Publications des membres du Ceped

2022

Article de colloque
  • DeBeaudrap Pierre, Kabore F., Setha L., Tegbe J., Doukoure B., Segeral O., Jaquet A., Petignat P., Clifford G. et Horo A. (2022) « Evaluation of screening algorithms based on HPV testing with partial genotyping for the prevention of cervical cancer among HIV-infected women in resource-limited countries: results of the ANRS 12375 study » (communication orale), présenté à AIDS 2022, Montreal, Canada.
  • Debeaudrap Pierre, Kaboré F., Setha L., Tegbe J., Doukoure B., Segeral O., Jaquet A., Petignat P., Clifford G. et Horo A. (2022) « Évaluation de stratégies de dépistage du cancer du col avec test HPV et triage chez les femmes vivant avec le VIH dans des contextes à ressources limitées : résultats de l’étude ANRS 12375 » (communication orale), présenté à AFRAVIH, Marseille, France.
  • Dia Hamidou (2022) « Les mobilités des étudiants africains » (communication orale), présenté à La reconfiguration des mobilités des étudiants d'Afrique dans et hors du continent, Dakar.
  • Dia Hamidou et Pilon Marc (2022) « La démographie des religions au Sénégal » (communication orale), présenté à Séminaire final DEMORELAF, Paris.
  • Duchesne Véronique (2022) « Professionnalisation de la "médecine traditionnelle africaine" : enjeux et défis » (communication orale), présenté à Ethnomédecines et tradipraticiens face au Covid19, Marrakech, Maroc.

  • Duchesne Véronique (2022) « Expériences africaines de l’infertilité » (communication orale), présenté à Colloque de la SHN-Quand l'enfant ne vient pas .. L'infertilité des couples d'hier à aujourd'hui, Namur, Belgique. https://societe-histoire-naissance.fr/?p=428#:~:text=Date%20%3A%2018%20et%2019%20novembre,FEMMES%2C%20NAMUR%20(Belgique).&text=De%20tout%20temps%2C%20hier%20comme,m%C3%A9decine%2C%20pour%20l'%C3%89tat.
  • Duchesne Véronique et Pilon Marc (2022) « Les enjeux scientifiques d’une approche statistique des religions en Afrique à partir des sources de données démographiques : le défi de l’interdisciplinarité » (communication orale), présenté à 7e Rencontres des Etudes Africaines en France, Toulouse.
  • Etoundi N., Assoumou N., Tegbe J., Abouo F., Diallo Z., Tanon A., Coffie P. et Debeaudrap Pierre (2022) « Comorbidités, fonctionnement physique et social et activité physique chez des adultes de plus de 40 ans avec et sans infection par le VIH en Côte d’Ivoire : une étude comparative (VIRAGE) » (communication orale), présenté à AFRAVIH, Marseille, France.
  • Hagège Meoïn et Pourette Dolorès (2022) « Pratiques autour du cancer du col : regards croisés à partir d’enquêtes qualitatives à La Réunion et à Mayotte » (communication orale), présenté à ONCOTOM. 11ème Congrès de cancérologie des départements & régions d’outre-mer, La Saline, La Réunion.
  • Kouassi Arsène Kra, Simo Fotso Arlette, N'Guessan Kouassi Noël, Geoffroy Olivier, Younoussa Sidibé, Kabemba Odé Kanku, Dieng Baidy, Ndeye Pauline Dama, Rouveau Nicolas, Maheu-Giroux Mathieu, Boilly Marie-Claude, Silhol Romain, d'Elbée Marc, Vautier Anthony, Larmarange Joseph et équipe ATLAS (2022) « Atteindre les populations clés et périphériques : une enquête téléphonique auprès des utilisateurs d'autotests de dépistage du VIH en Afrique de l'Ouest » (communication orale (poster discuté #PJ321), présenté à AFRAVIH, Marseille.
    Résumé : Objectifs En Afrique de l'Ouest, les stratégies communautaires ciblant les populations clés (PC) telles que les travailleuses du sexe (TS) et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) ont considérablement amélioré leur accès au dépistage du VIH. Cependant, il demeure difficile d’atteindre une partie de ces populations (TS occasionnelles, HSH « cachés ») et leurs réseaux (pairs, partenaires sexuels, clients). Les kits d'autodépistage du VIH (ADVIH) peuvent être distribués aux PC pour leur usage personnel mais également pour une distribution secondaire à leurs pairs, partenaires et proches. Depuis 2019, le programme ATLAS met en œuvre une telle stratégie en Côte d'Ivoire, au Mali et au Sénégal, notamment auprès des TS et des HSH. Matériels et Méthodes Afin de préserver la confidentialité et l’anonymat que procure l’ADVIH tout en documentant le profil des utilisateurs, une enquête téléphonique a été réalisée. Entre mars et juin 2021, des dépliants ont été distribués avec les kits d’ADVIH, invitant les utilisateurs à appeler un numéro de téléphone de manière anonyme et gratuite (avec une incitation de 2000 CFA de crédit téléphonique). Chaque dépliant comportait un numéro de participation unique permettant d'identifier anonymement le canal de distribution. Résultats Au total, 1305 participants ont été recrutés dans le canal de distribution TS et 1100 dans celui HSH dans les trois pays, sur un total de 44 598 kits d’ADVIH distribués (taux de participation : 5,4%). 69% ont reçu leur kit d’un pair-éducateur ou d’un agent de santé, et 31% l'ont reçu d'un ami (17%), partenaire sexuel (7%), parent (6%) ou collègue (1%). Pour les ADVIH distribués via les TS, 48% des participants étaient des hommes, et pour ceux via les HSH, 9% étaient des femmes. Ceci montre la capacité de l'ADVIH à atteindre les partenaires sexuels des PC et les clients des TS. Seuls 50% des participants masculins du canal de distribution HSH ont déclaré à l’enquêteur avoir déjà eu des rapports sexuels avec un homme. Un tiers des participantes du canal de distribution TS et 45% des participants masculins du canal HSH étaient des primo-testeurs. Les proportions de ceux dont le dernier test VIH remontait à plus d'un an étaient respectivement de 24% et 14%. Ces proportions sont plus élevées que celles observées dans des enquêtes menées auprès de TS et de HSH dans les mêmes pays. Une enquête complémentaire (rappels téléphoniques) a été menée auprès de celles et ceux ayant rapporté un test réactif afin de documenter le lien vers la confirmation et les soins. Les résultats de ces rappels seront disponibles début 2022. Conclusion L'ADVIH est une offre complémentaire permettant d’augmenter l’accès au dépistage des PC peu atteintes via les stratégies conventionnelles. La distribution secondaire des ADVIH est faisable et acceptable. Elle a le potentiel d'atteindre, au-delà des populations-clés elles-mêmes, d’autres populations périphériques et vulnérables au VIH.
  • Ky-Zerbo Odette, Desclaux Alice, Vautier Anthony, Boye Sokhna, Gueye Papa Alioune, Rouveau Nicolas, Maheu-Giroux Mathieu, Kouadio Alexis Brou, Camara Cheick Sidi, Sow Souleymane, Geoffroy Olivier, Kabemba Odé Kanku, Keita Abdelaye, Ehui Eboi, Ndour Cheick Tidiane, Larmarange Joseph et équipe ATLAS (2022) « Utilisation et redistribution de l’autodépistage du VIH parmi les populations clés et leurs réseaux en Afrique de l’Ouest : pratiques et expériences vécues dans le projet ATLAS » (communication orale #CO8.1), présenté à AFRAVIH, Marseille.
    Résumé : Objectifs L’autodépistage du VIH (ADVIH), notamment la distribution dans les réseaux des personnes en contact avec des programmes de prévention (distribution secondaire), permet de rejoindre des personnes ayant faiblement accès au dépistage. Dans le cadre du projet ATLAS, une analyse des pratiques d’utilisation et de redistribution de l’ADVIH parmi les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes (HSH), les travailleuses du sexe (TS), les usagers de drogues (UD) et leurs partenaires a été réalisée en Côte d’Ivoire, au Mali et au Sénégal. Matériels et Méthodes Une enquête qualitative a été conduite de janvier à juillet 2021. Des entretiens face-à-face et par téléphone ont été réalisés avec des utilisateurꞏtrices de l’ADVIH identifiéꞏes par (i) des pairsꞏes éducateurꞏtrices HSH, TS et UD ou (ii) via une enquête téléphonique anonyme. Résultats Au total 80 personnes ont été interviewées (65 en face-à-face, 15 par téléphone). À la première utilisation, la majorité a réalisé l’ADVIH sans la présence d’unꞏe professionnelꞏle (2/3). Ils l’ont justifié par la facilité de réalisation de l’ADVIH et l’existence d’outils de supports. La majorité a redistribué des kits d’ADVIH à des partenaires sexuelsꞏles, pairꞏes/amiꞏes, clients pour les TS et d’autres types de relations sans difficulté majeure. Leur motivation commune était l’intérêt de la connaissance du statut VIH pour l’utilisateurꞏtrice finalꞏe. Cependant vis-à-vis des partenaires sexuelsꞏles et des clients des TS, il s’agissait surtout de s’informer du statut de ce/cette dernier-ère pour décider des mesures préventives à adopter. Les réactions des utilisateurꞏtrices secondaires étaient majoritairement positives parce que ce nouvel outil répondait à une attente liée au besoin de connaître leur statut VIH, certainꞏes n’ayant par ailleurs jamais fait de dépistage VIH. Quelques cas de refus ont été rencontrés, surtout de la part des clients occasionnels pour les TS. Un cas de violence physique de la part d’un client a été rapporté. Les raisons de non-proposition de l’ADVIH à son réseau variaient suivant les catégories de populations clés et les utilisateurꞏtrices secondaires. Les trois populations clés, surtout les UD, ont rapporté des craintes de réactions négatives de certainꞏes partenaires sexuelsꞏles. Les HSH et les UD en ont moins distribué à leurs pairꞏes/amiꞏes par rapport aux partenaires sexuelꞏles parce qu’ils/elles estimaient que ceux/celles-ci étaient dans les mêmes réseaux de distribution des kits d’ADVIH et en avaient donc déjà reçus. Chez les TS, l’ADVIH était moins souvent proposé aux clients et aux partenaires qui acceptaient l’utilisation du préservatif. Conclusion Les résultats montrent une bonne acceptation de l’ADVIH tant en distribution primaire que secondaire. La redistribution de l’ADVIH dans les réseaux des populations clés peut permettre d’accroitre l’accès au dépistage parmi les populations peu dépistées, sans répercussion négative pour les personnes qui le proposent.

