Publications des membres du Ceped

2022


  • Gosselin Anne, Malroux Inès, Desprat Diane, Devetter François-Xavier, Memmi Sarah, Pannetier Julie, Valat Emmanuel et Melchior Maria (2022) « Prévalence des risques psychosociaux au travail et santé mentale parmi les immigrés et descendants d’immigrés : résultats de l’enquête nationale Conditions de Travail-Risques psychosociaux 2016 », Bull Epidémiol Hebd, 7, p. 141-9. http://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2022/7/2022_7_2.html.
    Résumé : Objectifs – Peu d’études se sont penchées sur les risques psychosociaux parmi les immigrés et les descendants d’immigrés et leur association avec la santé mentale. Notre étude a pour objectif : 1) de décrire la prévalence de deux indicateurs qui recouvrent les dimensions d’exigence psychologique, de latitude décisionnelle et d’isolement au travail : le job strain (tension au travail : faible latitude/forte demande) et l’iso-strain (combinaison d’une situation de job strain et d’un faible soutien social) selon le statut migratoire et modéliser la probabilité d’être exposé ; 2) vérifier que les associations entre le job strain, l’iso-strain et l’anxiété sont similaires pour tous les groupes (immigrés, descendants d’immigrés). Méthodes – Nous avons utilisé l’enquête nationale transversale Conditions de Travail-Risques Psychosociaux 2016 (N=24 640). L’anxiété a été mesurée par le score GAD-Mini, outil diagnostique pour repérer le trouble anxieux généralisé. Les prévalences du job strain et de l’iso-strain ont été décrites selon le statut migratoire et le sexe. Des régressions de Poisson ont été utilisées pour modéliser la probabilité d’être exposé au job strain et à l’iso-strain. La prévalence de l’anxiété a été ensuite décrite selon le statut migratoire et le sexe. Dans chaque groupe de population, nous modélisons la probabilité de l’anxiété en fonction des caractéristiques sociodémographiques, des antécédents de santé mentale et de l’expérience du job strain ou de l’iso-strain. Résultats – Les prévalences de risques psychosociaux varient fortement selon le statut migratoire, avec des immigrés plus exposés que la population majoritaire (ni immigrée, ni descendante d’immigrés). Après ajustement, être un immigré d’Afrique reste associé au job strain (ratio incidence risque ajusté : IRRa=1,21 ; IC95%: [0,99-1,47]), et être un descendant d’immigré d’Afrique à l’iso-strain (IRRa=1,33 [1,05-1,69]). La prévalence de l’anxiété était particulièrement haute parmi les descendants d’immigrés d’Afrique (12%). Dans cette population, le job strain et l’iso-strain étaient associés à l’anxiété (IRRa job strain=2,70 [1,22-6,01] ; IRRa iso-strain=4,26 [2,29-7,92]). Conclusion – Dans la lignée des travaux internationaux, notre étude montre que les immigrés et descendants d’immigrés sont particulièrement exposés au job strain et à l’iso-strain, ce qui pourrait contribuer à détériorer leur santé mentale.
    Mots-clés : ⛔ No DOI found.

2021



  • Gosselin Anne, Malroux Inès, Desprat Diane, Devetter François-Xavier, Memmi Sarah, Pannetier Julie, Valat Emmanuel et Melchior Maria (2021) « Prevalence of psychosocial risks among immigrants in France and associations with mental health: findings from the national French Working Conditions Survey », International Archives of Occupational and Environmental Health (septembre 30). DOI : 10.1007/s00420-021-01763-2. https://doi.org/10.1007/s00420-021-01763-2.
    Résumé : Few studies examined psychosocial risks among immigrants and explored their association with mental health. Our study aims to 1) describe the prevalence of job strain and iso-strain according to migratory status and model the probability of exposure, 2) verify whether the association between job strain, iso strain and anxiety holds for all immigrant groups.


  • Gosselin Anne, Melchior Maria, Desprat Diane, Devetter François-Xavier, Pannetier Julie, Valat Emmanuel et Memmi Sarah (2021) « Were immigrants on the frontline during the lockdown? Evidence from France », European Journal of Public Health (août 14), p. ckab094. DOI : 10.1093/eurpub/ckab094. https://academic.oup.com/eurpub/advance-article/doi/10.1093/eurpub/ckab094/6352235.
    Résumé : Abstract In France, immigrants’ excess of mortality was higher than natives’ during the Spring 2020 lockdown. Were immigrants in frontline jobs and more exposed to Covid-19? Based on a nationally representative survey, we model the probability to work in a frontline job according to migratory status, taking sociodemographic and occupational characteristics into account. Compared to natives (Metropolitan France), being an African immigrant was associated to higher probability to work in a frontline job [adjusted odds ratio (aOR) = 1.82 (1.23–2.71)], as well as being born in French Overseas Departments [aOR = 1.64 (1.23–2.18)], reflecting racial division of work and higher Sars-Cov-2 exposure of immigrant and minority populations.


  • Mora Marion, Rincon Giovanna, Bourrelly Michel, Maradan Gwenaëlle, Freire Maresca Anaenza, Michard Florence, Rouveix Elisabeth, Pannetier Julie, Leriche Diane, Alain Tristan, Yazdanpanah Yazdan, Michels David et Spire Bruno (2021) « Living conditions, HIV and gender affirmation care pathways of transgender people living with HIV in France: a nationwide, comprehensive, cross-sectional, community-based research protocol (ANRS Trans&HIV) », BMJ Open, 11 (12), p. e052691. DOI : 10.1136/bmjopen-2021-052691. https://bmjopen.bmj.com/lookup/doi/10.1136/bmjopen-2021-052691.
    Résumé : Introduction Transgender identity is poorly accepted in France, and data on living conditions and the daily difficulties transgender people encounter are scarce. This lack of data reinforces their invisibility in social life, contributes to their stigmatisation and probably increases the burden of HIV infection, especially for HIV-positive transgender people (TRHIV). The main objective of the community-based research study ANRS Trans&HIV is to identify personal and social situations of vulnerability in TRHIV, the obstacles they encounter in terms of access to and retention in medical care, and their gender affirmation and HIV care needs. Methods and analysis ANRS Trans&HIV is a national, comprehensive, cross-sectional survey of all TRHIV currently being followed in HIV care units in France. TRHIV women are exclusively included in the quantitative component, and TRHIV men in the qualitative component. Data are collected by community-based interviewers and will be analysed to explore patient care pathways and living conditions in the TRHIV population with regard to gender affirmation and HIV. Data collection began in October 2020 and should be completed in December 2021. The statistical analyses techniques used will be adapted to each of the study’s objectives and to the type of data collected (cross-sectional ( questionnaires ) and retrospective ( biographical trajectory )). The study’s results will provide a greater understanding of TRHIV health needs in order to suggest possible national recommendations for comprehensive HIV and gender affirmation medical care. Ethics and dissemination ANRS Trans&HIV was approved by Inserm’s Ethical Evaluation Committee (no 20-694 on 12 May 2020) and is registered with the National Commission on Informatics and Liberty under number 2518030720. Potential participants are informed about the study through an information note provided by their attending HIV physician. All results published in peer-reviewed journals will be disseminated to the HIV transgender community, institutional stakeholders and healthcare providers. Trial registration number NCT04849767 .
    Pièce jointe Texte intégral 389.1 kio (source)

