural Niger » (présenté à 12th European Nutrition Conference 2015), in Federations of European Nutrition Societies, Berlin : poster. http://www.karger.com/Article/Pdf/440895.

  • Horii Naoko (2015) « Evaluation du programme de la communication pour le changement comportemental sur l’allaitement précoce au Niger » (présenté à Conference of Société Francaise de Santé Publique), in Determinants sociaux de la santé: des connaissances a l’action, Tours : poster. http://www.sfsp.fr/manifestations/congres2015/donnees/articles_aut/fs_aut500_session30_art05.htm.
  • Iwuji Collins, Dray-Spira Rosemary, Calmy Alexandra, Larmarange Joseph, Orne-Gliemann Joanna, Dabis François, Pillay Deenan et Porter Kholoud (2015) « Does a universal test and treat strategy impact ART adherence in rural South Africa? ANRS 12249 TasP cluster-randomized trial » (communication orale n°MOAC0104), présenté à 8th IAS Conference on HIV Pathogeneis, Treatment & Prevention, Vancouver.
    Résumé : Background: HIV treatment guidelines are recommending ART at increasingly higher CD4 counts for maximizing individual and population benefits. However, the expansion of ART use may be at the expense of optimal adherence. We report on adherence and virological suppression when initiating ART at different CD4 thresholds within the Treatment as Prevention (ANRS 12249) trial of universal home-based testing and immediate ART initiation in rural KwaZulu-Natal. Methods: Using data of a cluster-randomised trial of immediate ART vs. initiation according to current national guidelines (CD4≤350cells/mm3), we compared adherence levels (≥95% vs. < 95%) measured using a visual analogue scale (VAS) and pill count (PC) and virological suppression at 6 months (< 400 c/mL) according to CD4 count at ART initiation through logistic regression models, adjusting for possible confounders (age, sex, marital status, education and employment). Results: During March 2012-May 2014, 601 participants who were not on ART entered care in trial clinics; 382 initiated ART; 254 have completed ≥6 months on ART, 227 of whom had 6 months HIV RNA data and were included in analyses. 169 were women; median (IQR) age and CD4 at ART initiation were 35 years (28, 46) and 313cells/mm3 (206, 513). Adherence ≥95% at 6 months was high (88% and 83% by PC and VAS, respectively) with no evidence that this was associated with CD4 at initiation (aOR=0.97 per 100 cells/mm3 higher, 95%-CI: 0.83-1.12, p=0.65 for VAS; aOR 1.13 per 100cells/mm3 higher, 0.98-1.31, p=0.09 for PC). Male sex was independently associated with < 95% adherence (2.58, 1.24-5.35, p= 0.01; ref. females). 83% (183/227) of those who started ART achieved HIV suppression by 6 months with no association with CD4 at initiation (1.13 per 100cells/mm3 higher, 0.96-1.33, p=0.40). Compared to those with ≥95% adherence by VAS, individuals with < 95% adherence were somewhat less likely to suppress (0.44, 0.19-1.03, p=0.06). Conclusions: We found no evidence that, among people newly entering HIV care, higher CD4 at ART initiation was associated with reduced adherence or poorer virological suppression, at least in the short-term. In this rural South African setting, motivation to adhere to ART may be independent of the presence of symptomatic HIV disease.
  • Klein Armelle et Sandron Frédéric (2015) « Vieillissement de la population et politiques publiques réunionnaises à l'échelle infra-territoriale » (communication orale), présenté à Démographie locale : relations entre population, lieu de résidence et politiques publiques, Louvain la Neuve, Chaire Quetelet.
    Mots-clés : DEMOGRAPHIE, DEPENDANCE, ENTRAIDE, PERSONNE AGEE, POLITIQUE DE SANTE, Politique sociale, TRANSITION DEMOGRAPHIQUE, Vieillissement, ⛔ No DOI found.
  • Klein Armelle et Sandron Frédéric (2015) « Le deuxième dividende démographique à La Réunion : un levier de développement économique ? » (IRD), présenté à Colloque International de l'OSOI,, Sainte-CDenis.