  • Lafay Marina et Georges Fanny (2022) « Photos de profil et militantes des facebookers pro Azawad » (communication orale), présenté à Actes du colloque La question berbère depuis 1962 Amnésie, renaissance, soulèvements. https://hal.science/hal-03348398.

  • Lange Marie-France, Lewaurier Thibaut et Locatelli Rita (2022) « L’impact de la privatisation sur les enseignants dans les pays francophones d’Afrique subsaharienne » (communication orale), présenté à Les webinaires du ReFPE. https://refpe.org/webinaires/.
    Résumé : Présentation des principaux résultats d’une étude commissionnée par le Rapport mondial de suivi sur l’éducation de l’UNESCO dans le cadre de l’élaboration du rapport 2021/22 sur les acteurs non étatiques dans l’éducation. À travers l’analyse des données officielles disponibles et des recherches récentes développées sur les enseignants de l’éducation non étatique dans les pays d’Afrique francophone, cette étude a abordé cinq grands thèmes : la certification et la réglementation, le type de recrutement, la qualité de l’enseignement, le dialogue social, et la professionnalisation.

  • Larmarange Joseph (2022) « Autodépistage du VIH en Afrique de l’Ouest : recherches et leçons apprises du projet ATLAS en Côte d'Ivoire, Mali et Sénégal » (communication orale (webinaire), présenté à Webinar QuanTIM, Marseille. https://hal.ird.fr/ird-03907553.
    Résumé : Le programme ATLAS, coordonné par un symposium Solthis / IRD et financé par Unitaid, a visé la promotion et le déploiement de l'autodépistage du VIH (ADVIH) en Afrique de l'Ouest. Il a été mis en oeuvre entre 2019 et 2021 en Côte d'Ivoire, au Mali et au Sénégal avec les ministères de la santé des trois pays et une trentaines de partenaires. Près de 400 000 autotests ont été distribués par plus de 1400 agents formés (pairs-éducateurs et soignants). Les autotests de dépistage peuvent être remis aux personnes pour leur propre usage (distribution primaire) ou pour qu'elles les redistribuent à leurs partenaires et connaissances (distribution secondaire). Compte tenu du contexte épidémiologique ouest-africain (épidémies mixtes), ATLAS a intégré la distribution secondaire comme une composante cruciale. L'objectif de la distribution secondaire est de fournir l’ADVIH au-delà des contacts primaires atteints par les professionnels de la santé et les pairs éducateurs lors de la distribution primaire. Ces contacts secondaires sont souvent des membres des populations clés qui sont plus difficiles à engager dans la prévention du VIH, ainsi que d'autres populations vulnérables périphériques. Cette spécificité de l’ADVIH implique que les bénéficiaires (utilisateurs finaux) de l’ADVIH ne sont pas limités aux contacts primaires. Plusieurs volets de recherche en vue d'une évolution multidimensionnelle ont été menés dans ATLAS (enquêtes qualitatives, enquête par téléphone auprès des utilisatrices et utilisateurs, recueil des coûts, modélisation épidémiologique). Dans cette présentation, nous présenterons les principaux résultats de recherche et montrerons que la distribution secondaire est faisable, acceptable, coût-efficace et permets d'atteindre, au-delà des populations clés, des populations vulnérables qui n'avaient pas/peu accès au dépistage du VIH.

  • Larmarange Joseph (2022) « Santé sexuelle des HSH et des TS à l'international » (communication orale (session plénière), présenté à 23e Congrès de la Société Française de Lutte contre le Sida, Paris. https://congres-sfls.fr/.

  • Larmarange Joseph (2022) « Self-Testing, Empowerment and Self-Care: perspectives from lessons learned in implementing HIV self-testing in West Africa » (communication orale (symposium SA019), présenté à 24th International AIDS Conference, Montreal. https://programme.aids2022.org/Programme/Session/107.
  • Larmarange Joseph (2022) « Santé sexuelle : un enjeu au-delà des infections » (communication orale (session plénière), présenté à AFRAVIH, Marseille.

