Publications des membres du Ceped

2016

  • Vermot Cécile (2016) « Sexualidad, Emociones y Masculinidad: una mirada desde una experiencia de outreach work » (Communication orale), présenté à Sensibilities by the beginning of the 21ST Century, Université Paris Diderot, URMIS.

  • Vignier Nicolas, Bouchaud Olivier, Ravalihasy Andrainolo, Gosselin Anne, Pannetier Julie, Lert France, Bajos Nathalie, Lydié Nathalie, Desgrées du Loû Annabel et Dray-Spira Rosemary (2016) « Accès à une couverture maladie parmi les migrants originaires d’Afrique subsaharienne vivant en Ile-de-France. » (Communication orale ( AFRAVIH2016 - 752- S12.04), présenté à 8e Conférence Internationale Francophone VIH/Hépatites - AFRAVIH 2016, Bruxelles, Belgique. https://youtu.be/3ZxlZCt-C1c.
    Résumé : Un des déterminants majeur de l'accès aux soins est l'obtention d'une couverture maladie. L'objectif de ce travail était d'étudier les déterminants de l'accès et de la perte parmi les imigrés originaires d’Afrique subsaharienne après leur arrivée en France.
    Mots-clés : ⛔ No DOI found.


  • Wang Simeng (2016) « ‪Souffrances psychiques et mobilité sociale ascendante‪. Le cas des adolescents français d’origine chinoise à Paris », Hommes & Migrations, 1314 (2), p. 11-18. DOI : 10.4000/hommesmigrations.3625. http://www.cairn.info/revue-hommes-et-migrations-2016-2-page-11.htm.
    Résumé : Ce numéro présente les migrations chinoises dans le monde – en Europe, au Canada,en Zambie, au Japon et en Chine – sous l’angle des dynamiques familiales. Les travaux pluridisciplinaires récents analysent l’intégration socio-économique des descendants de migrants chinois, tout comme celle des anciens, pionniers de la migration ou grands-parents venus rejoindre leur famille, en observant leurs relations avec les institutions (école, santé) et leurs activités associatives. De manière plus transversale, les questions de l’image de soi et des autres, de représentations sociales et politiques et de transmission culturelle montrent combien ces générations, inscrites parfois malgré elles dans la problématique migratoire, entament des négociations nécessaires pour trouver leur place au sein des sociétés dans lesquelles elles vivent.


  • Wang Simeng (2016) « Entre stratégie et moralité: Des migrants chinois en situation irrégulière face à la « clause de maladie » », Politix, 114 (2), p. 205. DOI : 10.3917/pox.114.0203. http://www.cairn.info/revue-politix-2016-2-page-205.htm.


  • Wang Simeng (2016) « « Aidez-nous à comprendre vos Chinois ! »: Conditions de possibilités de la légitimation du sociologue en milieu psychiatrique », Genèses, 105 (4), p. 141. DOI : 10.3917/gen.105.0141. http://www.cairn.info/revue-geneses-2016-4-page-141.htm.


  • Wang Simeng (2016) « ‪Le parcours atypique d’une psychiatre française née en Chine‪. Entretien avec Chengnan Zhan », Hommes & Migrations, 1314 (2), p. 21-25. DOI : 10.4000/hommesmigrations.3626. http://www.cairn.info/revue-hommes-et-migrations-2016-2-page-21.htm.
    Résumé : Ce numéro présente les migrations chinoises dans le monde – en Europe, au Canada,en Zambie, au Japon et en Chine – sous l’angle des dynamiques familiales. Les travaux pluridisciplinaires récents analysent l’intégration socio-économique des descendants de migrants chinois, tout comme celle des anciens, pionniers de la migration ou grands-parents venus rejoindre leur famille, en observant leurs relations avec les institutions (école, santé) et leurs activités associatives. De manière plus transversale, les questions de l’image de soi et des autres, de représentations sociales et politiques et de transmission culturelle montrent combien ces générations, inscrites parfois malgré elles dans la problématique migratoire, entament des négociations nécessaires pour trouver leur place au sein des sociétés dans lesquelles elles vivent.


  • Wang Simeng et Le Bail Hélène (2016) « ‪Migrations chinoises, de génération en génération‪ », Hommes & Migrations, 1314 (2), p. 6-8. DOI : 10.4000/hommesmigrations.3623. http://www.cairn.info.frodon.univ-paris5.fr/revue-hommes-et-migrations-2016-2-page-6.htm.


  • Wang Simeng et Schwartz Boris (2016) « ‪Des personnes âgées d’origine chinoise à Belleville ‪. Parcours migratoires, dynamiques familiales et participation à la vie du quartier », Hommes & Migrations, 1314 (2), p. 103-112. DOI : 10.4000/hommesmigrations.3693. http://www.cairn.info/revue-hommes-et-migrations-2016-2-page-103.htm.
    Résumé : Ce numéro présente les migrations chinoises dans le monde – en Europe, au Canada,en Zambie, au Japon et en Chine – sous l’angle des dynamiques familiales. Les travaux pluridisciplinaires récents analysent l’intégration socio-économique des descendants de migrants chinois, tout comme celle des anciens, pionniers de la migration ou grands-parents venus rejoindre leur famille, en observant leurs relations avec les institutions (école, santé) et leurs activités associatives. De manière plus transversale, les questions de l’image de soi et des autres, de représentations sociales et politiques et de transmission culturelle montrent combien ces générations, inscrites parfois malgré elles dans la problématique migratoire, entament des négociations nécessaires pour trouver leur place au sein des sociétés dans lesquelles elles vivent.

  • Bernard-Maugiron Nathalie (2016) « Divorce in Egypt : Between Law in the Books and Law in Action », in Changing God's law: the dynamics of Middle Eastern family law, éd. par Nadjma Yassari, Milton Park, Abingdon, Oxon ; New York, NY : Routledge, p. 181-203. (Islamic law in context). ISBN : 978-1-4724-6495-8.
    Mots-clés : Domestic relations, Islamic influences, law, Middle East.
    Note Note
    Introduction : new family law codes in Middle Eastern countries : reforms that are faithful to Islamic tradition? / Marie-Claire Foblets -- Breaks and continuities in Middle Eastern law : women after the 2011 revolutions / Chibli Mallat -- Contextualizing family-law reform and plural legalities in postcolonial Pakistan / Shaheen Sardar Ali -- Family law, fundamental human rights and political transition in Tunisia / Monia Ben Jemia -- Struggling for a modern family law : a Khaleeji perspective / Lena-Maria Möller -- Between procedure and substance : a review of law-making in Egypt / Nora Alim & Nadjma Yassari -- The financial relationship between spouses under Iranian law : a never-ending story of guilt and atonement? / Nadjma Yassari -- Les pouvoirs du juge tunisien en droit de la famille / Salma Abida -- Divorce in Egypt : between law in the books and law in action / Nathalie Bernard-Maugiron -- Personal status law in Israel : disputes between religious and secular courts / Imen Gallala-Arndt -- Marriage contracts in Islamic history / Amira Sonbol -- Our marriage, your property? : renegotiating Islamic matrimonial property regimes / Siraj Sait

  • Zheng Li hua, Desjeux Dominique, Boisard Anne-Sophie et Read David (2016) How the Chinese see the Europeans: essay on the perceptions and values of the Chinese, Paris : Éditions le Manuscrit, 219 p. ISBN : 978-2-304-04562-8.
    Mots-clés : China, culture, Guangzhou.

