
Dans un monde multipolaire, la mobilité des travailleurs qualifiés pourrait désormais constituer un levier de développement pour les sociétés du Sud.
L’installation de travailleurs qualifiés venus du Sud dans les sociétés du Nord a longtemps été considérée comme une perte sèche pour leur pays d’origine. Cette fuite des cerveaux les privait en effet des compétences dont ils auraient bien eu besoin pour se développer, d’autant plus que ce capital humain, qui profitait aux pays d’immigration, avait été formé grâce aux investissements de leur pays d’origine dans l’éducation et l’enseignement supérieur.
Face à ce phénomène, il a même été envisagé, dans les années 1970, la création d’une taxe dont les pays d’accueil auraient eu à s’acquitter au profit des pays d’origine, afin d’amortir l’investissement éducatif ainsi perdu. Mais l’idée n’a pas abouti, les conditions historiques qui prévalaient alors ayant beaucoup changé depuis.
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