  • Larmarange Joseph (2022) « Autodépistage du VIH en Afrique de l’Ouest : programme ATLAS, premier bilan et quelles suites » (communication orale), présenté à 16e journées scientifiques IMEA IRD SPILF, Paris. https://www.imea.fr/.

  • Larmarange Joseph (2022) « Atteindre les populations périphériques en Afrique de l’Ouest : autodépistage du VIH et distribution secondaire » (communication orale), présenté à Congrès National des Internes de Santé Publique, Caen. https://clisp.fr/cnisp2022.
  • Larmarange Joseph (2022) « Faut-il évaluer les prises de risque avant de proposer un test VIH ? » (communication orale #ML12.2), présenté à AFRAVIH, Marseille.

  • Larmarange Joseph (2022) « Production et utilisation des connaissances : de quoi a-t-on besoin pour la mise à l’échelle ? » (communication orale), présenté à Journée AFD/Solthis : Du projet pilote à la généralisation d'une innovation en santé, l'art délicat du passage à l'échelle, Paris. https://www.solthis.org/fr/event/journee-de-reflexion-du-projet-pilote-a-la-generalisation-dune-innovation-en-sante-lart-delicat-du-passage-a-lechelle/.
  • Larmarange Joseph et équipe ATLAS (2022) « Autodépistage du VIH en Afrique de l’Ouest : Synthèse des résultats des recherches menées dans ATLAS » (communication orale (symposium ATLAS), présenté à AFRAVIH, Marseille.
  • Larzillière Pénélope (2022) « Politique globale des engagements artistiques : au-delà des soulèvements arabes » (communication orale), présenté à Artistes sous surveillance, artistes en guerre dans l’espace postsoviétique, séminaire de Françoise Daucé et Gilles Favarel-Garrigues à l'EHESS, Paris.
  • Leservoisier Olivier (2022) « Discutant des communications de Samuel Lempereur (LAMC), « La terre demande l’histoire”. Mariages, terres et post-esclavage dans le sud du Bénin » et David Jabin (LESC), « Maîtres et esclaves en Amazonie : les relations serviles chez les Yuqui de Bolivie » » (communication orale), présenté à Séminaire Recherches contemporaines sur l’Afrique et ses diasporas, Musée du Quai Branly, Paris.
  • Leservoisier Olivier (2022) « Présentation du numéro de Politique africaine consacré au thème “Migrations et mobilités de classe” » (communication orale), présenté à , Ceped, Paris.

  • Meyer Jean-Baptiste, Ravalihasy Andrainolo, Pilon Marc, Giraud Gregory et Kim Hyunjee (2022) « Explorer l'avenir pour une université africaine durable : expansion de la jeunesse et universalisation de l'enseignement supérieur » (communication orale), présenté à Unesco World Higher Education Conference2022, Barcelone, Espagne. https://whec2022.net/resources/EXPLORER%20L%20AVENIR%20POUR%20UNE%20UNIVERSITE%20AFRICAINE%20DURABLE%20-%20IRD.pdf.
    Résumé : L’Afrique est la région où le taux d’inscription dans l’enseignement supérieur est le plus bas du monde. C’est aussi celle où la population des 20 à 25 ans, potentiellement étudiante, croîtra le plus dans les années à venir. Conformément aux ODD, la tendance à un rattrapage des moyennes mondiales d’entrée à l’université devrait se réaliser. C’est déjà le cas en Afrique septentrionale mais reste en devenir pour la partie sub-saharienne. Des projections établies par notre équipe de recherche permettent de représenter l’expansion de l’enseignement supérieur sous différentes hypothèses. Toutes révèlent qu’une pression considérable pèsera sur le secteur à court ou moyen terme (ODD 2030 et Agenda 2063 de l’Union Africaine). Comment y faire face ? La crise de la pandémie introduit une disruption dans cette situation déjà tendue. Paradoxalement, elle révèle pourtant une résilience systémique et des adaptations qui sont autant de solutions virtuelles (au double sens de potentielles/numériques) aux colossaux enjeux de la massification.