    Résumé : L&8217;île de La Réunion, département français ultramarin, a connu une transition démographique extrêmement rapide qui se traduit aujourd&8217;hui par un important vieillissement de la population. La prise en charge des personnes âgées en perte d&8217;autonomie y représente un véritable défi car elle s&8217;opère dans un contexte macroéconomique de fort chômage, d&8217;une décohabitation croissante entre les générations et de conditions de vie dépréciées des personnes âgées. Cependant, le vieillissement démographique peut se révéler aussi être une opportunité économique, en témoigne la progression constante du secteur des aides techniques et des services à la personne au niveau national et international. Regroupé sous la bannière de la Silver économie, ce marché destiné aux personnes âgées est ainsi potentiellement source de nouveaux débouchés économiques et de croissance. Il est proposé ici de voir quelles sont les perspectives en la matière pour le territoire réunionnais eu égard à ses spécificités socioéconomiques.
    Mots-clés : DEMOGRAPHIE, DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE, PERSONNE AGEE, Politique sociale, SILVER ECONOMY, TERRITOIRE, TRANSITION DEMOGRAPHIQUE, Vieillissement, ⛔ No DOI found.
  • Klein Armelle et Sandron Frédéric (2015) « Le travail social à l'épreuve du temps et de la multiplication des dispositifs de l'aide sociale aux personnes âgées : une étude de cas à l'île de la Réunion » (communication orale), présenté à Congrès International AIFRIS, ,Multiplication des précarités : quelles interventions sociales ?, Porto.
    Mots-clés : DEMOGRAPHIE, DEPENDANCE, ETUDE DE CAS, PERSONNE AGEE, Politique sociale, TRANSITION DEMOGRAPHIQUE, TRAVAILLEUR SOCIAL, Vieillissement, ⛔ No DOI found.
  • Lange Marie-France (2015) « Politiques publiques d’éducation et scolarisation des filles en Afrique » (communication orale), présenté à Le genre dans les politiques publiques éducatives. Actions, obstacles, perspectives (Université Paris Descartes, ECEF-CIEF, Sorbonne Paris Cité), Paris.
  • Lange Marie-France (2015) « Enjeux et logiques des réformes éducatives dans les Pays du Sud / Education reforms in the Global South: logics and challenges » (communication orale), présenté à Colloque international Gouverner l’École aux Suds : Acteurs, Politiques et Pratiques / Governing Schools in the Global South: Actors, Policies and Practices (Sciences Po Bordeaux et LAM), Pessac, France.
  • Lange Marie-France (2015) « Stratégies des acteurs et politiques publiques d’éducation en Afrique de l’Ouest » (Collège des Bernardins et AFD), présenté à Le développement à l’épreuve des cultures et des religions, Paris.

  • Larmarange Joseph (2015) « Treatment as Prevention (TasP) studies: the challenge of CD4 count treatment eligibility changes in Africa. Perspectives from the TasP ANRS 12249 trial » (communication orale), présenté à 9th INTEREST Workshop, Harare. http://www.virology-education.com/online-program-9th-interest/.

  • Larmarange Joseph (2015) « Dépistage du VIH en Afrique : enjeux actuels » (communication orale), présenté à VIH : traitement universel précoce, de la théorie à la pratique (séminaire de recherche ANRS 2015), Paris. http://seminaire-recherche-anrs2015.com/.
