Responsables scientifiques
- BEAUCHEMIN Cris (CEPED)
Partenariat
- Centre de Recherche en Démographie et Société, Université Catholique de Louvain-la-Neuve (BE)
- Socio-Demographic Research Group, Department of Political and Social Sciences, Universitat Pompeu Fabra (ES)
- Research Group on Demographic Dynamics, Consejo Superior de Investigaciones Científicas (ES)
- Centre for Migration Studies (CMS), University of Ghana (Ghana)
- Forum Internazionale ed Europeo di Ricerche sull’ Immigrazione (FIERI) (IT)
- The Department of Technology and Society Studies (TSS), University of Maastricht (NL)
- Département des sciences de la population et du développement (DSPD), Université de Kinshasa (RDC)
- Sussex Centre for Migration Research (SCMR), University of Sussex (UK)
Membres du CEPED participant au projet
Financement
- Commission Européenne, 7e PCRD
- Institut National d’Etudes Démographique (INED)
- AFD (Agence Française du Développement)
- Conseil régional d’Ile de France ( « programme PICRI » et bourse post-doctorale)
- Fonds de solidarité prioritaire (FSP) - Programme de Recherche « Migrations internationales, recompositions territoriales et développement des pays du Sud »
- Agence Nationale de la Recherche (ANR) - Programme « Jeunes chercheurs »
Résumé
Le projet MAFE vise à produire des données quantitatives représentatives permettant d’appréhender à la fois la circulation des migrants et l’impact des migrations dans le pays d’origine. Ce projet entend s’appuyer sur un raisonnement comparatif dans le but de dépasser le stade des études de cas. Il porte sur 3 pays africains (le Sénégal, le Congo et le Ghana) et sur 7 pays européens (France, Espagne, Italie, Belgique, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Allemagne). Trois axes de comparaison prioritaires ont été identifiés.
(1) La première composante porte sur les causes de la migration ou plutôt sur « les logiques migratoires ». Il s’intéressera tout spécialement aux migrations de retour ou, plus généralement, aux différentes modalités de circulation. Les deux axes suivants abordent les conséquences de la migration dans les pays de départ.
(2) la composante « Migrations internationales et développement urbain » s’intéresse à un domaine géographique particulier : les grandes villes, qui apparaissent désormais comme des lieux privilégiés d’investissement des migrants internationaux.
(3) La composante « Pratiques migratoires et mutations sociales » s’intéresse aux transformations sociales induites par les migrations internationales. Il vise en particulier à étudier les articulations entre trajectoires migratoires et construction de la famille. En matière de méthode de collecte, MAFE consiste en une intégration des principes de l’ethnosurvey, développés pour étudier les migrations entre Amérique Latine et USA (cf. Doug Massey, expérience du Mexican Migration Project), et des savoir-faire acquis en matière d’enquête biographique dans le monde francophone. En bref, le projet devrait nous permettre de disposer :
(1) d’échantillons transnationaux (portant à la fois sur les pays de départ et sur les pays de destination),
(2) de données longitudinales rétrospectives,
(3) des données à plusieurs niveaux (individuelles, familiales, communautaires et nationales).
Mots-Clés
Immigration internationale, Afrique Subsaharienne, transnationalisme, circulation, enquête biographique.
Zone géographique
Sénégal, Ghana, République Démocratique du Congo,
France, Italie, Espagne, Belgique, Royaume-Uni, Pays-Bas.
Calendrier
MAFE Sénégal : 2005 – 2009
MAFE Europe : 2008 – 2012
Contact
Résultats et valorisation
Publications
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Séminaires
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