
La précarité menstruelle, longtemps ignorée, est de plus en plus traitée grâce à l’engagement de femmes scientifiques et d’ONG.
Alors que la moitié de la population mondiale est concernée par les menstruations au cours de sa vie, ces dernières n’ont que très peu fait l’objet d’études scientifiques ou de politiques publiques appropriées dans l’Histoire de l’humanité. Ce manque d’intérêt s’explique par le fait que la condition féminine a très longtemps été considérée comme secondaire et que les menstruations restent encore aujourd’hui un sujet tabou pour beaucoup de monde. Mais la présence de plus en plus nombreuse et reconnue de femmes dans le milieu scientifique a changé la donne.