Comité d’organisation :
Ahmed Maouloud Eida El-Hilal (UNA-LERHI), BOULAY Sébastien (Université Paris Descartes-Sorbonne, CEPED), Mohamed Ould Cheikh Sid Ahmed (Saire gal Faculté de Lettres et SH, UNA), COSTE Michelle et CAVANNA Danièle (CEPED), Rachel Effantin Touyer (Rhizome), Margaux Benchehida (UPDescartes-Sorbonne)
Principales institutions académiques et scientifiques partenaires :
Université Alaasriya de Nouakchott (UNA), Ecole normale supérieure (ENS), Centre universitaire d’études sahariennes (CUES), Centre d’études et de recherches sur l’Ouest saharien (CEROS), Institut de recherche pour le Développement (IRD), Centre Jacques Berque (Rabat), IMRS, Conseil scientifique du Parc national du Banc d’Arguin (CSBA), Laboratoire d’anthropologie sociale (UMR LAS-Collège de France), OUISO, rESeau-P8 (Réseau d’Etudes et d’Echanges en Sciences Sociales sur l’Eau), UMR CEPED, IRMC
Dates : 2, 3 et 4 mai 2018
Lieux :
– matinées à la Faculté de Lettres et SHS de l’Université de Nouakchott
– après-midi à l’Ecole Normale Supérieure de Nouakchott
– Exposition et conférence à l’Institut français de Mauritanie (IFM)
Conseil scientifique :
Mohamed Salem Ould Merzoug (président du CS), Anne-Marie Brisebarre (LAS, CNRS), Abdel Wedoud Ould Cheikh (2L2S, Université de Lorraine), Abderrahmane Moussaoui (Université de Lyon 2), Marie-Christine Cormier-Salem (UMR PALOC, LMI PATEO, IRD), Armelle Choplin (Université de Marne-La Vallée), Cheikh Saad Bou Kamara (doyen Fac Lettres et SH, Université de Nouakchott), Jean Schmitz (IMAF, IRD), Sylvie Fanchette (CESSMA, IRD), Kane Mamadou Hadya (Musée national), Bakari Mohamed Semega (Faculté des sciences, Université Nouakchott), Ebnete mint El-Khâles (IMRS), Mohamed Vadel Deida (Directeur de l’enseignement supérieur), Béatrice Lecestre-Rollier (CERLIS, Université Paris Descartes), Barbara Casciarri (Université Paris 8, rESeau-P8), LESERVOISIER Olivier (CEPED, Université Paris Descartes).
Résumé de l’argumentaire :
Le Sahara se caractérise par son aridité qui représente la principale contrainte à l’installation humaine et justifie les faibles densités de population ainsi que leur forte adaptation aux conditions du milieu. Cette adaptation signifiait ainsi prioritairement et de manière ancestrale la maîtrise de l’approvisionnement en eau pour les hommes, leurs troupeaux et leurs plantations. Les sociétés sahariennes et sahéliennes ont développé des savoirs, des techniques, des organisations centrés sur cet accès à l’eau et sa répartition. Les transformations du mode de vie et de l’organisation sociale impliquent une transformation quantitative et qualitative de cet accès à l’eau et de sa répartition dans le cadre rural, urbain et industriel nouveau qui s’impose dans cet espace. Il faut ajouter que cette évolution s’inscrit dans le contexte de nouveaux savoirs révélant des ressources insoupçonnées, particulièrement en eau fossile, à travers l’ensemble de cet espace et de nouvelles techniques permettant leur exploitation.
Ce colloque se propose de questionner les grands enjeux passés et présents autour de cette ressource et les perspectives d’innovations qui se dessinent en Mauritanie et dans toute la sous-région.