Un ouvrage de Philippe Antoine (IRD-CEPED) et Richard Marcoux (Université Laval), (s.d) paru en Octobre 2014 , Presses de l’Université du Québec. Québec (311 p.)
Résumé
Le mariage renvoyant simultanément à des conceptions d’ordres juridique, religieux et culturel, l’étude de la nuptialité s’avère remarquablement révélatrice des mutations que connaissent les sociétés. En Afrique comme ailleurs, différentes formes d’union sont reconnues, de l’union dite libre à des formes de mariage largement codifiées, que ce soit les mariages dits coutumiers, religieux ou civils.
Traitant de six pays d’Afrique subsaharienne (Burkina Faso, Kenya, Madagascar, Mali, Sénégal et Togo) et de trois pays du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie), les études de cas et les textes rassemblés dans cet ouvrage apportent un nouveau regard sur les questions liées au mariage et permettent de mieux en appréhender certains aspects. Les auteurs, démographes, sociologues ou anthropologues se sont attardés aux relations prénuptiales, aux modalités d’entrée en union, au choix du conjoint, aux mariages interethniques, aux rapports au sein du couple, à l’activité des femmes, au divorce, à la polygamie et au remariage.
Ensemble, ils dressent le portrait d’une Afrique plurielle, mettant en lumière des mutations dans les modèles matrimoniaux au sein des sociétés africaines, mutations qui révèlent une véritable révolution silencieuse, annonciatrice de profondes transformations des sociétés, et tout particulièrement des rapports hommes-femmes.
Lien de téléchargement de l’ouvrage : http://www.puq.ca/catalogue/livres/...