2015



  • Adjamagbo Agnès et Antoine Philippe, ss la dir. de (2015) Démographie et politiques sociales. (Actes du XVIIe colloque, Ouagadougou, novembre 2012), Paris : AIDELF. (Colloque de l'AIDELF). ISBN : 978-2-9521220-4-7. http://www.erudit.org/livre/aidelf/2012/index.htm.
    Résumé : Deux questions centrales ont traversé le colloque de l'AIDELF : comment la démographie joue un rôle crucial dans l’élaboration des politiques, d’une part, et comment, d’autre part, les politiques sociales parviennent à faire face aux grands enjeux sociodémographiques au Nord comme au Sud. Les thématiques couvertes ont permis de riches débats sur la place de la démographie dans l’identification et l’analyse des enjeux politiques contemporains, dans des secteurs clés que sont le logement, le travail, la santé ou encore la famille. La rencontre de spécialistes du Nord et du Sud s’est avérée très fructueuse. Elle a notamment fait ressortir sur des questions centrales comme le vieillissement, les solidarités familiales, les programmes sanitaires, l’éducation, les migrations, ou encore les politiques linguistiques, des problématiques propres aux différentes aires géographiques représentées. Le colloque a été aussi le lieu d’échanges sur les questions de formation en démographie dans les pays francophones. Une table ronde organisée sur cette question a été l’occasion d’exposer un état de l’offre de formation en démographie en France, en Belgique et au Burkina Faso et de discuter des limites et des atouts des dispositifs existants. Une autre table ronde a réuni des experts de France, du Québec et d’Afrique subsaharienne qui ont discuté du rôle des institutions de production de données démographiques dans les politiques sociales en apportant un regard historique sur l’apparition de ses institutions comme outils de planification. Au final, la force de cette rencontre a résidé sans aucun doute dans le dialogue qui s’est engagé entre enseignants, chercheurs et experts du développement venus d’horizons culturels et institutionnels variés autour du défi commun à tous les pays qui consiste à apporter une réponse à la demande sociale. Cette demande sociale est apparue au travers de ce colloque comme extrêmement subtile : quel que soit le contexte, dans tous les secteurs, elle se décline à chaque étape du cycle de vie des populations et change au cours de l’Histoire. Au Nord et au Sud, les préoccupations liées à la planification sociale se rejoignent et les défis sont partout ardus à relever. Ces cinq journées de colloque ont ainsi permis de montrer à quel point la démographie a son rôle à jouer dans cette vaste entreprise
    Mots-clés : Démographie, Politiques sociales, population.