2020

  • Desgrées du Loû Annabel, Gosselin Anne et Pannetier Julie (2020) « Vivre avec le VIH quand on est immigré africain en France : quelles spécificités ? L’enquête Parcours », in VIH – Hépatites virales – Santé sexuelle (sous la dir. de Pr Christine Katlama et des Dr Jade Ghosn et Gilles Wandeler), AFRAVIH.

  • Pannetier Julie et Ravalihasy Andrainolo (2020) « Les femmes migrantes face aux violences sexuelles en France », The Conversation (mai 29). https://theconversation.com/les-femmes-migrantes-face-aux-violences-sexuelles-en-france-138896.
    Résumé : Les violences sexuelles envers les femmes immigrées sont fréquentes mais restent largement invisibles dans les statistiques publiques en Europe. Si l’opinion publique y a été sensibilisée dans les pays de transit comme en Libye, c’est beaucoup moins le cas lorsque ces violences ont lieu dans le pays de destination. Rappelons que les personnes originaires d’Afrique subsaharienne représentent 13 % des immigrés en France. Parmi ces personnes, la moitié sont des femmes. Même après la migration, les femmes sont confrontées à des contextes marqués par des insécurités multiples qui les exposent à des violences sexuelles, rarement documentées et analysées. Leurs effets sur la santé sont également peu étudiés.
    Mots-clés : ⛔ No DOI found.
  • Pannetier Julie, Ravalihasy Andrainolo, Desgrées du Loû Annabel, Lert France, Lydie Nathalie et Groupe Parcours (2020) « Les violences sexuelles envers les femmes immigrées d’Afrique subsaharienne après la migration en France », Populations et Sociétés, 577 (mai), p. 1-4.
    Résumé : L’enquête Parcours réalisée en 2012-2013 dans des établissements de santé en Île-de-France permet d’étudier les violences sexuelles que les femmes immigrées originaires d’Afrique subsaharienne ont subies après leur migration et d’examiner le contexte social de leur survenue. L’insécurité résidentielle et administrative accroît ces violences sexuelles. Un tiers des femmes séropositives pour le VIH a été infecté après la migration, et rapporte quatre fois plus souvent avoir été victime de rapports sexuels forcés que les femmes non infectées.
    Mots-clés : ⛔ No DOI found.

2019



  • Gosselin Anne, Ravalihasy Andrainolo, Pannetier Julie, Lert France, Desgrées du Loû Annabel et Parcours studyy group (2019) « When and why? Timing of post-migration HIV acquisition among sub-Saharan migrants in France », Sexually Transmitted Infections, 26 juillet (juillet 26), p. sextrans-2019-054080. DOI : 10.1136/sextrans-2019-054080. https://sti.bmj.com/content/early/2019/07/26/sextrans-2019-054080.
    Résumé : Objective Recent studies highlighted that many HIV-positive migrants in Europe acquired their infections post-migration. However, the timing of these infections is not always known. This study aims to estimate the timing of post-migration HIV acquisition among sub-Saharan migrants in France and to understand the correlates of post-migration infection. Methods Within the PARCOURS retrospective survey conducted in 2012–2013 in 74 healthcare facilities in the Paris region, life-event data were collected among a random sample of 926 patients living with HIV in HIV services and 763 patients undiagnosed with HIV in primary care centres born in sub-Saharan Africa (reference group). Based on previous analysis, we considered the first 6 years in France after migration as a settlement period. Among the persons who acquired HIV after migration, we estimated the proportion of persons infected during settlement (0–6 years after migration) and after settlement (>6 years after migration) by using an algorithm that combines life-event data and a modelisation of CD4+ T-cell count decline. We then assessed the determinants of HIV acquisition during settlement and after settlement using bivariate logistic regression models. Results Overall, 58% of sub-Saharan migrants who acquired HIV after migration were infected during the first 6 years in France. HIV acquisition during settlement was found to be linked to short/transactional partnerships and lack of a resident permit. 42% of migrants had contracted HIV after settlement. After settlement, HIV acquisition was associated with short/transactional but also with concurrent partnerships and not with social hardship. Conclusion Two profiles of HIV post-migration acquisition emerged. The majority of HIV post-migration acquisition occurs during the settlement period: comprehensive combination prevention programmes among recently arrived migrants are needed. However, long-term migrants are also at risk for HIV through multiple partnerships. Prevention programmes should address the different profiles of migrants at risk for post-migration HIV acquisition.
    Mots-clés : france, life-event history survey, prevention, sub-saharan africa.


  • Le Guen Mireille, Schantz Clémence, Pannetier Julie et Etesse Manuel (2019) « Le genre et ses indices: les normes internationales sur l’égalité femmes / hommes en question », in Inégalités en perspectives, éd. par Etienne Gérard et Nolwen Henaff, Paris : Editions des archives contemporaines, p. 35-47. ISBN : 978-2-8130-0231-0. http://eac.ac/articles/1618.
    Résumé : Dans les années 1990-2000, la communauté internationale s’est engagée pour la lutte contre les inégalités entre les femmes et les hommes. Les institutions se sont alors dotées d’outils permettant de mesurer les évolutions dans ce domaine à l’échelle internationale. Divers « indices d’inégalité de genre » ont été élaborés. S’ils ont subi des critiques méthodologiques menant à des réajustements, les cadres conceptuels utilisés n’ont en revanche jamais été analysés à l’aune des savoirs sur le genre. Notre analyse porte sur les indices du FEM, de l’OCDE et du PNUD et révèle que ces indices reposent sur des postulats qui participent d’une vision située et réductrice des rapports sociaux de sexe. Par ailleurs, les domaines dans lesquels sont mesurées les inégalités de genre tendent à réifier les rôles sociaux traditionnels attribués aux femmes et des hommes. Enfin, ces indices, parce qu’ils sont le résultat d’une approche située, mettent en avant certaines formes d’inégalités de genre et en oublient d’autres, ce qui limite largement leur utilisation dans un cadre comparatiste et scientifique.


