Responsables scientifiques
- BAJOS Nathalie INSERM
Partenariat
- IRD, LPED Marseille, France
- INED, Paris, France
- Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP), Ouagadougou.
- Health Research Unit (HRU) Ministère de la santé, Accra, Ghana.
- Institut Supérieur d’Économie Appliqué (INSEA), Rabat, Maroc
- SAREGE, Dakar, Sénégal.
- Département de Démographie à l’Université de Louvain La Neuve, Belgique.
- Center for Population Studies, London School of Hygiene and Trompical Medicine , London, UK.
Membres du CEPED participant au projet
- GUILLAUME Agnès Coordination scientifique
Financement
- INCODEV -Union Européenne
Résumé
Introduite sur le marché dès la fin des années 1990, la contraception d’urgence (CU) constitue, un mode de contraception de rattrapage pour les femmes ayant un rapport sexuel, non ou mal protégé, et qui ne veulent pas avoir d’enfant. Composée exclusivement de progestérone, la CU ne présente pas de contre-indication médicale et peut être délivrée en vente libre dans les pharmacies, ce qui permet de pallier les difficultés d’accès aux structures de santé auxquelles sont confrontées certaines femmes.
Mal connue du grand public, la CU soulève de nombreuses réticences liées essentiellement à la crainte d’une incitation à une sexualité incontrôlée chez les jeunes et à la peur d’une utilisation abusive de cette méthode. En outre, elle est souvent associée, à tort, à une méthode abortive, alors que son principal mécanisme d’action est de bloquer ou de retarder l’ovulation. Elle représente pourtant un moyen efficace pour réduire le nombre des grossesses non désirées et des avortements clandestins.
Ce programme étudie les conditions de diffusion de la contraception d’urgence et sa place parmi les autres modes de contraception disponibles sur le marché. Pour ce faire, nous proposons d’analyser les difficultés auxquelles les femmes sont confrontées dans la gestion quotidienne de leur fécondité et de leur contraception. L’étude se déroule dans 4 grandes villes africaines Dakar (Sénégal), Accra (Ghana), Ouagadougou (Burkina Faso) et Rabat (Maroc).
Mots-Clés
Contraception d’urgence, contraception, sexualité, genre.
Zone géographique
Sénégal (Dakar), Burkina Faso (Ouagadougou), Ghana (Accra), Maroc (Rabat).
Calendrier
2006-2010, projet en phase de valorisation