  • Adjamagbo Agnès, Guillaume Agnès, Bakass Fatima et Équipe ECAF (2015) Femmes et hommes face aux grossesses non prévues au Maroc et au Sénégal, Working Papers du CEPED (31), Paris : CEPED, 26 p. http://www.ceped.org/wp.
    Résumé : Cet article étudie la manière dont les femmes ou les couples gèrent les grossesses non prévues dans les capitales du Maroc et du Sénégal (Rabat et Dakar), deux pays soumis à des règles strictes en matière de sexualité des célibataires. Nous analysons les logiques sociales et individuelles qui prévalent à l'annonce d'une grossesse inattendue et la manière dont se prennent les décisions qui vont aboutir à la poursuite de cette grossesse ou à son interruption. Nous nous basons sur des données qualitatives tirées d'un programme financé par l'Union Européenne entre 2005 et 2009, sur l'usage de la contraception d'urgence dans les villes africaines. Nos résultats montrent qu'en dépit de programmes de planification familiale plus performants dans leur pays, les femmes de Rabat vivent leur entrée en sexualité dans des conditions difficiles. Si à Dakar la chasteté avant le mariage est prônée, le non-respect de cette règle entraîne des sanctions beaucoup moins sévères qu'au Maroc. Le choix de l'avortement en cas de grossesse non prévue évolue avec le cycle de vie des individus et selon le stade de la relation. Une pratique envisageable à un moment donné, ne l'est plus forcément à d'autres moments de la relation. Enfin, dans les deux villes, nos données révèlent une forte implication des familles dans la gestion de la formation des couples et de leur fécondité. Cette tendance apparaît cependant plus exacerbée au Maroc où les familles se mobilisent parfois âprement pour obliger ou interdire un avortement.
    Mots-clés : Amérique latine, AVORTEMENT, barrière d‘accès, CONTRACEPTION, homme, prévention.
  • Al Dahdah Marine (2015) « Health in Africa : Mobile phone is the cure ? » (communication orale), présenté à Dreaming about Health and Science in Africa, Cambridge.
    Résumé : In 2014, almost seven billion people were mobile phone users, thus propelling mobile phone ahead of all Information and communication technologies (ICT). Whether it be Mobile Personal Health Record or confidential clinical data send via SMS, those devices are increasingly used to provide “better" health services in a context of reduced health expenditure and of increased involvement of patients. Substantial research has been conducted on eHealth – health on the Internet - in recent years, mainly regarding the nature and the value of health information on the web (S. Adams et Berg 2004; Eysenbach et al. 2002), the redefinition of the roles of lay and expert in health, the subsequent transformation of the patient-caregiver relationship (Akrich et Méadel 2010; Henwood et al. 2003; Wyatt 2005). Yet, very little research has been conducted on the use of mobile phone and wireless technology within health programs, called "mHealth" or mobile health, and especially in the global South, or in development contexts. However, the impact of mobile technologies on health care in such contexts raises critical questions that become particularly acute in the context of increased access to mobile phones in Africa. This new wave of mobile technology applied to health thus raises complex issues in terms of economic organization, governance, and control. Especially when millions of dollars are being invested in mHealth projects in developing countries where poor health systems are failing to meet the needs of the population and where the lack of legal framework may leave the door open to experiments (Petryna 2009; Rottenburg 2009; Geissler, Rottenburg, et Zenker 2012). It calls for anthropological and geopolitical questioning on the implementation in developing countries of projects that are sometimes entirely designed and funded by developed countries, programs within which the types of collaboration of developing countries, that is more or less voluntary, more or less committed, deserve to be further studied. These mobile technologies point out important issues in terms of data safety, confidentiality and "privacy" in the context of collection and analysis of health data that is “globalized”(mHealth Alliance et al. 2013; Rodrigues et al. 2001; Patrick et al. 2008). They also highlight the dynamics of how foreign ethical and financial practices adapt – or not - to local economic and political contexts, customs and traditions, health organizations and health professionals. Furthermore, mHealth participates to the economic and technological reconfigurations of Global health (V. Adams, Novotny, et Leslie 2008; Biehl et Petryna 2013; Atlani-Duault et Vidal 2013; Brown, Cueto, et Fee 2006; Fassin 2012). It raises major issues at the intersection of research on ICT, Anthropology of health and STS studies. The recent multiplication of mHealth worldwide illustrates the overall trend towards the globalization and technologization of biomedicine. The widespread idea that digital technologies improve the quality of care, reduce health disparities and optimize health systems takes shape in a diverse set of technical devices : mHealth, telemedicine, big data, etc. This communication offers an overview of this new field of mHealth and the various ways it contributes to the emergence of new global healthcare spaces and trends. It also aims to explore how mobile connectivity gives rise to new forms of power, of control and friction (Tsing 2005) through the study of a particular maternal mHealth project, we’ve conducted in Ghana. Finally, we propose to focus more specifically on the perceptions of the end-users - health professionals and pregnant women- of this technology as an expression of its effects.
  • Al Dahdah Marine (2015) « MSanté dans les Suds : le téléphone portable, une technologie de soin ? » (communication orale), présenté à Congrès de l'Association Française de Sociologie (AFS), St Quentin en Yvelines.
    Résumé : La multiplication récente des projets de mSanté dans le monde illustre un mouvement général de globalisation et de technologisation de la biomédecine. L’idée que les technologies numériques permettent d’améliorer la qualité des soins, de diminuer les disparités de santé et d’optimiser les systèmes de santé incarnée par divers dispositifs techniques (mSanté, télémédecine, cybersanté) reste à questionner et à déconstruire. Comment l’objet téléphone portable est-il devenu une technologie de soin crédible ? L’apparition de ces dispositifs est-elle à l’origine d’une transformation de l’objet téléphone portable ou de la nature du soin ? Cette communication souhaite répondre à ces questions en examinant des dispositifs techniques particuliers et leur participation à l’émergence de nouveaux espaces et circuits de prise en charge thérapeutique. Elle explorera également l’apparition de nouvelles formes de pouvoir, de contrôle et de friction (Tsing 2005) à travers l’analyse de projets de mHealth étudiés au cours de terrains de plusieurs mois au Ghana et en Inde. Nous nous pencherons plus particulièrement sur les perceptions des utilisateurs finaux– professionnels de santé et patients - de ces technologies comme expression de leurs effets. Nous essayerons ainsi de comprendre le processus de transformation du soin et/ou du téléphone portable à l’œuvre dans la mSanté.
  • Al Dahdah Marine (2015) « Le téléphone portable, un remède pour l’Afrique ? Itinéraire et usages d’un dispositif de mSanté au Ghana » (communication orale), présenté à Séminaire Axe Santé et Genre, CEPED, Paris.
    Résumé : Les technologies numériques offrent de nombreuses possibilités d’application dans le domaine de la santé. Du « dossier patient » en ligne à l’envoi dématérialisé de données cliniques, les systèmes de santé du monde entier y recourent de manière croissante dans un contexte de réduction des ressources et des dépenses de santé, mais aussi d’implication croissante des patients. L’eSanté a ainsi donné lieu à de nombreux travaux de recherche, mais l’utilisation du téléphone portable et des technologies sans fil, appelée « mSanté » ou mHealth, reste un domaine moins étudié. Pourtant en 2014, on compte presque 7 milliards d’usagers « mobile » : 96% de la population mondiale possède un téléphone portable et 89% dans les pays en développement. En comparaison, l’accès à internet ne touche que 39% de la population mondiale avec une concentration très forte dans les pays les plus développés. Au cours des trois dernières années, de nombreux acteurs du secteur de la santé et des télécoms ont mesuré le potentiel de la santé sur téléphone portable et lancé des milliers de projets de mHealth dans le monde. L’utilisation dans les programmes de santé du téléphone portable pose de nouvelles questions, aujourd’hui moins étudiées, alors que ces dispositifs sont susceptibles de reconfigurer la définition de la santé, l’information médicale et les relations soignants-soignés. En effet, la mHealth redéfinit les rôles des acteurs historiques de la santé publique comme les hôpitaux, la médecine libérale ou les laboratoires pharmaceutiques en leur accordant parfois des rôles nouveaux liés à ce processus sociotechnique. Elle permet également l’émergence de nouveaux acteurs dans le champ de la santé publique comme les opérateurs de téléphonie mobile ou les opérateurs techniques privés en charge du développement des applications mobiles. Ainsi, la santé via le canal « téléphone portable » génère de nouvelles interrogations et réactualise des questions du champ. Par son caractère personnel et omniprésent, le téléphone portable soulève des enjeux nouveaux de protection des données personnelles, en permettant la collecte de nombreuses informations sur leurs utilisateurs en mouvement, souvent de manière transnationale. Les questions des rapports Nord-Sud et Public-Privé, sont elles aussi réactualisées à travers des « coopérations » nouvelles mobilisées par ces projets sociotechniques. Cette communication propose d’explorer ces transformations à partir de l’analyse d’un projet de mSanté particulier. Une enquête qualitative de quelques mois au Ghana nous a permis de mieux appréhender la mise en œuvre de ces dispositifs à travers de l’observation participante, des entretiens individuels et de groupes réalisés auprès des parties prenantes, des professionnels de santé et des bénéficiaires de projets de mSanté. Nous présenterons l’itinéraire d’un dispositif de suivi maternel par téléphone portable et analyserons ses usages par les professionnels de santé et les femmes bénéficiaires.


  • Al Dahdah Marine, Desgrées Du Loû Annabel et Méadel Cécile (2015) « Mobile Health and Maternal Care: A Winning Combination for Healthcare in the Developing World? », Health Policy and Technology, 4 (3) (mai 1), p. na. DOI : 10.1016/j.hlpt.2015.04.002. http://dx.doi.org/10.1016%2Fj.hlpt.2015.04.002.
    Résumé : Worldwide, concerted efforts are made to stimulate the use of information and communication technology (ICT) in health care. From online Personal Health Record (PHR), treatment and appointment reminders by SMS, to the e-mailing of confidential clinical data, healthcare systems are increasingly using technologies to provide better services with less financial and human resources. Among ICTs for health, eHealth – i.e. health on the Internet – has been extensively studied whereas the use of mobile technologies for health called “mhealth” or mobile Health has been less documented so far. In 2013, almost 6.8 billion people were mobile phone users, mobile-cellular penetration rates stand at 96% globally (89% in developing countries). Access to the Internet, by comparison, is a reality for only 39% of the world population (77% of the developed world population is online). During the last three years, many health stakeholders and mobile technology providers have understood the high potential of mHealth and launched more than 600 operational projects in developing countries. In this article we are discussing this issue first by assessing the current state of knowledge on mobile health in developing countries, as well as the issues and challenges raised by mobile health. We then focus our discussion on maternal health to discuss the potential applications of these new techniques in this specific field. Finally we suggest several avenues for further analysis on the implications of using mobile phones as a tool for women׳s health.
    Mots-clés : developing countries, ICT, information de santé, maternal care, mHealth, mobile health, mobile phone, mSanté, santé maternelle, téléphone portable, TIC.
  • Al Dahdah Marine et Duclos Vincent (2015) « Digital technologies and Global Health in Africa » (communication orale), présenté à ECAS 2015, 6th European Conference on African Studies, Paris.
    Résumé : Whether it be via online teleconsultations or appointment reminders by SMS, the proliferation of digital technologies is transforming health-related practices on a global scale. In the context of reduced health expenditure and of increased involvement of patients, substantial research has been conducted on eHealth in recent years. Yet, very little research has been conducted in the global South, or in development contexts. However, the impact of digital technologies on health care in such contexts raises critical questions which become particularly acute in the context of increased access to mobile phones, especially in Africa. The recent multiplication of eHealth worldwide illustrates the overall trend towards the globalization and technologization of biomedicine. The widespread idea that digital technologies improve the quality of care, reduce health disparities and optimize health systems takes shape in a diverse set of technical devices and apparatus : mHealth, telemedicine, epidemiological surveillance, etc. This panel seeks to examine these devices and apparatus, and the various ways they contribute to the emergence of new global healthcare spaces and circuits. It also aims to explore how digital connectivity gives rise to new forms of power, of control and resistance. In sum, this panel will bring together empirical and theoretical papers investigating the relationships between digital technology and global health in Africa.

