Responsables scientifiques
- LARMARANGE Joseph, Ceped
- NIANGORAN Serge, PAC-CI
- SILHOL Romain, Imperial College London
Partenaires
- Imperial College London · https://www.imperial.ac.uk/
- PAC-CI (programme ANRS de Côte d’Ivoire) · https://web.pac-ci.org/
- Université Mac Gill · https://www.mcgill.ca/
Membres du Ceped participant au projet
- LARMARANGE Joseph (Chercheurs, Enseignants-Chercheurs, Ingénieurs)
Membres extérieurs au Ceped participant au projet
- NIANGORAN Serge, PAC-CI
- MIAN Anatole, PAC-CI
- MOH Raoul, PAC-CI
- SILHOL Romain, Imperial College London
- BOILY Marie-Claude, Imperial College London
- MAHEU-GIROUX Mathieu, McGill University
Financement
- ANRS | MIE
Résumé
La décision de la nouvelle administration américaine d’interrompre le financement du plan présidentiel d’urgence pour la lutte contre le Sida (PEPFAR), officiellement pour une durée minimale de 90 jours à partir du 20 Janvier 2025, pourrait avoir des effets dévastateurs sur les populations vivant en Afrique de l’Ouest. En effet, ces fonds apportaient une aide vitale, non seulement en finançant plus de la moitié de l’accès au diagnostic et traitement antirétroviral contre le VIH auprès des populations vivant avec le VIH (PVVIH), mais supportait également de nombreux programmes de prévention de l’infection VIH, notamment parmi les populations clés (i.e., les plus touchées par le VIH), comme les travailleuses du sexe (TS) et les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH). Ces financements américains, conjugués aux efforts nationaux des pays d’Afrique de l’Ouest et de la communauté internationale, ont permis de diminuer de moitié le nombre de nouvelles infections et décès dus au VIH entre 2010 et 2023 dans la région.
Afin d’alerter l’opinion et les pouvoirs politiques et scientifiques, il est urgent de
- Comprendre l’impact épidémiologique (nouvelles infections, décès) de l’interruption et ou/arrêt de ce support afin de plaider pour une reprise de l’aide américaine et/ou d’un support européen additionnel ;
- Identifier les activités de prévention et de traitement du VIH dont le maintien doit être considéré comme une priorité afin de minimiser l’impact du retrait PEPFAR ;
- Évaluer quelles populations pourraient être les plus affectées par ce retrait, en s’appuyant sur des données stratifiées par population clé, transmises par des programmes nationaux de lutte nationale contre le sida, ainsi que les organisations non-gouvernementales implémentant ces politiques sur le terrain.
Pour ce projet, nous proposons d’adapter et utiliser le modèle épidémiologique développé dans le projet ATLAS pour simuler le cours de l’épidémie VIH pour la période 1980-2040 (prenant d’abord pour hypothèse contrefactuelle un maintien des activités PEPFAR au cours du temps), comparé à des scenarios de diminution des niveaux de prévention, diagnostic et traitement du VIH au cours de 2025-2040, au sein de chaque pays. Ce modèle a été récemment calibré pour représenter les dynamiques de transmission et contrôle du VIH au cours du temps en Côte d’Ivoire, au Mali et au Sénégal séparément, afin de prédire les dynamiques futures les plus plausibles.
Mots-Clés
Lutte contre le VIH, Pepfar, politiques publiques, modélisations épidémiologiques
Zone géographique (terrains de recherche)
Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal
Calendrier
- 2025
Thèmes
- Axe 1 Santé mondiale : crises, politiques, interventions
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