  • Pannetier Julie et Desgrées du Loû Annabel (2019) « Immigration et santé: de l’étude des différences à celle des inégalités », in Inégalités en perspectives, éd. par Etienne Gérard et Nolwen Henaff, Paris : Editions des archives contemporaines, p. 163-175. ISBN : 978-2-8130-0231-0. http://eac.ac/articles/1626.
    Résumé : Les disparités de santé entre populations immigrées et non-immigrées ont mis du temps à émerger comme objet de recherche légitime. Elles ont d’abord été explorées en lien avec les pratiques culturelles et les conditions sanitaires (présence d’épidémies, d’agents pathogènes) dans les pays d’émigration. Ce chapitre présente, à partir d’une étude sur le saturnisme infantile en France et les grands résultats de l’enquête PARCOURS, en quoi les inégalités de santé entre populations immigrées et natives sont liées aux inégalités sociales et notamment aux conditions de logement. L’accès aux soins pour les personnes immigrées et la prise en charge qui leur est offerte va, selon les cas, minimiser ou aggraver ces inégalités sociales et de santé.

  • Pannetier Julie, Marsicano Élise, Larmarange Joseph et Broqua Christophe (2019) « Homo/bisexualités et migrations de l'Afrique subsaharienne à la France : quelles émancipations ? » (communication orale), présenté à 2e congrès international de l'Institut du Genre, Anger. https://congresgenre19.sciencesconf.org/.
    Résumé : Dans une majorité de pays d'Afrique subsaharienne, les pratiques homosexuelles sont socialement condamnées, voire illégales. La migration vers un pays d'Europe peut constituer une opportunité de vivre différemment son homo-bisexualité, et ce, que la question de l'homosexualité soit ou non le moteur de la migration. Les liens entre homo/bisexualités et migrations ont jusqu'ici été peu explorés. Quelles sont les trajectoires des personnes migrantes ayant eu des relations homosexuelles au cours de leur vie ? Comment les relations avec des partenaires de même sexe s'inscrivent-elles dans les trajectoires relationnelles dans le pays d'origine et en contexte migratoire ? Dans quelle mesure la migration influe-t-elle sur les relations affectives et sexuelles ? Donne-t-elle accès à de meilleures conditions de vie et/ou de soins ? Nous souhaitons travailler ces questions à partir de l'enquête Parcours 2012-2013 qui porte sur les migrations subsahariennes en Île-de-France et la santé de ces populations, notamment les pathologies VIH et l'hépatite B. Dans cette enquête biographique, les parcours migratoire, résidentiel, juridique, économique, les relations affectives et sexuelles et les trajectoires de santé ont été collectés tout au long de la vie. Cela permet de reconstruire sous la forme d'un « récit de vie », le cheminement des personnes ayant déclaré au moins un partenaire de même sexe au cours de leur vie, soit 12 femmes et 23 hommes et de décrire leurs trajectoires, dans leurs diversités.


  • Vignier Nicolas, Desgrées du Loû Annabel, Pannetier Julie, Ravalihasy Andrainolo, Gosselin Anne, Lert France, Lydie Nathalie, Bouchaud Olivier, Dray-Spira Rosemary, Chauvin Pierre et the PARCOURS Study Group (2019) « Social and structural factors and engagement in HIV care of sub-Saharan African migrants diagnosed with HIV in the Paris region », AIDS Care, 31 (7) (juillet 3), p. 897-907. DOI : 10.1080/09540121.2019.1576842. https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/09540121.2019.1576842.
    Résumé : Migrants from sub-Saharan Africa (SSA) are often diagnosed at an advanced stage of HIV, and many of them have harsh living conditions. We aimed to evaluate the entry into care after HIV diagnosis and examine the related social determinants. The ANRS PARCOURS study is a life-event survey conducted in 2012–2013 in the Paris region among. Time between HIV diagnosis of SSA migrants living diagnosed HIV positive in France and HIV care and the determinants was assessed yearly by using mixed-effects logistic regression models. Among a total of 792 participants, 94.2% engaged in HIV care within the year of HIV diagnosis, 4.3% in the following year and 2.5% beyond the second year after diagnosis. The participants were more likely to engage in HIV care during years when they were effectively covered by health insurance and if the HIV test was carried out at the initiative of the doctor. Immigration for economic reasons or owing to threats in his/her country of origin was associated with delayed engagement in HIV care. Additionally, 4.3% of treated participants discontinued HIV care at least once at the time of the survey and more often if diagnosed at an advanced HIV disease stage and financially dependent.
    Mots-clés : access, African migrants, and Evaluation, Health insurance, healthcare Quality, HIV, undocumented migrants.

2018

  • Gosselin Anne, Ravalihasy Andrainolo, Pannetier Julie, Lert France et Desgrées du Loû Annabel (2018) « When and Why? Timing and Determinants of Post-Migration HIV Acquisition among Sub-Saharan Immigrants in France » (communication orale), présenté à 22nd International AIDS Conference 2018, Amsterdam, Pays-Bas.

  • Gosselin Anne (2018) « Dynamique et déterminants de l’infection VIH après la migration parmi les immigrés d’Afrique subsaharienne en France » (communication orale), présenté à 9e Conférence Internationale Francophone sur le VIH et les Hépatites Virales (AFRAVIH 2018), Bordeaux. https://www.youtube.com/watch?v=T7LBEd6UO8o.


  • Pannetier Julie, Ravalihasy Andrainolo, Lydié Nathalie, Lert France et Desgrées du Loû Annabel (2018) « Protecting female migrants from forced sex and HIV infection », The Lancet Public Health, 3 (3) (mars), p. e112. DOI : 10.1016/S2468-2667(18)30027-6. http://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/S2468266718300276.
    Résumé : While attracting international students is the declared objective of many countries of the global North, the regulation of movements of this migrant group does not escape the tensions that characterise policymaking on migration. This paper compares the evolution of student migration policies in three major European destinations - France, Spain and the UK - since the late 1990s. The aim is to evaluate whether policies in this area have converged or not, and the factors behind their evolution. Our findings suggest that despite common forces encouraging convergence, country-specific factors, such as countries' migration history and the political force in power, seem crucial in explaining important differences in actual policies across the three countries.
    Mots-clés : AFRIQUE SUBSAHARIENNE, EUROPE.


