Axe de recherche : Axe 1 Santé mondiale : crises, politiques, interventions
Site web : https://www.climhb.org/
Responsables scientifiques
Partenariat
Membres du CEPED participant au projet
- Valéry Ridde responsable
- Sofia Meister , coordinatrice
- Annabel Desgrées du Loû
- FRANCESCHIN Lucas, coordinateur en VIA
- GOUDET Jean-Marc, post-doc
- CLECH Lucie, post-doctorante, co-coordinatrice
Membres extérieurs au CEPED participant au projet
- Nathalie Lamaute-Brisson, experte indépendante
- Daniel Henrys, expert indépendant
- Dominique Mathon, experte indépendante
- Malabika Sarker, BRAC University, Bangladesh
- Patrick Attié, Higher School of Infotronics, Haïti
- Ben Manson Toussaint, Higher School of Infotronics, Haïti
- Emmanuel Bonnet, UMR Résiliences, France
- Manuela De Allegri, University of Heidelberg, Allemagne
- Tarik Benmarhnia, USCD, Etats-Unis
- Christian Degenais, Université de Montréal, Canada
- Patrick Cloos, Université de Montréal, Canada
- Ludovic Queuille, OPS/OMS, Haïti
Financement
- Agence Nationale de Recherche (ANR)
Résumé
Financé par l’Agence Nationale de Recherche dans le cadre de l’appel présidentiel « Make Our Planet Great Again » (MOPGA), ClimHB est un projet de recherche appliquée et interdisciplinaire en sciences sociales et santé publique. Il a pour objectif d’analyser les capacités et les vulnérabilités des systèmes de santé en Haïti et au Bangladesh, au prisme des flux migratoires liés aux changements climatiques. Ce programme de recherche aspire à étudier, empiriquement, la résilience des systèmes de santé, objet de recherche émergent en santé mondiale.
Le changement climatique entraîne des perturbations environnementales conséquentes, qui rendent les conditions de vie de la population plus difficiles ou impossibles dans certaines zones données. Ces perturbations conduisent des segments de la population à prendre la décision de migrer. En raison de leurs situations géographiques, leurs topologies et contextes sociodémographiques, le Bangladesh et Haïti sont deux des pays les plus exposés au changement climatique. Une partie du Bangladesh est située à une très faible altitude et menacée par la montée du niveau des eaux. Sa capitale Dacca est une mégalopole dont l’urbanisation galopante en fait une des villes les plus densément peuplées et pauvres du monde. En Haïti, l’exode rural s’accroît et expose la population par exemple à l’accumulation de déchets non traités et à l’insuffisance de sanitaires.
À travers l’étude de l’accès aux soins, des parcours et de l’état de santé des migrant.e.s et des populations hôtes, et des ressources des systèmes de santé (infrastructures, financements, fonctionnement, ressources humaines et intégration au système politique), cette étude aspire à contribuer à la réflexion globale sur les impacts des migrations dites climatiques sur la santé publique, mais également à identifier des leviers d’action opérationnels pour permettre une meilleure adaptation de systèmes de santé vulnérables aux risques induits par les migrations.
Mots-Clés
Migrations ; changement climatique ; système de santé ; résilience.
Zone géographique
Bangladesh (Dacca, Begunbari, Tejgaon Thana), Haïti (Port-au-Prince, Grande Anse)
Calendrier
Début : février 2019
Fin : février 2023
Contact
valery.ridde
sofia.meister
Résultats et valorisation
Publications
Thèmes
- Axe 1 Santé mondiale : crises, politiques, interventions
- Bangladesh
- Haïti
- Crise
- Migration de retour
- Migration forcée
- Migration internationale
- Réfugiés
- Santé publique
- Trajectoires
- Vulnérabilité
- Amérique latine
- Asie