L’accueil des réfugiés, naguère fierté et honneur des pays démocratiques, est aujourd’hui relégué au rang « d’immigration subie ». Dans un monde globalisé, défendre les droits humains fondamentaux en accordant l’asile aux personnes persécutées est devenu une contrainte que tous les états cherchent à faire endosser par d’autres. L’Europe affirme ainsi que les réfugiés doivent trouver asile dans le premier pays sûr traversé, ce qui tend à enfermer les réfugiés dans les régions mêmes des conflits.
Posté le 28 novembre 2008