Cette suspension des opérations conjointes annoncée par la France vise à faire pression pour qu’un gouvernement civil revienne au pouvoir, selon Marc-Antoine Pérouse de Monctlos. Pour ce spécialiste des luttes djihadistes en Afrique à l’Institut français de recherche pour le développement, « c’est peut-aussi le signe d’alléger le dispositif Barkhane qui s’essouffle ». Cela indique surtout "un désaccord profond entre l’Elysée et les Maliens sur le fait que pour sortir de cette impasse ils ont commencé des négociations avec la katiba Macina.
Posté le 7 juin 2021