  • Meyer Jean-Baptiste, Ravalihasy Andrainolo, Pilon Marc, Giraud Grégory et Kim Hyunjee (2022) « Exploring the future for a sustainable african university : youth expansion and universal higher education » (communication orale), présenté à World Higher Education conference. https://hal.ird.fr/ird-03692394.
    Résumé : Produit ouvert de connaissance Dans le cadre de la Conférence mondiale de l'UNESCO sur l'enseignement supérieur (WHEC2022) Section de l'enseignement supérieur de l'UNESCO| Division de l'éducation 2030
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  • Nouaman Marcellin, Coffie Patrick A, Plazy Mélanie, Becquet Valentine, Agoua Aline, Zébago Clémence, Dao Hervé, Larmarange Joseph, Eholié Serge et ANRS 12381 PRINCESSE study group (2022) « Prevalence and incidence of sexually transmitted infections in a cohort of female sex workers in San Pedro, Côte d'Ivoire (ANRS 12381 PRINCESSE) » (poster), présenté à 24th International AIDS Conference, Montreal. https://programme.aids2022.org/Abstract/Abstract/?abstractid=6713.
    Résumé : BACKGROUND: The ANRS 12381 PRINCESSE study is an interventional single-arm cohort. Participants recruitment started in November 2019. The study aimed to evaluate a comprehensive and community-based care offer among FSWs aged '¥ 18 years in the San Pedro area. METHODS: Care services included quarterly syndromic screening for STIs, as well as vaginal and anal swabs for the screening of chlamydia trachomatis (CT) and neisseria gonorrhoea (NG) by polymerase chain reaction (PCR) at M0, M12 and M24. At the same visits, identification of dysplasias and precancerous lesions of the cervix was performed by visual inspection after applying acetic acid and Lugol's iodine. STIs were managed according to the national algorithm. We describe (i) the characteristics of cervical lesions as well as the prevalence of STIs (syndromic and PCR) and associated symptoms and (ii) the incidence of syndromic STIs during follow-up. RESULTS: In November 2021, 372 FSWs were included. The median age was 29 years, 34% had never been to school, 56% were Ivorian, and the median duration of sex work was 2 years. At inclusion, 4.7% [95% confidence interval: 2.8-7.5] had cervical lesions with 3.5% leukoplakia and 2.2% haemorrhagic cervical junction zone. The prevalence of syndromic STIs was 17.2% [13.0-22.6]; associated clinical signs were vaginal discharge (13.7%), vaginal ulceration (2.1%), lower abdominal pain (4.3%) and cervical inflammation (2.6%). The prevalence of anovaginal CT and NG were 8.7% [6.2- 12.1] and 10.4% [7.6- 13.9], respectively; clinical signs were found in 2.4% of CT-positive and 12.2% of NG-positive FSWs. Most FSWs with syndromic STIs did not have CT or NG infection. During the follow-up, 82 cases of syndromic STIs were observed per 209 person-years, i.e. an incidence of 39.1% [31.1- 49.0]. PCR data at M12 and M24 are being consolidated and will allow estimating the incidence of CT and NG. CONCLUSIONS: A high prevalence and incidence of syndromic STIs were observed among FSWs, highlighting the importance and the interest of a regular follow-up. The results also showed the predominantly asymptomatic nature of STIs discovered by PCR in this at-risk population and, therefore, the importance of coupling syndromic screening and PCR analyses.
  • Nouaman Marcellin, Coffie Patrick, Plazy Mélanie, Becquet Valentine, Agoua Aline, Zebago Clémence, Zonhoulou Dao Hervé, Eholie Serge, Larmarange Joseph et ANRS 12381 PRINCESSE study group (2022) « Prévalence et incidence des infections sexuellement transmissibles dans une cohorte de travailleuses du sexe à San Pedro, Côte d’Ivoire (Projet ANRS 12381 Princesse) » (communication orale #CO5.3), présenté à AFRAVIH, Marseille.
    Résumé : Objectifs Estimer la prévalence et l’incidence des infections sexuellement transmissibles (IST) chez des travailleuses du sexe (TS) en Côte d’Ivoire Matériels et Méthodes Le projet ANRS 12381 Princesse est une cohorte interventionnelle mono-bras, dont les inclusions ont débuté le 26/11/2019 visant à évaluer une offre de soins globale et communautaire auprès des TS de ≥ 18 ans dans la région de San Pedro. L’offre de soins comprend un dépistage syndromique trimestriel des IST, ainsi que des prélèvements vaginaux et anaux à la recherche de chlamydia trachomatis (CT) et de neisseria gonorrhée (NG) par polymerase chain reaction (PCR) réalisés à M0, M12 et M24. A ces mêmes visites, la recherche de lésions dysplasiques et/ou précancéreuses du col de l’utérus est effectuée par inspection visuelle après application d’acide acétique et de Lugol. En cas de diagnostic positif, les TS sont prises en charge selon l’algorithme national ou référées en cas de complications. Nous décrivons ici i) les caractéristiques des lésions du col ainsi que la prévalence des IST (syndromiques et par PCR) et des symptômes associés et ii) l’incidence des IST syndromiques au cours du suivi. Résultats Au 27/11 2021, 372 TS étaient incluses. L’âge médian était de 29 ans (Intervalle interquartile (IIQ) : 24 – 35), 125 (33,6%) n’avaient jamais été scolarisées, 210 (56,0%) étaient ivoiriennes et l’ancienneté médiane dans le travail de sexe de 2ans (IIQ= 0 – 5). A l’inclusion, 4,7% [Intervalle de confiance à 95% : 2,8- 7,5] présentaient des lésions du col avec 3,5% de leucoplasies et 2,2% de zone de jonction du col hémorragique. La prévalence des IST syndromiques était de 17,2% [13,0 - 22,6] ; les signes cliniques associés étaient des écoulement vaginaux (13,7%), des ulcérations vaginales (2,1%), des douleurs abdominales basses (4,3%) et l’inflammation du col de l’utérus (2,6%). Les prévalences de CT et de NG ano-vaginales étaient respectivement de 8,7% [6,2- 12,1], et 10.4% [7,6- 13,9] ; la présence de signes cliniques a été retrouvée chez 2,4% des TS diagnostiquée positives au CT et chez 12,2% chez celles positives à NG. La majorité des TS avec une IST syndromique n’avaient pas d’infection à CT ni à NG. Au cours du suivi, 82 cas d’IST syndromiques ont été observés pour 209 personnes-année, soit une incidence de 39,1% [31,1- 49,0]. Les données PCR à M12 et M 24 sont en cours de consolidation et permettront l’estimation des incidences respectives de CT et NG début 2022. Conclusion Cette étude montre une prévalence élevée et une forte incidence des IST syndromiques parmi les TS de la cohorte Princesse, soulignant l’importance et l’intérêt d’un suivi régulier. Les résultats montrent également le caractère majoritairement asymptomatique des IST découvertes par PCR dans cette population à risque, et donc l’importance de coupler le dépistage syndromique et les analyses de PCR.

