
Si la chute de Bachar al-Assad et l’espoir de voir advenir une nouvelle Syrie pourraient pousser certains des 6,2 millions de réfugiés syriens à y rentrer, ce n’est pas une évidence pour toutes celles et ceux qui, depuis 13 ans, se sont reconstruits ailleurs.
- FOURN Léo Sociologue, post-doctorant à l’IRD, membre du Ceped et du projet LIVE-AR financé par le Conseil européen de la recherche
- Leïla Vignal Géographe, professeure des universités et directrice du département de géographie à l’Ecole Normale Supérieure, membre du Centre Maurice Halbwachs
- Franck Mermier Anthropologue, directeur de recherche au CNRS et membre de l’IRIS
- La chute du régime de Bachar al-Assad le 8 décembre a donné lieu à de nombreuses scènes de liesse parmi la diaspora syrienne. Le pays, qui était en guerre depuis le début de la révolution en 2011, compte un tiers de sa population réfugiée à l’extérieur de ses frontières, soit 6,2 millions de personnes, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Si la grande majorité des exilés Syriens ont trouvé refuge dans des pays limitrophes — ils sont par exemple près de 3 millions en Turquie —, d’autres se sont installés en Europe, principalement en Allemagne, mais aussi en France et en Autriche.
Posté le 20 janvier 2025