    Résumé : L’objectif 90-90-90 de l’Onusida vise à ce que d’ici 2020 : (i) 90% des personnes vivant avec le VIH soient diagnostiquées ; (ii) 90% des personnes diagnostiquées soient sous traitement antirétroviral (ARV) ; (iii) 90% des personnes sous traitement aient une virémie contrôlée. Cet objectif s’inscrit dans la réflexion actuelle autour du « traitement universel ». Alors que les recommandations internationales et nationales tendent vers une mise sous traitement immédiate, quel que soit l’état clinique ou biologique des personnes infectées, elles ne pourront s’appliquer qu’aux personnes entrées dans le système de soins et de prise en charge et donc préalablement dépistées et connaissant leur statut sérologique. L’objectif 90-90-90 s’inspire indirectement du modèle mathématique publié par Reuben Granich et ses collègues en 2009 dans le Lancet. Selon ce modèle, une stratégie combinant dépistage universel et traitement antirétroviral (ARV) immédiat permettrait, dans un pays tel que l’Afrique du Sud, d’atteindre d’ici 30 ans l’élimination de l’épidémie. Il convient cependant de revenir sur les conditions nécessaires, dans ce modèle, pour atteindre une telle élimination : (i) au moins 90% des personnes non infectées par le VIH ou de statut inconnu dépistées ; (ii) un dépistage du VIH répété au moins une fois par an (afin d’identifier au plus vite les personnes récemment infectées) ; (iii) au moins 90% des personnes diagnostiquées sous traitement ARV. Au-delà des considérations méthodologiques sur les aspects techniques du modèle, il apparait surtout que l’élimination de l’épidémie ne serait atteignable qu’à condition d’atteindre des niveaux de prise en charge encore jamais observés à ce jour. Selon le Gap Report publié par Onusida en 2014, on estime qu’en Afrique subsaharienne seuls 45% des adultes vivant le VIH connaissent leur statut sérologique. Autrement dit, avant même de pouvoir traiter les africains infectés par le VIH le plus tôt possible après leur infection, il y a encore un long chemin à parcourir pour traiter le plus de monde possible, le principal défi résidant dans l’identification et l’accompagnement vers le soin des personnes infectées. Pour autant, les défis du dépistage ne sont pas uniformes sur le continent africain. Le contexte ouest-africain a été marqué par des changements majeurs au cours des dix dernières années. L’introduction d’enquête de prévalence en population générale à partir de 2001, l’évolution et l’amélioration des techniques d’estimations et enfin le développement d’enquêtes auprès d’hommes ayant des rapports entre hommes (et plus tardivement auprès des usagers de drogues) ont changé notre vision des épidémies ouest-africaines : nous sommes faces à des épidémies moins généralisées et beaucoup plus concentrées. Dans un contexte où les financements internationaux pour le dépistage tendent à baisser, il y a une pression de plus en plus forte des bailleurs internationaux à « rationaliser » le dépistage et à augmenter sa « productivité ». En termes d’indicateurs de suivi, le nombre de découvertes de séropositivité s’est substitué au simple nombre de tests réalisés. La priorité devient dès lors d’identifier les stratégies de dépistage les plus efficaces pour atteindre les populations les plus infectées ou les plus à risque de s’infecter. Mais le développement de stratégies dites avancées de dépistage de plus en plus ciblé ne doit pas se faire au détriment d’un accès universel au dépistage volontaire. De plus, un dépistage trop ciblé risque de laisser de côté une partie des personnes infectées. En termes épidémiologiques, une approche trop « spécifique » risque de ne pas être assez « sensible ». Tout comme l’on parle de « prévention combinée », il nous faut aujourd’hui réfléchir à des stratégies de « dépistage combinée ». Au-delà du « one size doesn’t fit all », il s’agit de s’adapter aux différents contextes épidémiologiques avec une contrainte de rationalisation des coûts. Pour les populations à faible prévalence ou incidence (i.e. en population générale), des stratégies de masse « au tout venant » ne sont peut-être pas les plus adaptées. Auquel cas, il faudrait peut-être relancer le dépistage à l’initiative des prestataires dans les structures de santé, ce qui nécessiterait de repenser à un algorithme simple pour identifier les personnes prioritaires pour un test, en fonction de critères symptomatiques et/ou sociodémographiques, tout en prenant également en compte le souhait du patient (et donc une démarche dite volontaire). Dans une perspective de mutualisation et d’intégration, une stratégie de « dépistage combiné » amène à réfléchir au dépistage d’autres pathologies. Alors que des tests rapides combinés seront bientôt disponible, il nous faut déterminer à quelles occasions / dans quels contextes / à quels moments de la vie il est pertinent de proposer un dépistage simultané. Pour les populations à haute incidence (tels que les professionnels du sexe et les hommes ayant des rapports