  • Plazy Mélanie, Nouaman Marcellin, Becquet Valentine, Agoua Aline, Zébago Clémence, Dao Hervé, Coffie Patrick A, Eholié Serge, Larmarange Joseph et ANRS 12381 PRINCESSE study group (2022) « Delays to PrEP initiation among female sex workers in Côte d'Ivoire (ANRS 12381 PRINCESSE project) » (poster), présenté à 24th International AIDS Conference, Montreal. https://programme.aids2022.org/Abstract/Abstract/?abstractid=6824.
    Résumé : BACKGROUND: To describe the delays to initiation of oral pre-exposure prophylaxis (PrEP) among female sex workers (FSW) in Côte d''Ivoire. METHODS: The ANRS 12381 PRINCESSE project is a single-arm interventional cohort aiming to evaluate the implementation of a comprehensive and community-based care offer among FSW aged '¥18 years in the San Pedro region since end-2019, through a mobile clinic operating on 10 prostitution sites (visited every two weeks). PrEP is offered to all HIV-positive FSW after verifying the creatinine level (results valid for one month). We described the time between FSW's interest for PrEP and PrEP initiation (or end of follow-up) among HIV- and hepatitis B virus-negative (HBsAg-) FSW included until end-October 2021. The probability of PrEP initiation since PrEP interest is described through a Kaplan-Meier curve censored on end-November 2021 (an analysis censored at the date of the last visit was also conducted). RESULTS: Of the 362 FSW included in the PRINCESSE cohort, 302 were HIV-/AgHBs-, and for 296 of them, PrEP was presented by medical staff (95.2% at inclusion). In total, 292 FSW expressed PrEP interest, and 192 (65.8%) initiated PrEP: 18 on the same day (the biological test having been performed during a previous visit), 148 during the next visit (median time since interest: 3 weeks [Inter-Quartile Range: 2-6]) and 26 during a subsequent visit (median time: 20 weeks [9-36]). The probability of PrEP initiation after PrEP interest was 39.0% at 1 month and 56.6% at 3 months (censoring on the date of the last visit, these proportions were 50.7% and 74.6%, respectively). Among the 100 FSW who did not initiate PrEP despite expressing interest, 68 were never seen again in the project; 4 declared that they were no longer interested in PrEP (median time since interest: 12 weeks [10-19]), 1 was tested HIV+ (delay of 2 weeks), and 27 were seen >1 month later (their biological tests were no longer valid). CONCLUSIONS: Despite strong PrEP interest among FSW, PrEP initiation remained suboptimal. Barriers to PrEP initiation should be more explored and considered to find appropriate solutions to make PrEP effective among this specific key population.
  • Plazy Mélanie, Nouaman Marcellin, Becquet Valentine, Agoua Aline, Zebago Clémence, Zonhoulou Dao Hervé, Coffie Patrick, Eholie Serge, Larmarange Joseph et ANRS 12381 PRINCESSE Study Team (2022) « Retards et obstacles à l’initiation de la PrEP orale chez les travailleuses du sexe en Côte d’Ivoire (projet ANRS 12381 PRINCESSE) » (poster #PJ181), présenté à AFRAVIH, Marseille.
    Résumé : Objectifs Décrire les retards et obstacles à l’initiation de la prophylaxie pre-exposition (PrEP) orale des travailleuses du sexe (TS) en Côte d’Ivoire. Matériels et Méthodes Le projet ANRS 12381 PRINCESSE est une cohorte interventionnelle mono-bras, dont les inclusions ont débuté le 26/11/2019, qui vise à évaluer la mise en oeuvre d’une offre de soins globale et communautaire auprès des TS de ≥18 ans dans la région de San Pedro. Il s’organise autour d’une clinique mobile se déplaçant sur 10 sites prostitutionnels (chaque site étant visité toutes les deux semaines) et d’une clinique fixe. La PrEP est proposée à toutes les TS VIH- ; l’initiation est possible après vérification du taux de créatinine (déterminé via un bilan biologique ; résultats valables un mois). L’analyse présentée se limite aux TS VIH- et séronégatives au virus de l’hépatite B (AgHBs-) incluses jusqu’au 30/09/21, et décrit ce qu’il s’est passé entre l’intérêt exprimé pour la PrEP et la prescription de la PrEP (ou la fin de suivi). La probabilité d’initiation de la PrEP après avoir exprimé son intérêt est décrite via une courbe de Kaplan-Meier censurée au 23/11/21 (une analyse censurée à la date de dernière visite a aussi été conduite). Résultats Parmi les 362 TS étaient incluses dans la cohorte PRINCESSE, 302 étaient VIH-/AgHBs-. Sur les 296 TS à qui la PrEP a été présentée (95,2% à l’inclusion), 292 se sont déclarées intéressées (99,7% le jour même). Parmi elles, 192 (65,8% des TS intéressées) ont reçu une prescription de PrEP : 18 le jour même de l’intérêt exprimé (le bilan biologique ayant été réalisé lors d’une précédente visite), 148 lors de la visite suivante (délai médian depuis l’intérêt : 3 semaines [Intervalle Inter-Quartile : 2-6]) et 26 lors d’une visite ultérieure (délai médian : 20 semaines [9-36], soit parce qu’elles n’étaient temporairement plus intéressées (n=3), soit parce qu’elles sont revenues tardivement). Au final, la probabilité de prescription de la PrEP après avoir exprimé son intérêt est de 39,0% à 1 mois et de 56,6% à 3 mois (en censurant sur la date de dernière visite, ces proportions sont respectivement de 50,7% et 74,6%). Parmi les 100 TS qui n’ont pas initié la PrEP malgré un intérêt exprimé, 68 n’ont jamais été revues dans le projet ; parmi les 32 TS qui sont revenues à au moins une deuxième visite suivant leur intérêt pour la PrEP, 4 ont déclaré ne plus être intéressées par la PrEP (délai médian depuis l’intérêt : 12 semaines [10-19]), 1 a été dépistée VIH+ (délai de 2 semaines) et 27 sont revenues plus d’un mois après (leur bilan biologique n’était plus valable). Conclusion Malgré un fort intérêt exprimé pour la PrEP, son initiation reste sous-optimale parmi les TS de PRINCESSE. Les premières analyses exploratoires et discussions avec les équipes terrain suggèrent plusieurs obstacles (mobilité des TS, intérêt mal perçu pour la PrEP, lourdeur du suivi, fidélité des sorties de la clinique mobile), et confirment la nécessité de trouver des solutions adaptées pour rendre la PrEP effective chez les TS.
  • Pourette Dolorès (2022) « Etude qualitative des freins et leviers au dépistage du cancer du col de l’utérus à La Réunion » (communication orale), présenté à Conférence de l'Institut Pasteur de Madagascar, Antananarivo.
  • Pourette Dolorès (2022) « Inégalités d’accès à la prévention du cancer du col de l’utérus à La Réunion » (communication orale), présenté à AFRAVIH, Marseille.
  • Pourette Dolorès et Cripps Amber (2022) « Maternité, santé reproductive et rapport des femmes au médical à la Réunion » (communication orale), présenté à Conférence de restitution de la recherche Mater-Covid19, Sainte-Clotilde, La Réunion.
  • Pourette Dolorès, Cripps Amber, Desprès Caroline, Bardou Marc et Dumont Alexandre (2022) « Améliorer la prévention du cancer du col de l’utérus à La Réunion par un dispositif d’auto-prélèvement à domicile. Résultats du volet qualitatif du programme RESISTE » (poster), présenté à CoRES. Congrès de Recherche en Santé de l'océan Indien, Saint-Leu, La Réunion.
  • Pourette Dolorès, Rakotoarisoa Onintsoa, Louault Marion, Rakotomanana Elliot et Mattern Chiarella (2022) « Vers davantage de care dans la prise en charge du VIH ? Reconfiguration des collaborations entre patient.es, soignant.es, acteur.trices associatifs sous l’effet de la pandémie de Covid-19 à Antananarivo, Madagascar » (communication orale), présenté à Anthropologie et Covid-19. Etats, expériences et incertitudes en temps de pandémie. Colloque international francophone multisite de l'AMADES, Marseille.
  • Pourette Dolorès, Rakotoarisoa Onintsoa, Louault Marion, Rakotomanana Elliot et Mattern Chiarella (2022) « Effets de la crise Covid-19 sur le rapport aux soins des personnes vivant avec le VIH à Antananarivo, Madagascar : entre ruptures de suivi et renforcement de la confiance envers les traitements et les soignants » (poster PJ331), présenté à AFRAVIH, Marseille.
  • Sambou Césarine, Pourette Dolorès, DeBeaudrap Pierre, Raho-Moussa Mariem et Allavena Clotilde (2022) « «Avec le VIH, on ne parle pas de nos problèmes de santé » : secret et polypathologie chez les personnes vivant avec le VIH âgées de 70 ans et plus » (poster PV332), présenté à AFRAVIH, Marseille.

  • Schultz Émilien, Mignot Léo et Mirambet Pierre (2022) « La place des médecins chercheurs dans l’innovation médicale » (communication orale), présenté à Workshop "(Re)compositions autour de la médecine de précision en région Nouvelle Aquitaine". https://hal.science/hal-03676791.

