Axe 3 Savoirs et Marchés au Sud : éducation, technosciences et culture

Transformations sociotechniques, dégradation de l’environnement et asymétries croissantes : l’Amérique latine dans la transition écologique

Axe de rattachement au Ceped : Axe 3 Savoirs et Marchés au Sud : éducation, technosciences et culture

Responsable scientifique du projet au Ceped, l’investigateur principal (le P. I.)

Membres du Ceped participant au projet

Membres extérieurs au Ceped participant au projet

Partenariats dans le pays de recherche

Partenariat sans convention

  • Universidad Central de Venezuela (UCV) : Hebe Vessuri (prof.), Karenia Cordova (prof.), Alexis Mercado (prof.) ; Exyeleth Echarry (prof.) Jorge Luis Uzcategui (Masterant), Isabelle Sanchez (Prof.)

Financement

GRIP, Global Research Institute of Paris (UPCité)

Résumé

Les ruptures technologiques et la crise socio-environnementale actuelles placent l’humanité à un carrefour civilisationnel. D’une part, l’accélération sans précédent du changement technologique sous l’impulsion de technologies convergentes (TIC, biotechnologies, nanotechnologies et sciences de la connaissance) bouleverse les sphères de la production, de la distribution et de la consommation, mais aussi la production et l’utilisation des connaissances, la reproduction sociale, les formes de récréation et de loisir, et même les modes de relation entre les individus et la perception de la réalité. D’autre part, l’accélération des événements climatiques extrêmes témoigne des risques croissants du fonctionnement des systèmes technologiques dominants (Hughes, 1987) - subordonnés à la logique de la croissance continue (Robinson, 2013) - pour l’équilibre des écosystèmes et la continuité de la vie sur la planète.
Les transformations technologiques interagissent considérablement avec les décisions politiques, c’est pourquoi le fonctionnement et la qualité des institutions sont essentiels pour apporter des réponses adéquates à ces défis, une question cruciale parce qu’elle concerne à la fois la production de ressources et les décisions relatives à leur utilisation mondiale, nationale ou locale. Cela a des implications importantes pour les politiques de développement, souvent déterminées au niveau mondial, qui accentuent les asymétries entre les pays et même entre les régions au sein d’une même nation.
Le défi pour la recherche réside dans le fait qu’en Amérique latine et dans les Caraïbes, en plus de conduire à la marchandisation des besoins de base, ces transformations technologiques limitent l’accès aux conditions naturelles de reproduction de la vie, qui sont déjà affectées par la crise écologique. Directement ou indirectement liées à la transition, elles accentuent les asymétries, augmentent la fragmentation territoriale, dégradent les écosystèmes et aggravent l’exclusion sociale.
Trois questions se posent alors : comment les transformations socio-techniques liées à la transition écologique affectent-elles la situation socio-environnementale des pays de la région ; quel rôle jouent les institutions dans l’amélioration ou la détérioration des conditions socio-environnementales et comment affectent-elles les modes de vie et de production traditionnels ; enfin, quelles réponses sociales et politiques sont générées en réaction à ces processus ?

Mots-Clés

Transformations sociotechniques, Transition écologique, Amérique latine, Extractivismes, Résistances

Zones géographiques

Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Honduras, Venezuela

Calendrier

  • Début du projet : Juin 2024
  • Fin du projet : Juin 2025

Résultats et valorisation

Colloques : CEISAL 2025 ; les 24heures du GRIP, novembre 2024

Thèmes