  • Pannetier Julie, Ravalihasy Andrainolo, Lydié Nathalie, Lert France et Desgrées du Loû Annabel (2018) « Prevalence and circumstances of forced sex and post-migration HIV acquisition in sub-Saharan African migrant women in France: an analysis of the ANRS-PARCOURS retrospective population-based study », The Lancet Public Health, 3 (1) (janvier), p. e16-e23. DOI : 10.1016/S2468-2667(17)30211-6. http://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/S2468266717302116.
    Résumé : Background : Sub-Saharan African migrant women are a key population at risk of HIV infection in Europe. Using data from the ANRS-PARCOURS study, we aimed to assess the prevalence of forced sex after migration and its association with post-migration acquisition of HIV as well as the circumstances of forced sex after migration, including housing and administrative insecurity, among sub-Saharan African migrant women living in the Paris Region, France. Methods The ANRS-PARCOURS study was a retrospective life-event survey done between February, 2012, and May, 2013, in health-care facilities in the Paris region of France. Women were eligible if they were born in sub-Saharan Africa, aged between 18 and 59 years, and had been diagnosed with HIV infection at least 3 months earlier for women receiving HIV care or not diagnosed with HIV. In this analysis, we used ANRS-PARCOURS study data to compare the incidence of forced sex after migration in three groups of sub-Saharan African migrant women: those who acquired HIV after migrating, those who acquired HIV before migrating, and those without HIV. We assessed the associations between forced sex, sexual partnerships, and living conditions after migration with mixed-effects logistic regression and generalised structural equation models. The study is registered with ClinicalTrials.gov, number NCT02566148. Findings We obtained data from 980 eligible individuals who participated in the ANRS-PARCOURS study (407 without HIV and 573 HIV-positive) from 54 randomly selected health-care facilities. We excluded 20 women whose HIV infection could not be dated and eight women with missing data from the analyses, for a total of 405 women in the reference group (without HIV) and 547 women in the HIV group (156 with post-migration HIV acquisition, 391 with pre-migration HIV). Women who acquired HIV after migration experienced forced sex after migration more frequently than women without HIV (24 [15%] vs 18 [4%]; p=0.001). Forced sex after migration was associated with being hosted by family or friends (beta=0.95, 95% CI 0.19-1.72) and lack of stable housing (beta=1.10, 0.17-2.03). Lack of a residence permit was also associated with forced sex after migration. Interpretation The social hardships faced by sub-Saharan African migrant women after migration, especially a lack of housing or lack of a residence permit, increases their exposure to sexual violence and to HIV infection.
    Mots-clés : AFRIQUE SUBSAHARIENNE, FRANCE.


  • Vignier Nicolas, Desgrées du Loû Annabel, Pannetier Julie, Ravalihasy Andrainolo, Gosselin Anne, Lert France, Lydié Nathalie, Bouchaud Olivier, Dray Spira Rosemary et the PARCOURS Study Group (2018) « Access to health insurance coverage among sub-Saharan African migrants living in France: Results of the ANRS-PARCOURS study », éd. par Michael Gusmano, PLOS ONE, 13 (2) (février 15), p. e0192916. DOI : 10.1371/journal.pone.0192916. http://dx.plos.org/10.1371/journal.pone.0192916.
    Résumé : Background Migrants' access to care depends on their health insurance coverage in the host country. We aimed to evaluate in France the dynamic and the determinants of health insurance coverage acquisition among sub-Saharan migrants. Methods In the PARCOURS life-event retrospective survey conducted in 2012-2013 in health-care facilities in the Paris region, data on health insurance coverage (HIC) each year since arrival in France has been collected among three groups of sub-Saharan migrants recruited in primary care centres (N = 763), centres for HIV care (N = 923) and for chronic hepatitis B care (N = 778). Year to year, the determinants of the acquisition and lapse of HIC were analysed with mixed-effects logistic regression models. Results In the year of arrival, 63.4% of women and 55.3% of men obtained HIC. But three years after arrival, still 14% of women and 19% of men had not obtained HIC. HIC acquisition was accelerated in case of HIV or hepatitis B infection, for migrants arrived after 2000, and for women in case of pregnancy and when they were studying. Conversely, it was slowed down in case of lack of a residency permit and lack of financial resources for men. In addition, women and men without residency permits were more likely to have lost HIC when they had one. Conclusion In France, the health insurance system aiming at protecting all, including undocumented migrants, leads to a prompt access to HIC for migrants from sub-Saharan Africa. Nevertheless, this access may be impaired by administrative and social insecurities.
    Mots-clés : AFRIQUE SUBSAHARIENNE, FRANCE.