  • Alam Nazmul, Hajizadeh Mohammad, Dumont Alexandre et Fournier Pierre (2015) « Inequalities in maternal health care utilization in sub-Saharan African countries : a multiyear and multi-country analysis », Plos One, 10 (4). DOI : 10.1371/journal.pone.0120922.
    Résumé : To assess social inequalities in the use of antenatal care (ANC), facility based delivery (FBD), and modern contraception (MC) in two contrasting groups of countries in sub-Saharan Africa divided based on their progress towards maternal mortality reduction. Six countries were included in this study. Three countries (Ethiopia, Madagascar, and Uganda) had <350 MMR in 2010 with >4.5% average annual reduction rate while another three (Cameroon, Zambia, and Zimbabwe) had >550 MMR in 2010 with only <1.5% average annual reduction rate. All of these countries had at least three rounds of Demographic and Health Surveys (DHS) before 2012. We measured rate ratios and differences, as well as relative and absolute concentration indices in order to examine within-country geographical and wealth-based inequalities in the utilization of ANC, FBD, and MC. In the countries which have made sufficient progress (i.e. Ethiopia, Madagascar, and Uganda), ANC use increased by 8.7, 9.3 and 5.7 percent, respectively, while the utilization of FBD increased by 4.7, 0.7 and 20.2 percent, respectively, over the last decade. By contrast, utilization of these services either plateaued or decreased in countries which did not make progress towards reducing maternal mortality, with the exception of Cameroon. Utilization of MC increased in all six countries but remained very low, with a high of 40.5% in Zimbabwe and low of 16.1% in Cameroon as of 2011. In general, relative measures of inequalities were found to have declined overtime in countries making progress towards reducing maternal mortality. In countries with insufficient progress towards maternal mortality reduction, these indicators remained stagnant or increased. Absolute measures for geographical and wealth-based inequalities remained high invariably in all six countries. The increasing trend in the utilization of maternal care services was found to concur with a steady decline in maternal mortality. Relative inequality declined overtime in countries which made progress towards reducing maternal mortality.

  • Almaghlouth Nada, Arvanitis Rigas, Cointet Jean-Philippe et Hanafi Sari (2015) « Who frames the debate on the Arab uprisings? Analysis of Arabic, English, and French academic scholarship », International Sociology, 30 (4), p. 418–441. DOI : 10.1177/0268580915580157.
    Mots-clés : ARABE, CORTEXT, REVOLUTIONS ARABES, SOCIOLOGIE DE LA SCIENCE.

  • Antoine Philippe, Gning Sadio Ba et Dial Fatou Binetou (2015) « Les chefs de ménage âgés au Sénégal: illusion statistique ou réalité? », in Démographie et politiques sociales, éd. par Philippe Antoine et Agnès Adjamagbo, Association Internationale des Démographes de Langue Française (AIDELF), Paris, p. 1-14. (Colloque de l'AIDELF). ISBN : 978-2-9521220-4-7.
    Résumé : Au Sénégal, une proportion importante des hommes âgés est déclarée comme chef de ménage. Ce constat statistique conduit à une image d’un pays où un grand nombre de ménages ont à leur tête des personnes âgées dont certaines avec de faibles ressources. L’incidence de la pauvreté est plus élevée dans les ménages dont le chef est âgé de 60 ans et plus et quel que soit le milieu : à Dakar près de trois d’entre eux sur dix sont pauvres, près de la moitié dans les autres centres urbains et plus de six sur dix en milieu rural. Cette image projetée par la statistique n’est-elle pas un peu distordue et la place des personnes âgées n’est-elle pas survalorisée ? Les utilisateurs de données ne vont-ils pas établir un raccourci entre chef de ménage et principal pourvoyeur de ressources ? Schématiquement, aux yeux des utilisateurs de données, un ménage serait composé d’un individu principal pourvoyeur de ressources -l’homme chef de ménage-, de l’épouse pouvant éventuellement apporter un revenu supplémentaire et des jeunes enfants qu’il faut nourrir, soigner et éduquer (Kuépié, 2004). Notre texte se propose de revisiter la situation des chefs de ménage âgés à travers une analyse des données du recensement du Sénégal de 2002 . Nous avons également conduit des entretiens auprès de 48 ménages (rural, urbain, semi-rural, semi-urbain) afin de mieux qualifier les différentes configurations de ménage rencontrées. Nous avons également interviewés des cadres statisticiens, producteurs ou utilisateurs de données, et des enquêteurs, tous ayant une certaine expérience des enquêtes statistiques.
    Mots-clés : Chef de ménage, Enquêtes, Ménage, Personnes âgées.
  • Antoine Philippe et Ouedraogo Dieudonné (2015) « Enquêtes comparatives sur les migrations dans les pays en développement : problèmes méthodologiques et questions de fond. Expériences africaines » (communication orale), présenté à Colloque sur les migrations en hommage au Professeur Dieudonné Ouédraogo, Ouagadougou.
    Résumé : Lors du XXIIIe Congrès général sur la population de l’UIESP tenu à Beijing du 11 au 17 octobre 1997, Dieudonné et moi avions été chargés d’animer la séance I.38 intitulée « Enquêtes comparatives sur les migrations dans les pays en développement : problèmes méthodologiques et questions de fond ». Nous avions préparé un petit texte liminaire pour introduire la séance. Notre réflexion s’appuyait en grande partie sur l’expérience acquise lors du projet Remuao, dirigé par Dieudonné Ouédraogo, lorsqu’il était directeur du Cerpod . À la suite de ce texte, j’essaie de tirer un bilan et des leçons des enquêtes migrations du Remuao.
    Mots-clés : Enquêtes, migrations.
  • Arvanitis Rigas (2015) « Politiques de recherche et d’innovation au Liban », présenté à Participation invitée au Deuxième séminaire « Innovation et développement », CIRAD, Montpellier.
    Mots-clés : COLLABORATIONS INTERNATIONALES, COOPERATION INTERNATIONALE, INNOVATION, LIBAN, MEDITERRANEE, POLITIQUE DE RECHERCHE, recherche.


