Publications des membres du Ceped

2022

2018

  • Assane Igodoe Aissata (2018) « Les politiques publiques sur la scolarisation des filles au Niger », Séminaire EHESS : Politiques publiques, développement et mondialisation dans les pays du Sud : parcours de recherche et approches méthodologiques mars, Paris, France.
  • Assane Igodoe Aissata (2018) « Les femmes au cœur des politiques de scolarisation des filles au Niger » (communication orale), présenté à 3e Colloque international du LARSES : Nouvelles dynamiques en éducation en Afrique de l’Ouest : du préscolaire à l’enseignement supérieur, Ziguinchor, Sénégal.

  • Assane Igodoe Aissata (2018) « Les enseignantes du primaire au Niger: agents de promotion de la scolarisation des filles? », Cahiers de la recherche sur l’éducation et les savoirs, 17, p. 75-95. http://journals.openedition.org/cres/3389.
  • Assane Igodoe Aissata (2018) « La scolarisation des filles au Niger » présenté à Séminaire Anthropologie de l’éducation et des savoirs, novembre, Tours, France.
  • Assane Igodoe Aissata (2018) « Scolarisation des filles et genre : influence des rapports sociaux de sexe sur la scolarisation des filles au Niger », Thèse de doctorat en sociologie, Paris : Université Paris Descartes.
    Résumé : Notre recherche analyse l’influence des rapports sociaux de sexe sur la scolarisation primaire des filles au Niger, à partir d’une enquête qualitative menée dans une région rurale et dans une région urbaine du Niger auprès des acteurs étatiques des politiques publiques, d’enseignant-e-s et de parents. En 2015-2016, le taux brut de scolarisation primaire s’établissait à 82,1 % pour les garçons contre 70,2 % pour les filles. Cet écart de scolarisation entre les filles et les garçons est plus ou moins important selon les régions et entre les milieux urbain et rural. Dans ce contexte, l’État nigérien tente de promouvoir la scolarisation des filles en favorisant l’implication des femmes dans les actions publiques notamment à travers la mise en place des points focaux SCOFI, la création des Associations des mères éducatrices dans les écoles ou encore en voulant affecter davantage d’enseignantes dans les zones rurales où la scolarisation des filles est la plus faible. Par ailleurs, nos enquêtes révèlent que l’adhésion des parents à la scolarisation des filles repose en partie sur leurs représentations de l’influence de l’instruction sur les rôles sociaux de mère et d’épouse qu’ils souhaitent que leurs filles investissent de façon prioritaire. En ville, les parents sont favorables à la scolarisation des filles parce qu’elle permettra l’insertion économique de ces dernières et favorisera, entre autres, la participation financière des filles à leur futur foyer. Par contre, dans les villages, certains des parents enquêtés rejettent la scolarisation des filles, parce qu’ils craignent les effets subversifs de l’école sur les valeurs qu’ils souhaitent que leurs filles acquièrent et sur les comportements futurs de ces dernières. À l’école également, les représentations des enseignant-e-s sur l’importance de l’instruction féminine ou encore les tâches qu’ils confient à leurs élèves se différencient selon le sexe de ces derniers. Ainsi, les attitudes des enseignants et des enseignantes, tout en étant favorables à la scolarisation des filles, s’inscrivent aussi dans une perspective de genre.

2016

2014

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