  • Vignier Nicolas, Dray Spira Rosemary, Pannetier Julie, Ravalihasy Andrainolo, Gosselin Anne, Lert France, Lydie Nathalie, Bouchaud Olivier, Desgrées du Loû Annabel et Chauvin Pierre (2018) « Refusal to provide healthcare to sub-Saharan migrants in France: a comparison according to their HIV and HBV status », European Journal of Public Health, 28 (5) (juillet 2), p. 904-910. DOI : 10.1093/eurpub/cky118. https://academic.oup.com/eurpub/advance-article/doi/10.1093/eurpub/cky118/5048003.
    Résumé : AbstractBackground. In this study, we aim to measure and compare the frequency of reported denial of care in sub-Saharan African migrants living in the Paris a
  • Vignier Nicolas, Gosselin Anne, Dray-Spira Rosemary, Pannetier Julie, Ravalihasy Andrainolo, Lert France, Lydié Nathalie, Bouchaud Olivier, Desgrées du Loû Annabel et Chauvin Pierre (2018) « Recours au titre de séjour pour raison de santé des immigrés originiares d'Afrique subsaharienne vivant en Ile-de-France en fonction de leur statut vis à vis du VIH et de l'hépatite B. » (communication orale), présenté à Conference AFRAVIH, Bordeaux.
    Résumé : En 1998, la France a instauré un droit au séjour pour soins pour les personnes étrangères suite à une mobilisation associative portée notamment par les organisations de lutte contre le VIH/Sida. Peu de données existent sur le niveau de recours et le niveau d’acceptation de ces demandes, notamment en fonction des pathologies. L’objectif de cette étude est de mesurer la demande de titre de séjour pour raison médicale et ses facteurs associés parmi des immigrés originaires d’Afrique subsaharienne en fonction de leur statut vis à vis du VIH et de l’hépatite B.. Méthodes L’étude ANRS PARCOURS a été réalisée en 2012-2013 en Ile-de-France auprès de trois groupes de personnes originaires d’Afrique subsaharienne recrutées dans des services de prise en charge du VIH (N=922, groupe VIH), de l’hépatite B chronique (N=777, groupe VHB) ou dans des centres de santé (N=761 ; groupe de référence). Les participants ont été interrogés sur le fait d’avoir déjà sollicité un titre de séjour pour raison de santé et son obtention ou non. Résultats Une demande de titre de séjour pour raison de santé avait été effectuée par 49,6% des participants du groupe VIH, 32,3% du groupe VHB et 5,2% du groupe de référence (p<0,001). Le taux d’acceptation de ces demandes était de 88,6% dans le groupe VIH, 65,4% dans le groupe VHB et 55,3% dans le groupe de référence (p<0,001). Ainsi 43,5% des immigrés subsahariens suivis pour une infection par le VIH en Ile-de-France, 20,5% de ceux suivis pour une hépatite B chronique et 2,9% de ceux consultant en centre de santé avaient obtenus un titre de séjour pour raison de santé. Dans le groupe VHB, une demande avait plus souvent été effectuée parmi les patients sous traitement ou ayant été traité pour leur hépatite B (41,7% vs 25,6%, p<0,001) et plus souvent parmi les patients cirrhotiques (44,6% vs 30,3%, p=0,04). Au sein du groupe de référence, les personnes ayant déclaré souffrir d’une maladie chronique avaient plus souvent effectué une demande (8,9% vs 2,4%, p<0,001). Dans les groupes VIH et VHB, les personnes diagnostiquées plus de 3 ans après leur arrivée en France étaient moins à même d’avoir sollicité un titre de séjour pour raison de santé. Conclusion Une proportion importante des immigrés subsahariens franciliens vivant avec le VIH a bénéficié d’un droit au séjour pour raison de santé. Les personnes vivant avec une hépatite B chronique ont également fréquemment sollicité ce droit mais l’ont moins souvent obtenu, en particulier quand ils n’avaient pas d’indication à un traitement. Il semble beaucoup plus rarement sollicité et obtenu pour d’autres pathologies. Depuis mars 2016, l’évaluation médicale des demandes de droit au séjour pour soins ont été modifiées, ce qui pourrait entraîner une modification dans les attributions de droit au séjour.

2017

  • Desgrées du Loû Annabel, Pannetier Julie, Ravalihasy Andrainolo et Gosselin Anne (2017) « Recueillir des parcours de vie : repères méthodologiques et population enquêtée », in Parcours. Parcours de vie et de santé des Africains immigrés en France, éd. par Annabel Desgrées du Loû et France Lert, La Découverte, Paris, p. 27-50. (Recherches).
  • Desgrées du Loû Annabel, Ravalihasy Andrainolo et Pannetier Julie (2017) « Des situations de précarité qui exposent aux risques sexuels et au VIH », in Parcours. Parcours de vie et de santé des Africains immigrés en France, éd. par Annabel Desgrées du Loû et France Lert, La Découverte, Paris, p. 139-159. (Recherches).
  • Pannetier Julie, Desgrées du Lou Annabel et Lert France (2017) « Santé mentale et parcours migratoires : symptômes d’anxiété et de dépression », in Parcours. Parcours de vie et de santé des Africains immigrés en France, éd. par Annabel Desgrées du Loû et France Lert, La Découverte, Paris, p. 287-298. (Recherches).
  • Pannetier Julie, Desgrées du Loû Annabel et Ravalihasy Andrainolo (2017) « Violences sexuelles : place dans le parcours de vie et relation avec le risque d’infection VIH en France », in Parcours. Parcours de vie et de santé des Africains immigrés en France, éd. par Annabel Desgrées du Loû et France Lert, La Découverte, Paris, p. 160-172. (Recherches).


  • Pannetier Julie, Gigonzac Virginie, Lydié Nathalie, Desgrées du Loû Annabel et Dray-Spira Rosemary (2017) « Timing of chronic hepatitis B diagnosis after migration and its determinants among Sub-Saharan African migrants living in France », éd. par Ravi Jhaveri, PLOS ONE, 12 (12) (décembre 28), p. e0189196 (14 p.). DOI : 10.1371/journal.pone.0189196. http://dx.plos.org/10.1371/journal.pone.0189196.
    Résumé : Objective In European countries, chronic hepatitis B (CHB) disproportionately affects migrants from medium-and high-endemic areas and is largely underdiagnosed. To inform policy and improve screening strategies, we measured the timing of CHB diagnosis after migration and its determinants among sub-Saharan migrants living in the Paris metropolitan area (France). Design The PARCOURS study is a retrospective life-event history survey conducted in health care services in 2012-2013 among 779 migrants from sub-Saharan Africa who were receiving care for CHB. We investigated the timing of CHB diagnosis from the time of arrival in France using the Kaplan-Meier method and characteristics associated with CHB diagnosis since the time of arrival in France using discrete-time multivariate logistic regression models. Results The median CHB diagnosis occurred during the fourth year spent in France for men and during the second year spent in France for women. Among men, the probability of CHB diagnosis increased during years with (versus without) a temporary resident permit (aOR: 1.6, 95% CI: 1.1-2.2), a precarious accommodation (aOR: 1.7, 95% CI: 1.1-2.6), and hospitalization (aOR: 7.7, 95% CI: 3.4-15.1). Among women, CHB diagnosis was more likely to occur during years with unemployment (aOR: 1.9, 95% CI: 1.1-3.94), pregnancy (aOR: 6.6, 95% CI: 3.5-12.5) and hospitalization (aOR: 9.0, 95% CI: 2.95-32.3). For both sexes, the probability of CHB diagnosis was higher among those who migrated to France because they were threatened in their country. Conclusion This study shows that social hardships (residential, economic, administrative) and contact with the health care system after arrival in France hasten access to a CHB diagnosis.


