Les violences sexuelles envers les femmes immigrées sont fréquentes mais restent largement invisibles dans les statistiques publiques en Europe.
Article de Julie Pannetier (Démographe de la santé, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières) et Andrainolo Ravalihasy (Ingénieur statisticien, Ceped, Institut de recherche pour le développement - IRD)
Si l’opinion publique y a été sensibilisée dans les pays de transit comme en Libye, c’est beaucoup moins le cas lorsque ces violences ont lieu dans le pays de destination.
Rappelons que les personnes originaires d’Afrique subsaharienne représentent 13 % des immigrés en France. Parmi ces personnes, la moitié sont des femmes.