entre hommes), les enjeux du dépistage sont également l’identification au plus tôt des personnes récemment infectées et donc très contagieuses, afin de bloquer la propagation du virus. Mais cela nécessite que les personnes précédemment testées négatives se fassent régulièrement dépister. Alors qu’en France est évoquée une recommandation de dépistage tous les dix partenaires et/ou tous les trois mois, doit-on adopter la même recommandation en contexte ouest-africain ? Une telle fréquence est-elle acceptable pour les individus et économiquement tenable ? Doit-on envisager le recours à de nouveaux outils (tels que les auto-tests) dans ce cadre précis ? Enfin, si une offre de santé communautaire est nécessaire pour une partie de ces populations, ce n’est peut-être pas la demande de toutes/tous. Auquel, il faut, en parallèle, permettre un accueil non discriminant de ces populations dans le système de soins classique. Penser une approche de « dépistage combiné » revient à rechercher l’équilibre assurant accès universel, pertinence épidémiologique publique et coûts maitrisés. L’Afrique australe avec ses épidémies hyper-endémiques présente un tout autre visage. Avec des prévalences pouvant dépasser 30% de la population adulte et des incidences de plus de 3% parmi les jeunes filles dans certaines régions, l’ensemble des moins de 35 ans peut être considéré comme une « population à haut risque ». Certains états se sont massivement engagés. L’Afrique du Sud en est un exemple particulier, avec aujourd’hui plus de deux millions de personnes sous traitement alors que les antirétroviraux n’ont été introduits qu’en 2004. Des campagnes de dépistage de masse ont été mises en place (porte à porte, dépistage mobile…). Dès lors, une large majorité des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut. Par exemple, dans le district de Hlabisa, province du KwaZulu Natal où l’essai TasP ANRS 12249 est réalisé, on estime qu’environ 75% des personnes infectées connaissaient leur statut avant l’essai, proportion atteignant près de 90% suite à l’essai. Mais ce résultat est à relativiser quand on considère que moins d’une personne infectée sur deux est actuellement dans le système de soins et que seul un tiers des personnes infectées a aujourd’hui une virémie contrôlée. Le dépistage du VIH dans ce contexte sud-africain ne peut se limiter au simple diagnostic et comprend également l’ensemble du processus d’accompagnement jusqu’à une prise en charge effective, i.e. entrée en soins et mise sous ARV. Par exemple, le dépistage proposé à domicile dans le cadre de l’essai TasP a également permis de re-référer vers les soins des personnes qui se savaient déjà porteuses du VIH mais qui n’étaient pas encore entrées dans le système de soins ou qui n’étaient plus suivies, ce groupe étant même plus nombreux que celui des nouveaux diagnostics. Il est connu depuis longtemps que le dépistage est également un outil de prévention en permettant (au travers du conseil) de modifier les comportements. Mais il faudrait penser plus globale au package de services qui pourrait être proposés au personne dépistées négatives, tels que la planification familiale ou la prophylaxie préexposition (PrEP)… Le traitement précoce et universel ne pourra être atteint sans dépistage précoce et universel. Il est temps de redonner au dépistage l’importance qu’il mérite dans la réponse à l’épidémie.

  • Larmarange Joseph (2015) « Dépistage et traitement universel : enjeux et état de la recherche » (communication orale), présenté à Journée scientifique "Stratégies alternatives de dépistage" de l'observatoire du Sida et des sexualités, Bruxelles. http://observatoire-sidasexualites.be/strategies-alternatives-de-depistage/.
    Résumé : Cette présentation fera le point sur l’émergence, l’opérationnalisation et les premiers résultats disponibles de la stratégie de santé publique communément appelée « dépistage et traitement universel ». Plusieurs grands essais sont en cours et des modèles mathématiques permettent d’espérer d’éliminer l’épidémie de VIH, mais à certaines conditions. En outre, entre la théorie et sa mise en œuvre, par exemple en Afrique australe, la situation est tout autre. Quels sont les défis à relever et quelles conséquences possibles pour les populations ?

  • Larmarange Joseph et Dabis François (2015) « Is the end of AIDS in sight? » (communication orale - plénière d'ouverture), présenté à Colloque "En Afrique, accoucher après la fin de l’exceptionnalité du sida", Bordeaux. http://anthropologie-sociale.u-bordeaux.fr/Evenements/Colloque-En-Afrique-accoucher-apres-la-fin-de-l-exceptionnalite-du-sida.

  • Larzillière Pénélope (2015) « Militer en régime autoritaire : étude comparative de trajectoires islamistes, nationalistes et communiste. » (Communication orale), présenté à Trajectoires militantes et engagements dans le monde arabe, INALCO, Paris. http://majlis-remomm.fr/wp-content/uploads/2014/10/Trajectoires-militantes-et-engagements-dans-le-monde-arabe3.pdf.