  • Arvanitis Rigas (2015) « Sciences, techniques et sociétés » et développement, par Ali El Kenz et Roland Waast (Compte-rendu) », Revue d'anthropologie des connaissances, 8 (4), p. 833-837. DOI : 10.3917/rac.025.0833. www.cairn.info/revue-anthropologie-des-connaissances-2014-4-page-833.htm.
    Résumé : A PROPOS DU livre dirigé par Ali EL Kenz « Sciences, techniques et sociétés » et développementAli EL-KENZ, Roland WAAST. Sciences, techniques et sociétés, Alger, ENAG Éditions,369 p., 2013. ISBN : 9789961622421 parRigas Arvanitis Revue d'anthropologie des connaissances 2014/4 (Vol. 8, n° 4) Pages 833 - 837 Cet ouvrage rassemble les communications, revues et corrigées, présentées lors d’un atelier à Annaba (Algérie) en 1991 sur les relations entre la science et l’industrie dans les pays en développement. Cette année-là, le second jour de la réunion, selon mon souvenir, commençait sur la place centrale d’Annaba la première manifestation publique du Front Islamique du Salut qui allait le mener à la victoire électorale de ce parti puis au déclenchement de la guerre civile après l’annulation des résultats, et enfin à l’assassinat en 1992, à quelques mètres de là, du président Boudiaf, seul homme qui aurait pu mener à la négociation. Bref, la place centrale d’Annaba était un lieu hautement électrique d’autant qu’Annaba était aussi la capitale économique de l’Algérie et du « développementalisme » qui montrait là ses symptômes d’échec : une industrie inefficace, corrompue, des quartiers ouvriers laissés dans le délabrement, la déconnexion entre l’idéal industrialiste soutenu en Algérie et l’abandon des aspirations d’indépendance, de liberté et d’enrichissement de la population, la parodie de participation populaire dans la nouvelle République issue d’une sanglante guerre d’indépendance. La vie politique du pays s’était trouvée en 1991 dans un tournant historique où le modèle d’organisation économique fondé sur l’industrie lourde et une technocratie qui se voulait éclairée et « révolutionnaire » était contesté. Au lieu de progrès, ce modèle avait produit du sous-développement. Le sujet de l’Atelier concernait, précisément, les formes de relation entre la production de savoir et ce fameux développement, entre le savoir scientifique et la valorisation de la connaissance dans les entreprises. Dans sa version manuscrite, avant sa publication, cet ouvrage s’intitulait « La science et l’industrie ». Ainsi, comme le signale Ali El Kenz, les questions que tentaient d’aborder les participants (algériens, français, indiens, brésilien, vénézuéliens, syrien) au dernier étage de l’hôtel Seybouse qui surplombe la place centrale d’Annaba, étaient proches de celles que posaient les manifestants : comment enraciner le développement dans la culture ? Comment répondre à la question du sens de tous ces efforts scientifiques, industriels, technologiques ? Comment faire pour que ces développements profitent au grand nombre ? Mais elles prenaient un sens bien différent en cessant d’être des discussions entre chercheurs pour renvoyer directement à la réalité lorsque les clameurs de la rue couvraient la voix des intervenants dans la salle. Comme les parallèles d’Euclide [1][1] C’est ainsi que Ali El Kenz qualifie notre réunion..., ces deux débats en parallèle, celui de la rue et celui de la salle, se confondaient dans nos paroles pour ne jamais se rejoindre.Annaba était un lieu symbolique pour les organisateurs de l’Atelier, Ali El Kenz et Roland Waast. Ils ne savaient pas que cela deviendrait le lieu historique de tous les dangers. Ali El Kenz, qui avait étudié en sociologue du travail le complexe sidérurgique de El Hajjar à Annaba et qui, par la suite, a vécu et subi la violence de cette guerre (ainsi que de nombreux professeurs et intellectuels algériens), présente l’événement dans une postface instructive. Il décrit comment s’était déroulée la réunion, comment notre discussion s’est trouvée teintée de questions que nous n’avions pas imaginé devoir aborder (religieuses, culturelles, et enfin politiques). Nous n’avions pas alors de réponse à ces interrogations. En avons-nous aujourd’hui ? Et pourtant l’actualité devrait nous porter à beaucoup de vigilance car ce sont les mêmes questions qui se posent dans la violence de notre siècle en Syrie, au Liban, en Iraq, au Pakistan, au Nigeria, en Indonésie et c’est notre même aveuglement positiviste qui nous fait porter le regard ailleurs. Ali El-Kenz lui-même a reposé ces questions en 1994 lors du colloque « Les sciences hors d’Occident » dans son article intitulé « Hermès et Prométhée » (1996 et 1997) [2][2] El Kenz, A. (1996). « Prométhée et Hermès ». In R. Waast... où il expose l’idée que, depuis l’indépendance, même pendant la lutte pour l’indépendance, deux projets politiques différents pour l’Algérie se sont affrontés qui assignent un rôle différent à la connaissance. Ainsi s’affronterait un rôle identitaire, islamiste, de la connaissance à un rôle productif, universaliste. Ces deux projets, ces deux conceptions de la connaissance qui se sont incarnés dans des hommes et des projets politiques particuliers parfois contradictoires (la politique d’éducation, la modernisation de l’Université l’Alger, l’influence grandissante des ingénieurs, l’industrialisation par l’industrie lourde, la volonté de création d’une élite technocratique et d’école d’ingénieurs « à la française ») ont eu fatalement à se confronter. Il est très probable que cette réflexion importante n’aurait jamais eu lieu sans cet atelier à Annaba, en tout cas pas sous cette forme, sans la rumeur de la rue. Nous vivions ainsi en direct le début d’un affrontement de ces deux positions, qui se poursuit dans les débats sur l’orientalisme [3][3] Nous avons déjà fait écho de ces débats dans les pages... et s’exprime violemment sous nos yeux, en Iraq, au Liban, en Iran, dans le feu et le sang qui peuplent nos journaux et secouent notre monde d’aujourd’hui. Si cette question est plus forte dans les pays musulmans, cela est aussi lié à la nature particulière des régimes autoritaires et prédateurs qui ont fondé leur croissance dans l’accumulation improductive d’une économie de rente, comme le rappelait incessamment Abdelkader Sid Ahmed dans ses analyses de l’économie des pays arabes, où le savoir tient peu de place. Remarquons que la question de la connaissance dans le développement des pays arabes est centrale aujourd’hui encore, comme le signale le dernier rapport de la Banque mondiale (Transforming Arab Economies, 2013) et que cette même question des relations entre la production et la connaissance fait l’objet d’une réflexion dans un récent rapport intitulé The broken cycle between research, university and society in Arab countries des Nations unies pour les pays arabes (ESCWA). Si seuls deux pays arabes sont représentés dans la collection d’articles proposée par Sciences Techniques et Sociétés, le livre aborde des thèmes qui sont toujours d’actualité et restent des témoignages précieux des expériences de développement industriel et technologique en Algérie, Brésil, Inde, Syrie, Venezuela. Le livre explore d’une manière originale les articulations des savoirs scientifiques et des réalisations technologiques qui sont, on le sait aujourd’hui, complexes et ne dépendent pas que de la qualité des savoirs des ingénieurs ou de la qualité des solutions « scientifiques ». Nous avons appris depuis presque vingt ans que le savoir doit être enraciné dans des institutions, dans des entreprises vivantes, que les intérêts professionnels doivent être soutenus et appropriés politiquement, que les apprentissages technologiques, comme nous le soulignons dans notre article (« L’apprentissage technologique dans les pays émergents : au-delà de l’atelier et de l’entreprise », RAC, vol. 8, n° 3, 2014), se déroulent de manière permanente dans les lieux de travail car c’est dans les lieux de travail que se réalise la jonction entre les ressources externes et les objets qui véhiculeront les prochains développements sur les marchés, dans les organisations et les technologies. Tout cela passe par la consolidation de lieux de recherche mais aussi de formation, de travail (en particulier les entreprises), d’expression politique. C’est là que se formeront les futures communautés professionnelles qui portent le « développement ». Le grand intérêt du livre est de fournir des exemples précis, empiriques et documentés de cette liaison entre les sciences et les techniques, entre l’industrie et les universités, entre les savoirs théoriques et les applications dans l’industrie dans le contexte des pays en développement. On y aborde la question institutionnelle (la politique de recherche en Inde, le modèle du MIT au Brésil, la formation technique en Algérie, l’institutionnalisation de la recherche au Venezuela) mais aussi les rapprochements concrets science-industrie : l’invention des technopôles à Singapour, la chimie en Algérie, les dangers des rapprochements entre universités et entreprises au Venezuela. Un des traits communs de ces travaux est de replacer la question des connaissances, de leur production, de leur diffusion dans le contexte local et institutionnel. On y observe alors ce que Roland Waast appelle une logique de l’emprunt des institutions : le modèle institutionnel sera emprunté, par exemple le modèle du MIT, par un autre pays, par exemple le Brésil, pour l’adapter, et il pourra réussir ou pas à s’acclimater dans des circonstances souvent fortuites. Mais on trouvera aussi des constantes dans le besoin des organismes de recherche d’accommoder des demandes politiques et des dynamiques portées par les chercheurs en relation avec des industriels ; chercheurs et industriels qui se rapprochent sous l’effet du changement des contextes économiques qui rendent l’accès aux financements beaucoup plus difficiles. Les travaux notent aussi que la confiance dans la science et le développement technologique est très différente selon les circonstances politiques nationales. Hanafi présente son interprétation de l’idéologie des ingénieurs syriens qui doivent faire profil bas après les répressions sanglantes dans lesquelles ingénieurs et avocats ont été brimés, emprisonnés, torturés et où leurs organisations professionnelles se sont vues interdites par le pouvoir de Hafez El-Assad. Krishna, malgré un optimisme très apparent dans ces pages, avoue que les années 1970 furent aussi celles de la contestation de la science en Inde après l’apparition du People’s Science Movement et de ses successeurs.7 Si nous replaçons ces débats dans les travaux publiés aujourd’hui sur la science dans les pays en développement, nous notons une certaine naïveté dans les enquêtes et les questionnements : pour nombre d’entre nous, ces questions étaient peu abordées et neuves, le tâtonnement était évident. Les chercheurs réunis à Annaba avaient discuté l’année précédente à Paris du thème de la création des communautés scientifiques, qui a donné lieu à la production d’un ouvrage devenu une référence obligée du domaine [4][4] Gaillard, J., Krishna, V. V. et Waast, R. (Eds.) (1997)..... Cet ouvrage signale ce qui a été et demeure pour beaucoup le thème central de la pertinence de la recherche dans les pays en développement, que notre Revue a également abordé plusieurs fois dans des dossiers [5][5] Citons en particulier le dossier de Losego, P. et Arvanitis,... et de nombreux articles. Et plus généralement, notons qu’à cette époque, rares étaient les travaux qui liaient l’analyse institutionnelle dans les pays en développement et celle de la circulation des savoirs que proposait la nouvelle sociologie des sciences. On ne saurait donc reprocher à ces chercheurs d’avoir manqué de flair ! Publié tant d’années après sa tenue, l’ouvrage permet de mesurer ce décalage dans la réflexion : à l’heure où nous tentons de revoir les questions de politiques de recherche et d’innovation avec un regard neuf, nous ne pouvons que nous réjouir de cette analyse qui ne se satisfait pas d’un prêt-à-penser (systèmes d’innovation, société de la connaissance) et se penche sur les conditions institutionnelles du développement économique et scientifique. Malgré les 25 ans d’écart, la nouveauté des approches de ces années-là ne donne aucunement l’impression d’analyses dépassées ; au contraire, les « styles de science », l’importance des modèles institutionnels, l’accent mis sur les pratiques professionnelles, la question brûlante de la place de la recherche dans l’université, la description de la pratique de la recherche sont autant d’aspects qui demeurent d’actualité. Enfin, ce livre a le mérite de témoigner de l’existence de ce réseau de chercheurs (le réseau « Alfonso ») qui a été dissous (par le temps) mais qui a pourtant porté ses fruits : les travaux de ces chercheurs ont permis de développer les études des relations entre sciences, techniques et développement ailleurs qu’en France ou aux États-Unis. Antonio Botelho, Sari Hanafi, V.V. Krishna poursuivent dans leurs pays, alors que Jacques Gaillard, Kapil Raj, Roland Waast, Ali El-Kenz et moi-même (Rigas Arvanitis) poursuivons en France. Malheureusement, deux des participants et non des moindres, Rafael Rengifo et Hocine Khelfaoui, ne sont plus parmi nous pour célébrer cette publication. Notes [1] C’est ainsi que Ali El Kenz qualifie notre réunion dans sa postface. [2] El Kenz, A. (1996). « Prométhée et Hermès ». In R. Waast (Ed.), Les sciences au Sud. État des lieux. Paris : ORSTOM, 263-282. (disponible sur Horizon.ird.fr). Traduit en anglais sous le titre « Prometheus and Hermes ». In T. Shinn, J. Spaapen et V. V. Krishna (Eds.) (1997), Science and Technology in a Developing World. Dordrecht: Kluwer, 323-348. [3] Nous avons déjà fait écho de ces débats dans les pages de notre revue dans l’article de Thomas Brisson (Brisson, T. (2008). « La critique arabe de l’orientalisme en France et aux États-Unis. Lieux, temporalités et modalités d’une relecture », Revue d’Anthropologie des Connaissances, 2 (3), 505-521) et celui de Wiebke Keim (Keim W. (2010). « Pour un modèle centre-périphérie dans les sciences sociales. Aspects problématiques des relations internationales en sciences sociales », Revue d’Anthropologie des Connaissances, 4 (3), 570-598). [4] Gaillard, J., Krishna, V. V. et Waast, R. (Eds.) (1997). Scientific communities in the developing world. New Delhi & London: Sage. [5] Citons en particulier le dossier de Losego, P. et Arvanitis, R. (2008) La science dans les pays non hégémoniques, vol. 2, n° 3 (http://www.cairn.info/revue-anthropologie-des-connaissances-2008-3.htm), Moity-Maïzi, P. (2011) La localisation et la circulation des savoirs en Afrique, vol. 5, n° 3 (http://www.cairn.info/revue-anthropologie-des-connaissances-2011-3-page-473.htm) et Arellano Hernández, A., Arvanitis, R. et Vinck, D. (2012) Circulation et connexité mondiale des savoirs Éléments d’anthropologie des connaissances en Amérique latine, vol. 6, n° 2 (http://www.cairn.info/revue-anthropologie-des-connaissances-2012-2-page-1.htm). Pour citer cet article Arvanitis Rigas, « « Sciences, techniques et sociétés » et développement », Revue d'anthropologie des connaissances 4/ 2014 (Vol. 8, n° 4), p. 833-837 URL : www.cairn.info/revue-anthropologie-des-connaissances-2014-4-page-833.htm
    Mots-clés : DEVELOPPEMENT, POLITIQUE, recherche.