  • Silhol Romain, Maheu-Giroux Mathieu, Soni Nirali, Simo Fotso Arlette, Rouveau Nicolas, Vautier Anthony, Doumenc-Aïdara Clémence, N'Guessan Kouakou, Mukandavire Christinah, Vickerman Peter, Keita Abdelaye, Ndour Cheikh Tidiane, Larmarange Joseph, Boily Marie Claude et ATLAS Team (2022) « Identifying population-specific HIV diagnosis gaps in Western Africa and assessing their impact on new infections: a modelling analysis for Côte d'Ivoire, Mali and Senegal » (poster), présenté à 24th International AIDS Conference, Montreal. https://programme.aids2022.org/Abstract/Abstract/?abstractid=4243.
    Résumé : BACKGROUND: Progress towards HIV elimination in Western Africa may be hindered by diagnosis gaps among people living with HIV (PLHIV), especially among key populations (KP) such as female sex workers (FSW), their clients, and men who have sex with men (MSM). We aimed to identify largest gaps in diagnosis by risk group in Mali, Côte d'Ivoire, and Senegal, and project their contribution to new HIV infections. METHODS: Deterministic models of HIV transmission/diagnosis/treatment that incorporate HIV transmission among KP were parameterized following comprehensive country-specific reviews of demographic, behavioural, HIV and intervention data. The model was calibrated to country- and group-specific empirical outcomes such as HIV incidence/prevalence, the fractions of PLHIV ever tested, diagnosed, and on treatment. We estimated the distribution of undiagnosed PLHIV by risk group in 2020 and the population-attributable-fractions (tPAFs) (i.e. fraction of new primary and secondary HIV infections 2020-2029 originating from risk groups of undiagnosed PLHIV). RESULTS: From 46% (95% UI: 38-58) to 69% (59-79) of undiagnosed PLHIV in 2020 were males, with the lowest proportion in Mali and the highest proportion in Senegal, where 41% (28-59) of undiagnosed PLHIV were MSM. Undiagnosed men are estimated to contribute most new HIV infections occurring over 2020-2029 (Table). Undiagnosed FSW and their clients contribute substantial proportions of new HIV infections in Mali, with tPAF=20% (10-36) and tPAF=43% (26-56), respectively, while undiagnosed MSM in Senegal are estimated to contribute half of new infections. A lower proportion of new HIV infections are transmitted by undiagnosed KP in Côte d'Ivoire (tPAF=21%(10-38)). CONCLUSIONS: Current HIV testing services and approaches are leaving members of KP behind. Increasing the availability of confidential HIV testing modalities in addition to traditional tests may substantially reduce gaps in HIV diagnosis and accelerate the decrease of new HIV infections in Western Africa since half of them could be transmitted by undiagnosed KP.
  • Simo Fotso Arlette, Johnson Cheryl, Vautier Anthony, Kouame Konan Blaise, Diop Papa Moussa, Doumenc Aïdara Clémence, Baggaley Rachel, Ehui Eboi, Larmarange Joseph et équipe ATLAS (2022) « Mesure de l’impact populationnel de l’auto-dépistage du VIH par la triangulation de données programmatiques de routine : Exemple du projet ATLAS en Côte d’Ivoire » (poster #PV164), présenté à AFRAVIH, Marseille.
    Résumé : Objectifs L’auto-dépistage du VIH (ADVIH) est recommandé comme stratégie de dépistage par l’OMS. Il a pour avantage de permettre aux personnes de réaliser elles-mêmes leur test et de garantir la discrétion et confidentialité, permettant de toucher des populations non testées et difficiles à atteindre. Cependant, son caractère confidentiel et l'approche de distribution via les réseaux (ciblant les population clés et leurs proches et partenaires) rendent difficile l'estimation de l’impact de l’ADVIH au niveau populationnel. Cette étude propose un moyen de surmonter ce défi et utilise des données programmatiques de routine pour estimer indirectement les impacts du projet ATLAS sur l'accès au dépistage du VIH, le dépistage du VIH conventionnel (c'est-à-dire autre que l’ADVIH), les nouveaux diagnostics du VIH et l’initiation de traitement antirétroviral (TAR) en Côte d'Ivoire. Matériels et Méthodes Les données sur le nombre de kits d’ADVIH distribués par ATLAS proviennent des rapports des partenaires de mise en oeuvre entre le troisième trimestre (T3) de 2019 et le T1 2021. Nous utilisons également les indicateurs de routine du PEPFAR agrégées par districts sanitaires et par trimestre. Les analyses se font par une régression de séries chronologiques écologiques à l'aide de modèles mixtes linéaires. Résultats Entre T3 2019 et T1 2021, 99353 kits d’ADVIH ont été distribués par ATLAS dans les 78 districts sanitaires inclus dans l'analyse. Les résultats (tableau 1) montrent un effet négatif mais non significatif sur le volume de tests conventionnels (-195) ce qui traduirait une légère substitution entre ADVIH et test conventionnel. Malgré cela l’effet net est positif sur l’accès au dépistage : pour 1000 ADVIH distribués via ATLAS, 589 personnes supplémentaires ont eu accès au dépistage du VIH avec l’hypothèse d’un taux d'utilisation d’ADVIH (TU) de 80 % et 393 avec une hypothèse de 60%. L'effet de l’ADVIH sur le diagnostic du VIH était significatif et positif (8). Pas d’effet significatif observé sur l’initiation TAR (-2). Conclusion Nos résultats mettent en évidence qu'une stratégie de distribution de l’ADVIH basée sur les réseaux ciblant les population clés et leurs proches et partenaires augmentent l’accès au dépistage du VIH et améliore le diagnostic. La méthodologie utilisée dans cet article pourrait être reproduite dans différents contextes pour l'évaluation des programmes d’ADVIH, sans nécessité de systèmes de collecte additionnels.

  • Simo Fotso Arlette, Johnson Cheryl, Vautier Anthony, Kouamé Konan Blaise, Diop Papa Moussa, Silhol Romain, Maheu-Giroux Mathieu, Boily Marie-Claude, Rouveau Nicolas, Doumenc-Aïdara Clémence, Baggaley Rachel, Ehui Eboi, Larmarange Joseph et ATLAS Team (2022) « Estimating the impact of HIV self-testing on HIV testing services, diagnoses, and treatment initiation at the population-level with routine data: the example of the ATLAS program in Côte d'Ivoire » (poster), présenté à 24th International AIDS Conference, Montreal. https://programme.aids2022.org/Abstract/Abstract/?abstractid=5409.
    Résumé : BACKGROUND: HIV self-testing (HIVST) is a critical testing approach particularly for reaching those at HIV risk who are hesitant or unable to access existing services. While the discreet and flexible nature of HIVST is appealing to users, these features can limit the ability for programmes to monitor and estimate the population-level impacts of HIVST implementation. This study triangulates publicly available routine programme data from Côte d'Ivoire in order estimate the effects of HIVST distribution on access to testing, conventional testing (self-testing excluded), HIV diagnoses, and antiretroviral treatment (ART) initiations. METHODS: We used quarterly programmatic data (Q3-2019 to Q1-2021) from ATLAS, a project that aims to promote and implement network-based HIVST distribution in West Africa, in addition to routine HIV testing services program data obtained from the PEPFAR dashboard. We performed ecological time series regression using linear mixed-models. RESULTS: Between Q3-2019 and Q1-2021, 99,353 HIVST kits were distributed by ATLAS in 78 health districts included in the analysis. The results (Table 1) show a negative but non-significant effect of the number of ATLAS HIVST on the volume of conventional tests (-190), suggesting the possibility of a slight substitution effect. Despite this, the the beneficial effect on access to testing is significant: for each 1000 HIVST distributed via ATLAS, 390 to 590 additional HIV tests were performed if 60% to 80% of HIVST are used . The effect of HIVST on HIV diagnosis was significant and positive, with 8 additional diagnoses per 1,000 HIVST distributed. No effect of HIVST was observed on ART initiations. CONCLUSIONS: Our study provides a standard methodology for estimating the population-level impact of HIVST that can be used across countries. It shows that HIVST distribution was associated with increased access to HIV testing and diagnosis in Côte d'Ivoire. Wide-scale adoption of this method will improve HIVST data quality and inform evidence-based programming.

