La crise actuelle révèle des fractures sociales importantes. La pandémie a rendu plus visibles à la fois la vulnérabilité par l’absence de protection juridique des migrant.e.s et exilé.e.s, et le rôle premier qu’ils et elles jouent dans la société : les sans-papiers et les travailleur.se.s étranger.e.s, tous secteurs confondus, étaient nombreu.ses.x parmi les « premier.e.s de corvée ». Dans ce contexte, les appels pour la régularisation des sans-papiers se sont multipliés, et ce en tant qu’elle est une condition de l’effectivité du droit du travail et de la protection des personnes.
- Intervention de Mina Kleiche-Dray
Posté le 31 août 2020