  • Atlani-Duault Laetitia, Dozon Jean-Pierre et Ruffinengo C. (2015) Per il bene degli altri : antropologia dell'aiuto umanitario, Liguori Editore, 193 p. (Uomini e Mondi). ISBN : 978-88-207-5282-8.
    Mots-clés : AIDE AU DEVELOPPEMENT, AIDE HUMANITAIRE, ALIMENTATION HUMAINE, ANTHROPISATION, ANTHROPOLOGIE, ANTHROPOLOGIE ALIMENTAIRE, ANTHROPOLOGIE DE L'ENVIRONNEMENT, ANTHROPOLOGIE DE LA SANTE, ANTHROPOLOGIE ECOLOGIQUE, ANTHROPOLOGIE POLITIQUE, ANTHROPOLOGIE SOCIALE, ASIE CENTRALE, ASSAINISSEMENT, CHANGEMENT SOCIAL, CONDITION FEMININE, COOPERATION INTERNATIONALE, DEPLACEMENT DE POPULATION, DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE, DEVELOPPEMENT DURABLE, DEVELOPPEMENT RURAL, ECOLOGIE, ENFANT, ENVIRONNEMENT, ETATS UNIS, ETHIQUE, ETUDE DE CAS, EVOLUTION, GOUVERNANCE, IDEOLOGIE, MALADIE, METHODOLOGIE, MILIEU RURAL, MILIEU URBAIN, NUTRITION, ONG, POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT, PROJET DE DEVELOPPEMENT, RECHERCHE SCIENTIFIQUE, REFUGIE, RELATION DE GENRE, RUSSIE, SANTE, SIDA, TRANSCAUCASIE.