  • Stannah James, Flores Anato Jorge Luis, Mitchell Kate M, Larmarange Joseph, Maheu-Giroux Mathieu et Boily Marie‐Claude (2022) « Improving our understanding of how structural determinants impact HIV epidemics: a scoping review of dynamic models to guide future research » (poster), présenté à 24th International AIDS Conference, Montreal. https://programme.aids2022.org/Abstract/Abstract/?abstractid=6564.
    Résumé : BACKGROUND: Dynamic models of HIV transmission have proven valuable tools for informing HIV prevention strategies. Including structural determinants in models is crucial to estimate their population-level impacts on HIV transmission and inform efforts towards HIV elimination. However, this is challenging due to a lack of coherent conceptual frameworks, limited understanding of their specific causal pathways, and few empirical estimates of their impacts on downstream mediators. METHODS: With the overarching aim to improve models, we conducted a scoping review of studies that used dynamic HIV transmission models to evaluate the impact of structural determinants. From included studies, we extracted information on the types of structural determinants and methods used to model their impacts on HIV transmission. We appraised studies on how they conceptualized structural exposures and represented their causal relationships over time within models. RESULTS: We identified 9 dynamic transmission modelling studies that incorporated structural determinants of HIV, including violence (N=3), incarceration (N=2), stigma (N=2), housing instability (N=2), migration (N=1), and education (N=1). Only one study modelled multiple determinants simultaneously. In most models, structural determinants were conceptualized using current, recent, non-recent and/or lifetime exposure categories. Modelled structural determinants largely impacted HIV transmission through mediated effects on one or more proximate risk factors, including sharing injection equipment, condom use, number of partners, and access to treatment. However, causal pathways were simplistic, with few mediators and/or lack of clear empirical justification. To measure impact, most studies simply assumed the elimination of structural determinants in counterfactual comparison scenarios. Few models included long-term and/or delayed effects of past, recurrent, or acute exposure, potentially overestimating impacts of determinants. CONCLUSIONS: Despite the importance of structural determinants for HIV prevention, methods for including them in dynamic HIV transmission models remain insufficient. Few studies have attempted to incorporate structural determinants in HIV models, and methods vary considerably. To improve inferences, models should adopt precise exposure definitions, deconstruct and estimate their complex causal pathways, and translate them into their mechanistic components. The need for development of coherent frameworks to conceptualize the synergistic interplay between strengthened empirical data analysis and the inclusion of structural determinants in dynamic models is pressing.
  • Traore Métogara Mohamed, Badiane Kéba, Vautier Anthony, Simo Fotso Arlette, Kabemba Odé Kanku, Rouveau Nicolas, Maheu-Giroux Mathieu, Boilly Marie-Claude, Larmarange Joseph, Terris-Prestholt Fern, d'Elbée Marc et équipe ATLAS (2022) « Coûts unitaires de l’autodépistage et du dépistage classique du VIH dans les centres de santé publics et communautaires en Côte d’Ivoire, au Mali et au Sénégal » (poster #PJ165), présenté à AFRAVIH, Marseille.
    Résumé : Objectifs L’atteinte des « trois 95 » de l’ONUSIDA a induit l’adoption de stratégies de dépistage VIH innovantes en Afrique de l’Ouest. Le projet ATLAS déploie l’autodépistage du VIH (ADVIH) en Côte d'Ivoire (CI), au Mali (ML) et au Sénégal (SN) en stratégie avancée et fixe (Figure 1). Les stratégies fixes sont mises en oeuvre dans (i) des structures de santé fixes pour le dépistage des partenaires de personnes vivant avec le VIH (Index), et pour celui des patients ayant une Infection Sexuellement Transmissible (IST) et leurs partenaires, et (ii) dans des cliniques communautaires à destination des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), des travailleuses du sexe (TS) et des personnes usagères de drogues (UD). Cette étude a pour objectif d’estimer les coûts unitaires des stratégies fixes ADVIH et celui des tests de diagnostic rapide (TDR). Matériels et Méthodes L’évaluation des coûts de dispensation des ADVIH a porté sur 37 (CI=16 ; ML=11 ; SN=10) centres de santé publics et communautaires entre 2019 et 2021 suivant la perspective du fournisseur. Nous avons combiné une analyse de rapports financiers avec celle d’une collecte de coûts dans les centres complétés par des observations de sessions de dispensation ADVIH et de dépistage VIH, en excluant les coûts centraux. Résultats Au total, 16001 kits d’ADVIH (CI=9306 ; ML=3973 ; SN=2722) ont été dispensés pour 32194 TDR réalisés (CI=8213; ML=3612; SN=20369). Les coûts unitaires moyens de l’ADVIH étaient compris entre 4$ et $8 pour la Côte d’Ivoire et le Sénégal (Tableau 1). Ces coûts étaient plus élevés au Mali, entre 7$ et 26$, liés à des coûts de personnels élevés (management/administration et agents dispensateurs HSH), ainsi que de faibles volumes de kits ADVIH dispensés pour certains canaux. En Côte d'Ivoire et au Sénégal, les coûts moyens du dépistage avec TDR ont été estimés dans l’ensemble des canaux à environ 4$ par personne testée (coûts non estimés au Mali). Conclusion Dans les trois pays, les coûts moyens d’introduction des ADVIH en stratégies fixes à faible volume étaient légèrement plus élevés que ceux des TDR. L’ADVIH peut diversifier l’offre de service de dépistage au niveau des structures fixes, améliorant ainsi l’accès au dépistage des populations cibles non-atteintes par les services TDR.
  • Zonhoulou Dao Hervé, Agoua Aline, Zebago Clémence, Nouaman Marcellin, Coffie Patrick, Plazy Mélanie, Becquet Valentine, Larmarange Joseph et ANRS 12381 PRINCESSE study team (2022) « Défis de la prise en charge des condylomes acuminés en stratégie avancée dans une cohorte de travailleuses du sexe en Côte d’Ivoire : leçons apprises dans la cohorte ANRS 12381 Princesse » (communication orale (poster discuté #PJ101), présenté à AFRAVIH, Marseille.
    Résumé : Objectifs Les condylomes acuminés résultent d’une infection du papillomavirus humain et peuvent évoluer vers des formes graves comme des cancers. Du fait de leurs pratiques, les travailleuses du sexe (TS) y sont particulièrement exposées. Nous décrivons ici les défis d’une prise en charge des condylomes en stratégie avancée. Matériels et Méthodes Le projet Princesse est une cohorte interventionnelle avec une offre de soins élargies en santé sexuelle, incluant un dépistage et une prise en charge des infections sexuellement transmissibles (IST), pour des TS de ≥ 18 ans dans la région de San Pedro, Côte d’Ivoire. Un suivi trimestriel est proposé, disponible à la fois sur sites prostitutionnels via une clinique mobile et à la clinique fixe d’Aprosam à San Pedro. Résultats Sur 381 TS suivies entre 11/2019 et 11/2020, 11 présentaient des condylomes à l’inclusion ou lors d’une visite de suivi. Dix présentaient des condylomes très développés (multiples, volumineux, kératosiques). Toutes présentaient des condylomes au niveau pubien et vaginal. Deux TS présentaient en plus des condylomes anaux. L’âge des patientes variait entre 19 et 42 ans. L’ancienneté dans le travail du sexe était variable (entre 1 et 17 ans), mais la majorité (10) travaillait dans des maisons closes, signe d’un nombre élevé de clients. Une participante a été vue en clinique fixe. Elle a bénéficié d’un traitement local à base de podophyllotoxine pour éviter de multiples cicatrices, suivi d’une cryothérapie. Les dix autres