Publications des membres du Ceped

2022


  • Wihtol de Wenden Catherine et Touré Niandou (2022) « Cartographier et représenter les migrations », Migrations Société, 34 (187) (mars 30), p. 90. https://hal-sciencespo.archives-ouvertes.fr/hal-03624797.
    Résumé : Ce dossier s’intéresse aux enjeux de la cartographie et de diverses autres formes de représentation des migrations. Il réunit les contributions de plusieurs auteurs dont certains ont eux-mêmes publié un atlas des migrations, avec une diversité d’approches et d’échelles, dans le temps et l’espace, permettant d’appréhender le phénomène migratoire.
    Mots-clés : ⛔ No DOI found.

2019



  • Touré Niandou et Gérard Etienne (2019) « Mobilité internationale pour études et mobilité sociale: une figure contrastée des inégalités », in Inégalités en perspectives, éd. par Etienne Gérard et Nolwen Henaff, PARIS, France : Editions des archives contemporaines, p. 189-205. ISBN : 10.17184/eac.1616 - ISBN : 91782813002310. http://eac.ac/articles/1629.
    Résumé : Le champ scolaire malien est caractérisé par de profondes inégalités, notamment entre les différentes catégories d’établissements d’enseignement secondaire. Ces inégalités, au détriment des établissements publics, s’expriment notamment à travers les fortes proportions de bacheliers qui accèdent à l’enseignement supérieur, mais surtout qui poursuivent leurs études supérieures à l’étranger après une scolarité dans des lycées privés, laïcs ou confessionnels. En raison de ces inégalités, les conditions des étudiants de milieu populaire, démunis en capitaux économique et scolaire, sont a priori défavorables à la mobilité. Pourtant, grâce à un ensemble de facteurs favorables, en particulier leur capital social et l’ouverture des systèmes publics d’enseignement supérieur, bon nombre d’entre eux parviennent à réaliser des études à l’étranger, comme au Maroc ou en France. Nos enquêtes montrent que cette mobilité pour études débouche de surcroît, la plupart du temps, sur une mobilité sociale ascendante lorsque ces jeunes, une fois diplômés, retournent dans leur pays à l’issue de leurs études.

2017


  • Touré Niandou (2017) « Mobilité internationale pour études et mobilité sociale : trajectoires scolaires et socioprofessionnelles des étudiants maliens dans l'enseignement supérieur en France et au Maroc », Thèse de doctorat en sociologie, Paris : Université Paris Descartes, 658 p. http://www.theses.fr/2017USPCB186/document.
    Résumé : Cette recherche analyse la dimension sociale de la mobilité pour études des Maliens en France et au Maroc. Face à un système d'enseignement supérieur à l'offre pédagogique et aux capacités d'accueil limitées, nombre d'étudiants maliens voient en la mobilité une échappatoire. En outre, ceux qui partent perpétuent une pratique de formation à l'étranger consubstantielle à la formation des élites maliennes au XXe siècle. Des acteurs institutionnels facilitent la mobilité étudiante. L'État, d'une part, à travers les bourses de mérite qu'il met en place, et par les nouveaux établissements privés, au Maroc notamment, qui adaptent leur offre de formation à la demande provenant des pays d'Afrique subsaharienne. Nous questionnons la manière dont la mobilité géographique participe d'une stratégie de mobilité sociale, puis démontrons comment les inégalités du champ scolaire malien, fondées sur les disparités de capitaux économique, culturel et social, façonnent les inégalités d'accès à la mobilité. Toutefois, ces dernières sont contournées par la mobilisation des « liens faibles », dont la parenté élargie, par les étudiants socialement défavorisés. Le rôle de ces réseaux apparaît crucial dans la mobilité pour études, comme l'attestent les parcours des étudiants défavorisés dont la réussite professionnelle et sociale est souvent comparable à celle des étudiants issus des élites politiques, économiques et religieuses. Les trajectoires d'insertion professionnelle des diplômés maliens de France et du Maroc mettent enfin en évidence le rôle clé de la mobilité internationale pour études supérieures, en complément de la scolarité au Mali : gage d'un accès au statut d'élite, au Mali, pour le plus grand nombre, une telle mobilité internationale apparaît comme un facteur de transformation des hiérarchies sociales.

2016

2015

2014

  • Touré Niandou (2014) « The use of "networks" approach in migration studies: lessons from the case study of Malian students in Morocco and France » (communication orale), présenté à DPDF Alumni Initiative Workshop, Boston, Etats-Unis.
  • Touré Niandou (2014) « Etudiants maliens dans l'enseignement supérieur marocain : les itinéraires scolaires et leurs déterminants sociaux » (communication orale), présenté à Colloque international: Carrefours sahariens. Vues des rives du Sahara , CRASC, CEMA, WARA, AIMS., Oran (Algérie).

  • Touré Niandou (2014) « Les étudiants maliens dans l’enseignement supérieur privé au Maroc. Enjeux et stratégies de distinction sociale par les études à l’étranger », Hommes et migrations, 1307, p. 29-36. DOI : 10.4000/hommesmigrations.2874.
  • Touré Niandou (2014) « Inégalités face à l'école, inégalités dans la mobilité: les happy few de la mobilité internationale pour études au Mali », présenté à Colloque international "Mobilités", organisé par l'ACSALF (Association Canadienne des Sociologues et Anthropologues de langue Française), Université d'Ottawa (Ottawa).
    Résumé : La mobilité sortante des étudiants maliens a considérablement crû au cours des vingt dernières années, à l’image de l’augmentation des flux d’étudiants à l’échelle mondiale. Outil de distinction sociale, elle est parfois motivée par l’urgence de « sortir », d’où des destinations variées – Paris, Rabat, Dakar, Tunis, Moncton, Kuala Lumpur etc. –, et même parfois des choix de pays par défaut. Cette apparente pression s’explique, selon les acteurs de l’éducation, par la défaillance de l’enseignement supérieur du Mali. Toutefois, en dépit du grand nombre de candidats à la mobilité, seuls y arrivent les étudiants qui se distinguent par deux formes de capital fréquemment liés : l’excellence académique et le capital économique. Les inégalités face à l’école sont telles que les détenteurs de ces deux atouts se confondent: les plus riches sont souvent les meilleurs. Il faut être issu d’une famille plus ou moins aisée pour financer ses études au Canada, en Tunisie ou au Sénégal, faute de quoi, de bons résultats scolaires sont indispensables pour prétendre à l’obtention d’une bourse d’étude. La présente communication s’appuie sur des enquêtes qualitatives menées au Mali, en France et au Maroc, dans le cadre de notre thèse de sociologie qui porte sur la mobilité sociale à travers les études à l’étranger. Nous présenterons le cadre malien de la mobilité pour études, en faisant une sociologie des élites dans un contexte de désengagement de l’État, d’effritement de l’école publique, où les lycées privés, majoritairement circonscrits à Bamako, se sont érigés en passerelles vers l’extérieur.
    Mots-clés : ⛔ No DOI found.
  • Touré Niandou (2014) « Les étudiants subsahariens, "nouveaux visages" du cosmopolitisme des villes marocaines: l'exemple des étudiants maliens de Fès » (communication orale), présenté à Journées d'étude: Présence des étrangers, cosmopolitisme et changements sociaux au Maroc contemporain (Centre Jacques Berque), Rabat (Maroc).

2013

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