    Résumé : Face à un régime autoritaire, les conditions et les conséquences de la contestation sont dramatisées. Cependant, l’intensification de la répression, si elle rend le militantisme plus dangereux et difficile, ne pousse pas nécessairement au désengagement et a aussi des effets paradoxaux, de l’investissement d’arènes alternatives au renforcement des convictions et des solidarités militantes. L’expérience du militantisme en contexte coercitif invite donc à s’interroger de manière plus générale sur les motivations et les modalités de l’engagement politique. En s’appuyant sur la reconstitution et la comparaison de parcours militants de longue durée, islamistes, nationalistes et communistes, quelques éléments transversaux de réflexion sur la sociologie de l’engagement seront proposés autour de trois thèmes : circulations militantes, engagement et conviction politique, et temporalités.
  • Larzillière Pénélope (2015) « Portraits de martyr-e-s : représentations militantes, représentations artistiques » (communication orale), présenté à Martyrs. Arène publique, médiatique et web (Journée d'étude organisée dans le cadre du programme de recherche MINWEB « minorités, identités numériques et circulation des messages politiques sur le web dans le Sahara), Paris.
    Résumé : L’iconographie autour des martyr-e-s fait partie intégrante des luttes politiques confrontées à la violence, violence de la répression, violence des répertoires d’action. Des portraits sous formes d’affiches et de photos circulent, circulation virtuelle sur le web, mais tout autant, affichage sur les murs des villes. Ils sont mis en avant par les organisations politiques mais pas seulement. Un premier angle d’analyse portera sur une question de genre : de quelle manière représente-t-on le martyre au féminin ? On pourra noter ainsi le traitement différencié des martyres femmes par rapport aux martyrs hommes, et notamment une insistance plus grande sur le privé et l’intime. Un second angle d’analyse portera lui sur la façon dont l’iconographie autour des martyr-e-s est réinterprétée par des artistes et étudiera pour cela différents supports : street art, tableaux et sculptures, ainsi que les circulations artistiques qui s’opèrent ici avec une réception qui dépasse les frontières nationales.
  • Larzillière, Pénélope (2015) « (Dis)engagement and political conviction: compared activist trajectories in the Middle-East » (Communication orale), présenté à BRISMES/EURAMES Joint Annual Conference 2015: Liberation?, Londres.
    Résumé : How are political conviction built up and ideologies perceived, assumed, interpreted and experienced by the activists? What do they see in them and to what extent is it possible or not to connect their trajectories of involvement and disinvolvement? Attention will be turned to the links between involvement and political conviction in the Middle East by comparing long-term activist trajectories from various persuasions: islamist, nationalist and leftist. In the activist paths, three kinds of experiences will be specifically focused on: first commitment and affiliation process, career changes and shifts, disengagement. The analysis of these experiences shows the role of political emotions, and furthermore that ideologies may also be lifestyles and are rarely disowned, unlike the organizations that represent them.
  • Leservoisier Olivier (2015) « Présentation de l’ouvrage d’O. Leservoisier et S. Trabelsi (dir.), 2014, Résistances et mémoires des esclavages. Espaces arabo-musulmans et transatlantiques », présenté à Le Ceped page à page, Paris Descartes/Ceped.
    Mots-clés : mémoires des esclavages, Résistances.
  • Mick Carola (2015) « Cambio lingüístico y posicionamiento social de locutoras en el contacto de lenguas. Reflexiones metodológicas y teóricas » (communication orale), présenté à XLIV Simposio de la Sociedad Española de Lingüística, Madrid.

  • Montaz Léo (2015) « Le retour à la terre des jeunes Bété en Côte d'Ivoire. Jeunesse et rhétorique de l'autochtonie dans les négociations foncières en zone forestière ivoirienne » (communication orale), présenté à JDD 7 du LPED "Les usages du sol : conflit, concertation, conservation", Marseille. http://www.lped.org.
  • Montaz, Léo (2015) « Considérer la jeunesse comme catégorie sociale et groupe stratégique : un exemple ivoirien » (Communication orale), présenté à ECAS 2015: 6th European Conference on African Studies, Paris.
