Quand on s’imagine une personne séropositive, on pense souvent à un homme, blanc, assez jeune et homosexuel. Or, en 2020, moins d’une contamination au VIH sur deux frappait un homme ayant des relations sexuelles avec les hommes. Mais qui sont donc les nouveaux séropositifs ?
Annabel Desgrées du Loû, démographe, directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement, directrice adjointe de l’Institut Convergence Migrations, répond aux questions de l’équipe de SIDA, la lutte continue. Cette équipe est composée de son animateur principal, Mathias Penguilly, et de Lili Pillot, Juliette Bourgault et Léna Gomez.
Annabel Desgrées du Loû y développe les différentes circonstances, qui sont toujours humaines et parfois géographiques, pouvant favoriser la transmission du virus du Sida, comme les routiers par exemple. Sur le continent africain, ils sont particulièrement importants dans l’économie et parcourent souvent de très longues distances. Contaminés, ils deviennent des agents contaminateurs difficiles à identifier du fait de cette mobilité justement. Ce continent est toujours marqué par un taux de prévalence qui, s’il varie entre les pays, reste globalement important, et il reste donc particulièrement sensible aux modes de transmission.
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