Axe de rattachement au Ceped : Axe 3 Savoirs et Marchés au Sud : éducation, technosciences et culture
Responsable scientifique du projet au Ceped, l’investigateur principal (le P. I.)
Membres du Ceped participant au projet
- GEORGES Isabel
- BRUNOT Stéphanie, doctorante
Membres extérieurs au Ceped participant au projet
- ROUX Hélène, chercheuse, coordinatrice GT CLACSO
- CHAVEZ Henry, post-doctorant
Partenariats dans le pays de recherche
Partenariat sans convention
- Universidad Central de Venezuela (UCV) : Hebe Vessuri (prof.), Karenia Cordova (prof.), Alexis Mercado (prof.) ; Exyeleth Echarry (prof.) Jorge Luis Uzcategui (Masterant), Isabelle Sanchez (Prof.)
- Consejo Nacional de Investigaciones Científicas y Técnicas (UNPA-CONICET CIT Santa Cruz), Argentine : Alejandro Fabian Schweitzer, (prof.), Omar Arach (prof.), Pamela Degele (chercheuse CONICET)), Brenda Sofía Ponzi (postdoctorante), Leonarda Paola de la Ossa Arias (doctorante).
- Universidade Federal de Parana et Université technologique de Parana, Brésil
Carolina Bagattolli (prof.), Tiago Brandao (prof.), Emmanuel Luiz Flores da Silva (doctorant), Noela Invernizzi (prof.), Josemari Poerschke de Quevedo (postdoctorant), Izzadora Porcote (masterante).
- Universidade Federal de Minas Gerais : Yumi Garcia dos Santos (prof) ; Rafael Cequeira Pinheiro, José Luis Muchanga (post-doctorant) ;
- Universidad de Santiago de Chili : Carolina Rojas-Lasch ; Gabriela Cabaña (post-doctorante) ou Thalles V. Breda (post-doctorant).
Financement
GRIP, Global Research Institute of Paris (UPCité)
Résumé
Les ruptures technologiques et la crise socio-environnementale actuelles placent l’humanité à un carrefour civilisationnel. D’une part, l’accélération sans précédent du changement technologique sous l’impulsion de technologies convergentes (TIC, biotechnologies, nanotechnologies et sciences de la connaissance) bouleverse les sphères de la production, de la distribution et de la consommation, mais aussi la production et l’utilisation des connaissances, la reproduction sociale, les formes de récréation et de loisir, et même les modes de relation entre les individus et la perception de la réalité. D’autre part, l’accélération des événements climatiques extrêmes témoigne des risques croissants du fonctionnement des systèmes technologiques dominants (Hughes, 1987) - subordonnés à la logique de la croissance continue (Robinson, 2013) - pour l’équilibre des écosystèmes et la continuité de la vie sur la planète.
Les transformations technologiques interagissent considérablement avec les décisions politiques, c’est pourquoi le fonctionnement et la qualité des institutions sont essentiels pour apporter des réponses adéquates à ces défis, une question cruciale parce qu’elle concerne à la fois la production de ressources et les décisions relatives à leur utilisation mondiale, nationale ou locale. Cela a des implications importantes pour les politiques de développement, souvent déterminées au niveau mondial, qui accentuent les asymétries entre les pays et même entre les régions au sein d’une même nation.
Le défi pour la recherche réside dans le fait qu’en Amérique latine et dans les Caraïbes, en plus de conduire à la marchandisation des besoins de base, ces transformations technologiques limitent l’accès aux conditions naturelles de reproduction de la vie, qui sont déjà affectées par la crise écologique. Directement ou indirectement liées à la transition, elles accentuent les asymétries, augmentent la fragmentation territoriale, dégradent les écosystèmes et aggravent l’exclusion sociale.
Trois questions se posent alors : comment les transformations socio-techniques liées à la transition écologique affectent-elles la situation socio-environnementale des pays de la région ; quel rôle jouent les institutions dans l’amélioration ou la détérioration des conditions socio-environnementales et comment affectent-elles les modes de vie et de production traditionnels ; enfin, quelles réponses sociales et politiques sont générées en réaction à ces processus ?
Mots-Clés
Transformations sociotechniques, Transition écologique, Amérique latine, Extractivismes, Résistances
Zones géographiques
Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Honduras, Venezuela
Calendrier
- Début du projet : Juin 2024
- Fin du projet : Juin 2025
Résultats et valorisation
Colloques : CEISAL 2025 ; les 24heures du GRIP, novembre 2024
Thèmes
- Axe 3 Savoirs et Marchés au Sud : éducation, technosciences et culture
- Argentine
- Brésil
- Chili
- Colombie
- Honduras
- Venezuela
- Conflit
- Développement durable
- Gouvernance
- Inégalités
- Mondialisation / Internationalisation
- Rapports Nord-Sud
- Amérique latine