  • Pannetier Julie, Lert France, Jauffret Roustide Marie et Desgrées du Loû Annabel (2017) « Mental health of sub-saharan african migrants: The gendered role of migration paths and transnational ties », SSM - Population Health, 3, p. 549-557. DOI : 10.1016/j.ssmph.2017.06.003. http://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/S2352827316301884.


  • Vignier Nicolas, Dray-Spira Rosemary, Lert France, Pannetier Julie, Ravalihasy Andrainolo, Gosselin Anne, Lydié Nathalie, Bouchaud Olivier, Desgrées du Loû Annabel et Grp Anrs-Parcours (2017) « Accès aux soins des personnes originaires d'Afrique subsaharienne vivant avec une hépatite B chronique = Health care access of Sub-Saharan African migrants living with chronic hepatitis B », Santé Publique, 3 (29), p. 361-370. DOI : 10.3917/spub.173.0361. https://www-cairn-info.frodon.univ-paris5.fr/revue-sante-publique-2017-3-page-361.htm.
    Résumé : Objective: The objective of this study was to analyse health care access of Sub-Saharan African migrants living with chronic hepatitis B (CHB) in France. Methods: The ANRS-Parcours survey was a life-event survey conducted in 2012-2013 among Sub-Saharan African migrants recruited by health care facilities managing CHB in the Paris region. Data were collected by face-to-face interview using a biographical grid and a standardized questionnaire. Results: 96.4% of the 619 participants basic health insurance coverage with CMU universal health insurance coverage in 18.6% of cases and AME state medical assistance in 23.4% of cases. One-third of basic health insurance beneficiaries did not have any complementary health insurance and 75.7% had long-term disease status. The median time to acquisition of health insurance cover after arrival in France was one year. 22.0% of participants reported delaying health care for financial reasons since their arrival in France and 9.7% reported being refused health care usually due to refusal of CMU or AME. Health care access was effective within one year of the diagnosis. Delayed health care access was more common among people without health insurance coverage in the year of diagnosis. Patients lost to follow-up for more than 12 months were rare. Conclusion: Sub-Saharan African migrants living with chronic hepatitis B rapidly access health insurance coverage and health care. However, barriers to health care access persist for some people, essentially due to absent or incomplete health insurance cover and refusal of care for AME or CMU beneficiaries.
    Mots-clés : AFRIQUE SUBSAHARIENNE, France, Health Care Quality, Access, and Evaluation, Health insurance coverage, Hepatitis B, migrants, sub-Saharan Africa.

2016


  • Desgrées du Loû Annabel, Pannetier Julie, Ravalihasy Andrainolo, Gosselin Anne, Le Guen Mireille, Panjo Henri, Bajos Nathalie, Lydié Nathalie, Lert France et Dray-Spira Rosemary (2016) « La précarité augmente le risque d’infection VIH en France chez les migrants subsahariens. Résultats de l’étude ANRS- PARCOURS 2012-2013 » (Communication orale ( AFRAVIH2016 - 1046- S8.02), présenté à 8e Conférence Internationale Francophone VIH/Hépatites - AFRAVIH 2016, Bruxelles, Belgique. https://youtu.be/RKid6Hw7bm4?t=330.
    Résumé : En Europe, les migrants sub-sahariens sont le deuxième groupe le plus touché par le VIH, en partie parce qu’ils ont pu être infectés dans leurs pays d’origine, mais aussi du fait d’infections survenues dans le pays d’arrivée. En France, on estime que 30% des femmes et 44% des hommes nés en Afrique sub-saharienne et suivis pour un VIH ont été infectés après l’arrivée. Cependant les déterminants de l’acquisition après la migration sont mal connus.
    Mots-clés : ⛔ No DOI found.
  • Desgrées du Loû Annabel, Pannetier Julie, Ravalihasy Andrainolo, Gosselin Anne, Le Guen Mireille, Panjo Henri, Bajos Nathalie, Lydié Nathalie, Lert France et Dray-Spira Rosemary (2016) « Hardships increase HIV infection risk among sub-Saharan migrants living in France. Results from the ANRS- PARCOURS study 2012-2013 » (Communication orale), présenté à EUPHA’s 6th European Conference on Migrant and Ethnic Minority Health, Oslo, Norvège.


  • Desgrées du Loû Annabel, Pannetier Julie, Ravalihasy Andrainolo, Le Guen Mireille, Gosselin Anne, Panjo Henri, Bajos Nathalie, Lydie Nathalie, Lert France et Dray-Spira Rosemary (2016) « Is hardship during migration a determinant of HIV infection? Results from the ANRS PARCOURS study of sub-Saharan African migrants in France: », AIDS, 30 (4), p. 645-656. DOI : 10.1097/QAD.0000000000000957. http://content.wkhealth.com/linkback/openurl?sid=WKPTLP:landingpage&an=00002030-201602200-00013.
    Résumé : {Objectives: } In Europe, sub-Saharan African migrants are a key population for HIVinfection. We analyse how social hardships during settlement in France shape sexual partnerships and HIV risk. {Design:} PARCOURS is a life-event survey conducted in 2012–2013 in 74 health-care facilities in the Paris region, among three groups of sub-Saharan migrants: 926 receiving HIV care (296 acquired HIV in France), 779 with chronic hepatitis B, and 763 with neither HIV nor hepatitis B (reference group). {Methods:} Hardships (lack of residence permit, economic resources and housing) and sexual partnerships were documented for each year since arrival in France. For each sex, reported sexual partnerships were compared by group and their associations with hardships each year analysed with mixed-effects logistic regression models. Results: Hardships were frequent: more than 40% had lived a year or longer without a residence permit, and more than 20% without stable housing. Most of the migrants had nonstable and concurrent partnerships, more frequent among those who acquired HIV in France compared with reference group, as were casual partnerships among men (76.7 vs. 54.2%; P¼0.004) and women (52.4 vs. 30.5%; P¼0.02), concurrent partnerships among men (69.9 vs. 45.8%; P¼0.02), and transactional partnerships among women (8.6 vs. 2.3%; P¼0.006). Hardship increased risky behaviours: in women, lacking a residence permit increased casual and transactional partnerships [resp. odds ratio (OR)¼2.01(1.48–2.72) and OR¼6.27(2.25–17.44)]. Same trends were observed for lacking stable housing [OR¼3.71(2.75–5.00) and OR¼10.58 (4.68–23.93)]. {Conclusion:} Hardships faced by migrants increase HIV risks. Women, especially during the period without stable housing, appear especially vulnerable.
  • Pannetier Julie, Jauffret Roustide Marie, Lert France et Desgrées du Loû Annabel (2016) « Anxiety and depressive disorders among sub-Saharan African immigrants in France: Results from the ANRS PARCOURS study » (Communication orale), présenté à EUPHA’s 6th European Conference on Migrant and Ethnic Minority Health, Oslo, Norvège.