    Résumé : Cette communication vise à donner une piste heuristique pour l’analyse de la « jeunesse » . Plutôt que de débattre sur la difficile délimitation de cette catégorie, nous souhaitons proposer une possibilité de l’appréhender à la fois dans ses dimensions sociales, culturelles, matérielles (la « culture jeune ») et à la fois comme un groupe social en « jeu » avec d’autres. Pour cela, nous considérons la jeunesse comme une catégorie sociale particulière, que l’on pourrait rapprocher des « catégories de l’altérité », mais aussi comme un « groupe stratégique » au sens d’Olivier de Sardan, c’est à dire un groupe en jeu dans un « champ » au sens bourdieusien. En analysant les attitudes et les interactions des jeunes ruraux ivoiriens pour l’accès à la terre dans un contexte conflictuel avec des étrangers et des aînés, nous souhaitons montrer comment cette démarche permet d’éviter certains écueils dans l’utilisation de la catégorie jeune. Elle permet à la fois d’enrichir le débat sur la « révolution générationnelle » de la jeunesse africaine et de préciser les aspects divers et contradictoires de la « catégorie jeune ». Nous analyserons les relations des jeunes dans le « champ foncier » selon trois axes : intragénérationnel, intergénérationnel et intercommunautaire. Nous mettrons en rapport ces relations entretenues localement avec des mobilisations plus larges dites « générationnelles ». Enfin, nous montrerons l’impact de la « culture jeune » sur ces relations.
  • Arvanitis Rigas (2015) « Le contexte institutionnel d'ODYSCE » (Communication orale), présenté à Deuxième séminaire de l'Observatoire des dynamiques sociales, culturelles et économiques, éd. par ODYSCE, Beyrouth.
    Mots-clés : COLLABORATIONS INTERNATIONALES, COOPERATION INTERNATIONALE, MEDITERRANEE, ODYSCE, POLITIQUE DE RECHERCHE, recherche.
  • Plazy Mélanie, El Farouki Kamal, Iwuji Collins, Okesola Nonhlanhla, Orne-Gliemann Joanna, Larmarange Joseph, Newell Marie-Louise, Pillay Deenan, Dabis François, Dray-Spira Rosemary et ANRS 12249 TasP Study Group (2015) « Entry into care following universal home-based HIV testing in rural KwaZulu-Natal, South Africa: the ANRS TasP 12249 cluster-randomised trial » (communication orale n°WEAD0103), présenté à 8th IAS Conference on HIV Pathogeneis, Treatment & Prevention, Vancouver.
    Résumé : Background: In a Universal Test and Treat (UTT) strategy, entry into care soon after HIV diagnosis is crucial to achieve optimal population-antiretroviral treatment (ART) coverage. We evaluated the rate of, and factors associated with, entry into care following home-based HIV testing in a cluster-randomised trial of the effect of immediate ART on HIV incidence in rural KwaZulu-Natal, South Africa. Methods: From March 2012 to May 2014, individuals ≥16 years in ten (2 x 5) clusters were offered home-based HIV testing; those ascertained HIV-positive were referred to TasP trial clinics and were offered universal and immediate ART (intervention clusters) or according to national guidelines (control clusters). Entry into care was defined as attending a TasP clinic within three months of referral among adults not actively in HIV care (no visit to local HIV programme within past 13 months). Associated factors were identified separately by sex, using multivariable logistic regression. Results: Overall, 1,205 adults (72.6% women) not actively in HIV care were referred to a TasP clinic. Of these, 405 (33.6%) attended a TasP clinic within three months (no difference between trial arms): 32.5% of women, 36.7% of men. Participants who ever visited the local HIV programme (n=360) were more likely to enter into care than those who didn''t (women: adjusted Odd-Ratio (aOR) 1.76, 95% Confidence Interval [1.26-2.45]; men: 2.07 [1.18-3.64]). In women (n=875), those less likely to attend a TasP clinic within three months had completed some secondary school (0.51 [0.33-0.79]) or at least secondary school (0.47 [0.29-0.76]) versus below primary school; were living 1-2 km from a TasP clinic (0.43 [0.30-0.62]) or 2-5 km (0.40 [0.27-0.61]) versus < 1 km; didn''t know anyone HIV+ within their family (0.60 [0.43-0.81]) and didn''t agree that it is good to initiate ART as soon as possible if infected (0.47 [0.26-0.85]); among men (n=330), none of the factors examined was significantly associated with entry into care. Conclusions: Only one-third of HIV-positive adults referred after home-based HIV testing entered into care within three months in this rural South African community with a 30% HIV prevalence. Innovative interventions should be considered to ensure the success of a UTT strategy.
--- Exporter la sélection au format