cas ont été diagnostiqués en clinique mobile qui, pour des raisons logistiques, ne dispose pas d’un appareil de cryothérapie. Les participantes vues en cliniques mobiles ont été référées vers la clinique fixe pour une prise en charge adéquate. À ce jour, aucune ne s’y est encore présentée, malgré des relances et le constat d’une extension du nombre de condylomes lors de visites de suivi. La clinique mobile disposant d’un appareil portatif de thermoablation pour la prise en charge des dysplasies du col (un dépistage annuel étant inclus), une thermoablation des condylomes a été essayée chez 6 TS pour lesquelles les condylomes étaient de bonne taille. En effet, si les condylomes sont plus petits que la sonde d’ablation, il y a un risque d’abimer des tissus sains. Aucun effet n’a été constaté immédiatement après la pose de la sonde, ni au cours des visites de suivi. Une TS s’est plainte de douleurs et de brûlures persistantes au bout de deux semaines. Conclusion Les TS sont exposées aux condylomes ano-génitaux et le diagnostic survient à un stade avancé. C’est une population difficile à engager dans les soins et le référencement vers une clinique fixe ne fonctionne pas. Une solution de prise en charge sur site est donc essentielle. Les appareils de cryothérapie sont peu adaptés pour un camion mobile. La thermoablation ne fonctionne pas sur les condylomes. L’arrivée d’appareil portatif d’électrocoagulation pourrait être une solution. Elle sera testée en 2022 dans Princesse.
Thèse
  • Bacon Lucie (2022) « La fabrique du parcours migratoire sur la route des Balkans Co-construction des récits et écritures (carto)graphiques », Thèse de doctorat en géographie, Université de Poitiers.
    Résumé : Cette thèse de géographie analyse le parcours migratoire sur la route des Balkans, à la lumière de la parole des migrants, par la médiation du récit migratoire. Dans un contexte d’externalisation du contrôle des flux migratoires vers l’Union européenne, je propose de placer l’expérience du déplacement au cœur de l’analyse, afin de répondre à la question suivante : comment les migrants parviennent-ils à parcourir la route des Balkans, un espace où les États, par l’intermédiaire d’outils de contrôle, tentent de les interrompre ? Ainsi cette recherche questionne le déterminisme politique sur lequel se fonde cette externalisation, qui repose sur l’idée sous-jacente que le contrôle façonnerait les choix des migrants, et par voie de conséquence, hypothèquerait l’accomplissement de leurs parcours. À l’inverse, je soutiens la thèse selon laquelle le parcours migratoire relève d’une fabrique : les migrants parviennent à construire la continuité de leur parcours, là où le politique tente d’introduire des ruptures. Ce questionnement est posé dans une période qui constitue un temps fort de l’histoire de la route des Balkans : de septembre 2015 à fin août 2016, au moment de ladite « crise migratoire », lorsque l’intensité des flux migratoires est sans précédent dans la région (près de 900 000 migrants enregistrés selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés) et lorsque les États des Balkans instaurent un dispositif politique inédit dans la région, le « corridor ». En accordant une place centrale à la parole des migrants, cette recherche contribue à la compréhension du parcours migratoire et à l’enrichissement de sa conceptualisation. Elle participe aussi aux réflexions éthiques développées autour de l’approche biographique. Enfin, elle place au centre de l’écriture scientifique une diversité de (carto)graphies. En cela, elle réaffirme la portée heuristique de ces outils qui constituent les points de départ et d’aboutissement du travail du géographe
  • Benzeghiba Nassim (2022) « Étude comparative des droits maghrebins en matière d’investissements : l’influence du commerce international sur l’évolution du droit des investissements au Maghreb », Thèse de doctorat en droit comparé, Paris : Université Paris 1 Panthéon Sorbonne.
    Résumé : L’intégration des pays maghrébins dans le commerce international est intimement liée à l’évolution de leurs législations sur l’investissement. Depuis leur indépendance jusqu’à aujourd’hui, l’Algérie, le Maroc et la Tunisie se sont dotés en ce domaine d’un cadre légal fluctuant au gré des choix politiques et des grandes orientations économiques émanant de l’État. Ces trois États maghrébins présentent de nombreux points communs, tant au niveau historique que juridique. Si tous trois ont fait preuve d’une certaine méfiance vis-à-vis des investisseurs étrangers par peur de perdre leur souveraineté parfois durement acquise, chacun a toutefois apporté ses propres solutions, en fonction de ses particularités politiques, économiques ou sociales. Comme la plupart des États issus d’anciennes colonies, les pays du Maghreb ont en effet longtemps été en quête d’un équilibre entre attraction des investissements étrangers et maintien du contrôle effectif de leur économie. La prise de conscience des exigences et réalités du commerce international a cependant fortement contribué à l’évolution des textes dans un sens toujours plus favorable aux investissements étrangers. Dès lors, malgré des particularités toujours prégnantes, les droits maghrébins de l’investissement tendent vers une certaine uniformisation.
  • Chaudat Philippe (2022) « «On le sait, mais il vaut mieux ne pas savoir». Ethnologie des espaces et des usages de l’alcool à Meknès (Maroc) », Habilitation à diriger des recherches, Paris : Université Paris Cité.
  • Enyu'u Moneye Emmanuel Cyrille (2022) « Les associations de lutte contre le sida dans l’action publique de l’accès aux traitements au Cameroun », Thèse de doctorat en socologie, Paris : Université Paris Cité.
    Résumé : L’espérance portée par l’inscription en l’an 2000 de l’accès universel aux antirétroviraux (ARV) comme objectif politique multilatéral, s’est traduite au Cameroun par la consécration, le 1er mai 2007, de la gratuite des ARV. La mise en œuvre de cette politique va donner lieu à de nouvelles formes de discriminations qui vont susciter des mobilisations associatives exceptionnelles, portées par un contexte international favorable. Des bifurcations associatives seront observées, au gré de nouvelles figures notamment, les « populations clés » c’est-à-dire les populations les plus susceptibles d’être exposées au VIH ou de le transmettre telles que les travailleuses du sexe (TS), les Hommes ayant des relations sexuelles avec les Hommes (HSH) etc.), qui bénéficient du soutien des institutions internationales. L’entrée en vigueur en 2014 du Nouveau Modèle de Financement (NMF) du Fonds Mondial pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme créé en 2002, vient accentuer le pouvoir que les partenaires internationaux assignent aux associations et davantage aux « populations clés », appelés à véhiculer des aspirations morales censées modeler la gouvernance au sein de l’Instances de Coordination Nationale (ICN) et partant, dans l’ensemble de l’action publique en faveur de l’accès aux antirétroviraux. Cette recherche doctorale a pour objectif, à partir de l’action collective de décrire et analyser les dynamiques complexes et ambivalentes des associations ainsi que les tensions qui traversent cet univers, et de mettre en perspective les rapports de pouvoir qui émanent de leurs interactions avec l’Etat et les acteurs internationaux dans la configuration de la gouvernance du sida au sein d’une instance de délibération au Cameroun.

  • Larmarange Joseph (2022) « Décrire les épidémies, Comprendre les populations : une démographie du VIH en Afrique subsaharienne », Habilitation à diriger des recherches, Paris : Université Paris Cité, 549 p. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-03814024.
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