  • Pannetier Julie, Lert France, Bajos Nathalie, Lydié Nathalie, Dray-Spira Rosemary et Desgrées du Loû Annabel (2016) « Stigmatisation et troubles mentaux communs chez les personnes nées en Afrique sub-Saharienne vivant avec le VIH et l’Hépatite B en France : résultats de l’étude ANRS-PARCOURS » (Communication orale ( AFRAVIH2016 - 1384 - S2.03), présenté à 8e Conférence Internationale Francophone VIH/Hépatites - AFRAVIH 2016, Bruxelles, Belgique. https://youtu.be/3ZxlZCt-C1c.
    Résumé : Plusieurs études font état de fortes incidences de dépression chez les personnes immigrantes et chez les personnes vivant avec le VIH. L’objectif de cette communication est de présenter l'influence respective des conditions de la migration, des conditions vie ainsi que des pathologies VIH et hépatite B sur l'anxiété et la dépression chez les personnes nées en Afrique sub-Saharienne vivant en France
    Mots-clés : ⛔ No DOI found.

  • Pannetier Julie, Ravalihasy Andrainolo, Le Guen Mireille, Gosselin Anne, Bajos Nathalie, Lydié Nathalie, Lert France, Dray-Spira Rosemary et Desgrées Du Loû Annabel (2016) « Forced sex, migration and HIV infection among women from sub-Saharan Africa living in France: Results from the ANRS PARCOURS study » (communication orale), présenté à 21st International AIDS Conference (AIDS 2016), Durban, South Africa. http://programme.aids2016.org/Programme/Session/126.

  • Pilecco Flavia B., Ravalihasy Andrainolo, Guillaume Agnès, Lert France, Pannetier Julie et Desgrées du Lou Annabel (2016) « Aborto Induzido na Trajetória Migratória de Migrantes da África Subsaariana Vivendo em Île-de-France » (Communication orale (abstract p. 266), présenté à VII Congresso Brasileiro de Ciências Sociais e Humanas em Saúde, Cuiabá. http://cshs.com.br/Anais7CBCSS16.pdf.

  • Ravalihasy Andrainolo, Desgrées du Loû Annabel, Pannetier Julie, Vignier Nicolas, Lert France, Dray-Spira Rosemary, Lydié Nathalie et Groupe Parcours (2016) La consommation d’alcool chez les migrants originaires d’Afrique subsaharienne en France /// Andrainolo Ravalihasy, Annabel Desgrées du Loû, Julie Pannetier, Nicolas Vignier, France Lert, Rosemary Dray-Spira, Nathalie Lydié pour le groupe PARCOURS, Working Papers du CEPED (35), Paris : CEPED, 26 p. http://www.ceped.org/wp.
    Résumé : La migration peut engendrer différentes situations de vulnérabilité et de précarités sociales et économiques. Si les migrants subsahariens viennent de pays où la consommation d’alcool est moins fréquente qu’en France, les difficultés sociales rencontrées à l’arrivée peuvent s’accompagner d’une consommation d’alcool à risque. Parallèlement, les migrants subsahariens vivant en France constituent une population à risque en ce qui concerne l’infection à VIH et au virus de l’hépatite B, maladies pour lesquelles la consommation abusive d’alcool peut compliquer la prise en charge médicale. Il est donc nécessaire de mieux connaître la consommation d’alcool et les déterminants de cette consommation chez ces migrants. Nous proposons de décrire la consommation d’alcool et en analyser les déterminants chez les migrants subsaha-riens vivants en Île-de-France, à partir de l’enquête ANRS-PARCOURS menée en 2012-2013 en Île-de-France. Cette enquête a permis de mesurer la consommation d’alcool au moment de l’enquête chez des migrants subsahariens suivis pour une infection à VIH ou une hépatite B chronique, ou n’ayant aucune de ces deux maladies, mais également de recueillir des informations sur leur parcours migratoire et leur situation sociale en France. Notre analyse montre que la consommation d’alcool et la consommation à risque d’alcool sont présentes au sein de cette population même si elles sont moins fréquentes comparées à ce qu’on observe dans la population générale française. Ces modes de consommation sont associées à certaines situations de vulnérabilité engendrées par le parcours migratoire.
    Pièce jointe wp35.pdf 937.6 kio

  • Ravalihasy Andrainolo, Pannetier Julie, Desgrées du Loû Annabel, Lert France, Dray-Spira Rosemary, Lydié Nathalie, Bajos Nathalie et PARCOURS Study Group (2016) « Description des modes de consommation d’alcool et facteurs associés chez les migrants d’origine subsaharienne suivis pour une hépatite B dans l’étude ANRS Parcours. » (Communication orale ( AFRAVIH2016 - 1291), présenté à 8e Conférence Internationale Francophone VIH/Hépatites - AFRAVIH 2016, Bruxelles, Belgique. http://www.afravih2016.org/.
    Résumé : Les migrants d’origine subsaharienne, particulièrement touchés par l’hépatite B chronique de par sa forte endémicité dans les pays d’origine, font fréquemment face à des situations de précarité et d’isolement. Ces situations sont connues comme étant associées à la consommation d’alcool, qui constitue un facteur aggravant l’évolution des hépatites virales. Cette étude décrit la consommation d’alcool chez des migrants subsahariens suivis pour une hépatite B, et ses variations selon les caractéristiques sociodémographiques et les situations de vie.
    Mots-clés : ⛔ No DOI found.

