Vient de paraître

Florian Aumond, Véronique Petit et Nelly Robin (dir.) : « COVID-19, migrations et parcours. Des mobilités aux prismes de l’immobilité : paradoxes et réalités »

L’importance de la production scientifique suscitée par la crise sanitaire traduit la force des émotions suscitées par les conséquences tragiques de la COVID-19 dans l’histoire du monde, et dans le même temps l’investissement fait dans la recherche afin d’y apporter tout d’abord des réponses, puis pour analyser avec distance comment chaque société a vécu la pandémie dans ses différentes strates sociologiques, comment les acteurs se sont mobilisés, quelles réponses sociales, politiques, économiques ont été apportées. La REMI propose, dans ce dossier : « COVID-19, migrations et parcours. Des mobilités au prisme de l’immobilité : paradoxes et réalités », de s’inscrire dans cette réflexion collective. Non tant en raison du sentiment de devoir suivre une tendance qui s’imposerait à elle, une forme de « mode » à laquelle elle devrait se plier ; mais convaincue de ce qu’elle était en mesure d’enrichir l’analyse et de participer, par conséquent, à la construction d’une intelligence collective de l’événement. Le dossier présenté dans ce numéro reprend en ce sens certaines problématiques transversales déjà aperçues dans d’autres dossiers, notamment celle concernant le rôle et la place de la recherche dans un contexte sanitaire compliquant l’expertise de terrain, difficulté accrue par le fait qu’il s’agit ici de saisir un événement en cours et dont les contours évoluent constamment.

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