  • Atlani-Duault Laetitia, Mercier Arnaud, Rousseau Cécile, Guyot Paul et Moatti Jean-Paul (2015) « Blood libel rebooted : traditional scapegoats, online media, and the H1N1 epidemic », Culture Medicine and Psychiatry, 39 (1), p. 43–61. DOI : 10.1007/s11013-014-9410-y.
    Résumé : This study of comments posted on major French print and TV media websites during the H1N1 epidemic illustrates the relationship between the traditional media and social media in responding to an emerging disease. A disturbing "geography of blame" was observed suggesting the metamorphosis of the folk-devil phenomenon to the Internet. We discovered a subterranean discourse about the putative origins and "objectives" of the H1N1 virus, which was absent from the discussions in mainstream television channels and large-circulation print media. These online rumours attributed hidden motives to governments, pharmaceutical companies, and figures of Otherness that were scapegoated in the social history of previous European epidemics, notably Freemasons and Jews.
    Mots-clés : H1N1, Pandemic, Risk perception, Rumours, Social media.
  • Guillaume Agnès (2015) « Le droit à l'avortement », in Atlas mondial des femmes. Les paradoxes de l'émancipation, éd. par Isabelle Attané, Carole Brugeilles, et Wilfried Rault, Paris : Edition Autrement, p. 20-21. (Atlas/Monde).
  • Aumond Florian (2015) « L'adolescent migrant : de l'identification d'un groupe social à la consécration d'une nouvelle catégorie juridique ? », Revue droits fondamentaux, p. 31 pages.


  • Auzanneau Michelle (2015) « La quête des parlers ordinaires », Langage et société, 154 (4), p. 51-66« L’identité narrative dans les récits de migration : exemples africains. DOI : 10.3917/ls.154.0051. http://www.cairn.info/revue-langage-et-societe-2015-4-page-51.htm.
    Résumé : Les parlers dits « ordinaires » font l’objet d’une quête constante depuis les premières recherches de terrain concernant le langage. Un « parler ordinaire » est généralement défini comme un ensemble de traits (des variétés, des langues) utilisés par un locuteur ou un groupe de façon régulière. Selon les objectifs des chercheurs, il est associé diversement aux conditions de production des énoncés (à l’« informalité », à la « spontanéité »), au caractère local du locuteur (à son « authenticité », à sa « typicité ») et/ou au caractère répétitif et quotidien de certaines relations (à « l’identitaire », à la « normalité » ou à la « familiarité »). Cet article, en se centrant sur les travaux portant sur la variabilité langagière, que celle-ci concerne une ou plusieurs langues, tentera de comprendre les objectifs, les fondements et la pertinence de cette quête. Après avoir rappelé les grandes caractéristiques d’approches majeures développées en sociolinguistique à l’occasion de cette quête, on discutera de leurs apports et de leurs limites dans la description et l’interprétation de la catégorie « parler ordinaire ». On se demandera enfin ce qu’une analyse attentive à la fois à la variabilité langagière en interaction, à la mobilité du locuteur et aux mutations sociales apporterait à la compréhension de la production de l’ordinaire langagier.

  • Auzanneau Michelle (2015) Pratiques langagières et mises en scènes dans le rap", Colloque Langues et musique, pratiques urbaines plurielles, Casablanca. https://www.academia.edu/12688696/Colloque_de_Sociolinguistique_Urbaine_de_Casablanca_Langues_et_musique_pratiques_urbaines_plurielles.
    Résumé : Etude de la variabilité langagière dans la chanson rap africaine. Mise en scène discursive et construction du sens par la variabilité langagière en relation avec les dynamiques sociolinguistiques urbaines.
    Mots-clés : dynamiques urbaines, Gabon, mises en scène discursives, pratiques langagières, rap, sénégal.
  • Badre Lara (2015) « Les déterminants de la migration des compétences au Liban », Thèse de Doctorat en démographie, Paris : Paris Descartes, 325 p.
    Résumé : Cette thèse porte sur les déterminants de la migration des compétences au Liban, dont l’objet principal est l’identification des facteurs et des risques associés à la migration chez les individus hautement qualifiés. La problématique se résume par la question suivante : À formation universitaire égale, quel diplômé devient-il migrant ? Afin de combler le manque de données sur le sujet, nous avons réalisé une enquête (en ligne) auprès des diplômés de la Lebanese American University et de l’Université Saint-Esprit de Kaslik, au Liban. Ces diplômés forment une pluralité et une mixité culturelle, linguistique et socio-économique représentatives des étudiants du Liban. L’objectif de l’enquête était de comparer les similarités et de contraster les différences entre des diplômés migrants et non-migrants, afin de comprendre les logiques différenciées de leurs comportements migratoires. Au début, nous avons effectué une segmentation des diplômés pour les répartir en sous-groupes en fonction de leur statut migratoire, ce qui nous a permis d’identifier et de comprendre les logiques différenciées de leurs comportements migratoires. L’analyse descriptive des résultats de l’enquête révèle des différences en termes de caractéristiques démographiques, économiques et familiales entre diplômés migrants et non-migrants, mais un peu moins de divergences en ce qui concerne leurs parcours universitaires et le domaine des études. À partir de la modélisation, nous avons démontré comment le risque de migrer à l’étranger peut être déterminé par certains facteurs individuels et familiaux, mais surtout en fonction du temps, c’est-à-dire en fonction de la durée depuis l’obtention du diplôme universitaire le plus élevé. Nous démontrons ainsi que, même à formation universitaire égale, le capital humain et le capital social peuvent engendrer des migrations internationales parmi des diplômés ayant effectué un même parcours universitaire et ayant vécu les mêmes conditions socio-économiques au Liban. Nous examinons également des obstacles qui freinent la migration des compétences, pour finalement analyser brièvement les facteurs qui déterminent la migration de retour au Liban. Sur la base de ces conclusions, nous confirmons que nous avons vérifié nos hypothèses par les faits qui se basent sur les résultats de notre enquête. Malgré la difficulté relative à l’étude des migrations internationales en générale et à l’utilisation de la technique de l’enquête en ligne, nous avons réussi à obtenir des résultats très intéressants, que nous avons comparés à des données disponibles sur la migration des compétences au Liban et à l'échelle globale.
    Mots-clés : ANALYSE, approche quantitative.

  • Becquet Valentine (2015) « Des inégalités de genre à la sélection sexuelle prénatale : la masculinité des naissances au Viêt Nam », Thèse de doctorat de démographie, Paris : Paris Descartes, 420 p. http://www.ceped.org/IMG/pdf/manuscrit_final_becquet.compressed.pdf.
    Mots-clés : avortements sexo-sélectifs, préférence de genre, rapport de masculinité à la naissance, VIET NAM.
  • Becquet Valentine (2015) « Modeling Gender Preference: Regional Perspectives on SRB imbalances in Vietnam » (communication orale), présenté à Population Association of America (PAA) 2015 Annual Meeting, San Diego.


  • Bekelynck Anne (2015) « Les entreprises privées, une opportunité pour la prévention et la prise en charge du virus de l’hépatite B (VHB) en Côte d’Ivoire, dans le sillage du VIH ? », Bulletin de la Société de pathologie exotique, 108, p. 57-62. DOI : 10.1007/s13149-014-0402-5. http://link.springer.com/10.1007/s13149-014-0402-5.
    Résumé : En Côte d’Ivoire, les défis que présente actuellement la lutte contre le virus des hépatites B (VHB) rappellent ceux du VIH/sida il y a une quinzaine d’années: forte prévalence (8–10 %), méconnaissance de la maladie et coûts de la prise en charge extrêmement élevés. Si certaines entreprises privées ont joué un rôle décisif dans l’accès aux traitements du VIH/sida, elles représentent encore aujourd’hui l’un des rares lieux où sont proposés des services de dépistage, de vaccination et de traitement pour le VHB. Le VIH/sida a ouvert une « brèche » pour d’autres pathologies, en développant le « marché » de la santé au sein des entreprises. Or, la faible mobilisation collective autour du VHB, tant internationale que nationale, les empêche, pour l’instant, de devenir un levier d’appui vers un accès universel au dépistage et au traitement et les maintient dans une position de vecteur d’un système de santé à double vitesse.
    Mots-clés : Côte d'Ivoire, entreprises privées, mobilisation collective, VHB, VIH/sida.

  • Bekelynck Anne (2015) « Les entreprises privées dans l'action publique de lutte contre le VIH/sida en Côte d'Ivoire : un acteur comme les autres ? », Thèse de doctorat de sociologie, Paris : Université Sorbonne Paris Cité. http://www.theses.fr/s120663.
  • Benavides Martin et Etesse Manuel (2015) « Dinámicos y jerárquicos a la vez. Patrones de movilidad social intergeneracional en el Perú. », in Estratificación social y movilidad intergeneracional de clase en América Latina, éd. par Patricio Solís, El Colegio de México, Ciudad de México.
  • Bernard-Maugiron Nathalie (2015) « L'inégalité devant la loi : la consécration normative du principe de discrimination positive » présenté à Séminaire scientifique du CEPED "Interroger les Inégalités", novembre 26, Nouan le Fuzelier.
  • Bernard-Maugiron Nathalie (2015) « Lutte entre pouvoirs pour le contrôle des processus constituants » (communication orale), présenté à Monde arabe, entre autoritarismes et transition. Dynamiques internes et influences externes (Université de Genève), Genève.
  • Bernard-Maugiron Nathalie (2015) « La place de la charia dans le droit contemporain des pays arabes » septembre 21, Paris, Commission de la famille du Barreau de Paris.
  • Bernard-Maugiron Nathalie (2015) « Les rapports de pouvoirs dans les processus constituants post-révolutionnaires du monde arabe » (Communication orale), présenté à Congrès du GIS Moyen-Orient Mondes musulmans, atelier sur Les institutions politiques, angle mort de l’analyse politique du monde musulman, Paris.
  • Bernard-Maugiron Nathalie (2015) « Freedom of Religion in Egypt », Encyclopedia of Law and Religion, Brill.
    Mots-clés : Egypt, Freedom, RELIGION.
  • Bernard-Maugiron Nathalie (2015) « La place de la charia dans le droit contemporain des pays arabes : le cas du Maroc » présenté à Université populaire, avril 14, Boulogne-Billancourt.
  • Bernard-Maugiron Nathalie (2015) « Codifications et réformes du droit de la famille dans le monde arabe » (Communication orale), présenté à , Université de Strasbourg.
  • Bernard-Maugiron Nathalie (2015) « La justice de transition en Egypte », Communication orale présenté à Justice et politique dans le Maghreb post-révoltes arabes, octobre 30, Tunis, IRMC.
  • Bernard-Maugiron Nathalie (2015) « Le statut de la femme dans les codes de la famille des pays arabes » (Communication orale), présenté à , La Baume, Aix-en-Provence.
  • Bernard-Maugiron Nathalie (2015) « La constitution égyptienne de 2014 : continuité ou rupture dans l’histoire constitutionnelle de l’Egypte ? », Revue française de droit constitutionnel, 103, p. 517-537.
  • Bernard-Maugiron Nathalie (2015) « The Judiciary in the Egyptian Constitution » (Communication orale), présenté à , Université américaine du Caire.
    Mots-clés : Constitution, Egypt.
  • Bernard-Maugiron Nathalie (2015) « La constitution égyptienne de 2014 est-elle révolutionnaire ? » (Communication orale), présenté à , Panthéon-Assas (Association Meydane).

  • Bernard-Maugiron Nathalie et Bras Jean-Philippe (2015) La Charia, Paris : Dalloz, 192 p. (A savoir). ISBN : 978-2-247-13635-3.
  • Bernard-Maugiron Nathalie et Bras Jean-Philippe (2015) « La charia entre droit et politique » (Communication orale), présenté à , Institut d'étude de l'Islam et des sociétés du monde musulman (IISMM/EHESS).

  • Bernard-Maugiron, Nathalie (2015) « Etat et religion dans la constitution des Frères musulmans de 2012 : rupture ou continuité dans l'histoire constitutionnelle égyptienne ? », in Religions et transitions: quels défis après les révolutions arabes ?, Bayonne : Institut Universitaire Varenne, p. 45-66. ISBN : 978-2-37032-045-2.
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