  • Vignier Nicolas, Bouchaud Olivier, Ravalihasy Andrainolo, Gosselin Anne, Pannetier Julie, Lert France, Bajos Nathalie, Lydié Nathalie, Desgrées du Loû Annabel et Dray-Spira Rosemary (2016) « Accès à une couverture maladie parmi les migrants originaires d’Afrique subsaharienne vivant en Ile-de-France. » (Communication orale ( AFRAVIH2016 - 752- S12.04), présenté à 8e Conférence Internationale Francophone VIH/Hépatites - AFRAVIH 2016, Bruxelles, Belgique. https://youtu.be/3ZxlZCt-C1c.
    Résumé : Un des déterminants majeur de l'accès aux soins est l'obtention d'une couverture maladie. L'objectif de ce travail était d'étudier les déterminants de l'accès et de la perte parmi les imigrés originaires d’Afrique subsaharienne après leur arrivée en France.
    Mots-clés : ⛔ No DOI found.

2015

  • Desgrées du Loû Annabel, Pannetier Julie, Ravalihasy Andrainolo, Gosselin Anne, Supervie Virginie, Panjo Henri, Bajos Nathalie, Lert France, Lydié Nathalie et Dray-Spira Rosemary (2015) « HIV acquisition after arrival in France among sub-Saharan African migrants living with HIV in Paris area. Estimations from the ANRS PARCOURS study » (communication orale), présenté à 8th IAS Conference on HIV Pathogenesis Treatment & Prevention, Vancouver, Canada.

  • Desgrées du Loû Annabel, Pannetier Julie, Ravalihasy Andrainolo, Gosselin Anne, Supervie Virginie, Panjo Henri, Bajos Nathalie, Lert France, Lydié Nathalie, Dray-Spira Rosemary et The Parcours Study Group (2015) « Sub-Saharan African migrants living with HIV acquired after migration, France, ANRS PARCOURS study, 2012 to 20 », Euro surveillance: bulletin Européen sur les maladies transmissibles= European communicable disease bulletin, 20 (46). http://www.eurosurveillance.org/ViewArticle.aspx?ArticleId=21311.
    Résumé : We estimated the proportion of migrants from sub-Saharan Africa who acquired human immunodeficiency virus (HIV) while living in France. Life-event and clinical information was collected in 2012 and 2013 from a random sample of HIV-infected outpatients born in sub-Saharan Africa and living in the Paris region. We assumed HIV infection in France if at least one of the following was fulfilled: (i) HIV diagnosis at least 11 years after arrival in France, (ii) at least one negative HIV test in France, (iii) sexual debut after arrival in France. Otherwise, time of HIV infection was based on statistical modelling of first CD4+ T-cell count; infection in France was assumed if more than 50% (median scenario) or more than 95% (conservative scenario) of modelled infection times occurred after migration. We estimated that 49% of 898 HIV-infected adults born in sub-Saharan Africa (95% confidence interval (CI): 45–53) in the median and 35% (95% CI: 31–39) in the conservative scenario acquired HIV while living in France. This proportion was higher in men than women (44% (95% CI: 37–51) vs 30% (95% CI: 25–35); conservative scenario) and increased with length of stay in France. These high proportions highlight the need for improved HIV policies targeting migrants.
    Mots-clés : ⛔ No DOI found.

  • Desgrées du Loû Annabel, Pannetier Julie, Ravalihasy Andrainolo, Gosselin Anne, Supervie Virginie, Panjo Henri et The Parcours Study Group (2015) « Migrants subsahariens suivis pour le VIH en France : combien ont été infectés après la migration ? Estimation dans l’Étude Parcours (ANRS). », Bull Epidémiol Hebd., 40-41, p. 752-8. http://www.invs.sante.fr/beh/2015/40-41/2015_40-41_2.html.
    Résumé : Contexte – Les données épidémiologiques disponibles suggèrent qu’une part non négligeable des migrants d’Afrique subsaharienne qui vivent avec le VIH en Europe ont été infectés après leur arrivée, sans que cette proportion soit précisément connue. Matériel et méthodes – Nous avons estimé la proportion de migrants subsahariens qui ont acquis le VIH après leur arrivée en France, en combinant les données biographiques et cliniques recueillies au sein d’un échantillon représentatif de patients nés en Afrique subsaharienne et suivis pour une infection à VIH dans les hôpitaux d’Île-de-France. L’infection était considérée comme acquise en France si l’un des critères biographiques suivants était rempli : 1) une durée de séjour en France avant le diagnostic d’au moins 11 ans, 2) un test VIH négatif après l’arrivée en France, 3) le premier rapport sexuel après l’arrivée en France. Lorsqu’aucun de ces critères n’était rempli, nous avons estimé la durée depuis la contamination à partir de la première mesure des CD4 en utilisant un modèle statistique de déclin des CD4. Cette durée a été estimée 500 fois pour chaque enquêté. Nous avons considéré que la contamination était survenue en France si au moins 50% (en scénario médian) ou au moins 95% (en scénario conservateur) des 500 durées estimées étaient inférieures à la durée de vie en France. Résultats – Parmi 898 adultes infectés par le VIH nés dans un pays d’Afrique subsaharienne, nous avons estimé que 49% [IC95%:45-53] d’entre eux en scénario médian et 35% [31-39] en scénario conservateur ont acquis le VIH après leur arrivée en France. Cette proportion était plus basse pour les femmes que pour les hommes (30% [25-35] vs. 44% [37-51] dans le scénario conservateur) et augmentait avec la durée du séjour en France. Conclusion – Au vu de cette proportion importante de migrants d’Afrique subsaharienne infectés par le VIH après la migration, il apparaît nécessaire d’améliorer la prévention dans ce groupe de population et, pour cela, de mieux comprendre les déterminants de ces infections survenues en France. Abstract Context – Although recent epidemiological data suggest that a substantial proportion of migrants from Sub-Saharan Africa living in Europe acquired HIV after their arrival, few estimates are available to date. Material and methods – We estimated the proportion of Sub-Saharan migrants who acquired HIV infection after their arrival in France using life-event and clinical information on a representative random sample of HIV-infected hospital outpatients born in Sub-Saharan Africa living in the Paris region. We assumed that HIV infection had probably been acquired in France if at least one of the following life-event criterion was met: 1) HIV diagnosis ≥11 years after arrival in France, 2) negative HIV test in France, 3) first sexual intercourse after arrival in France. If none of these criteria were met, we estimated the duration from HIV infection based on first CD4 count measurement using statistical modelling for CD4 decrease. Infection occurred in France if, out of 500 durations estimated for each individual, at least >50% (median scenario) or >95% (conservative scenario) fell within the period while individuals were living in France. Results – Out of 898 HIV-infected adults born in Sub-Saharan Africa, we estimated that 49% of them [95%CI:45-53] according to a median scenario and 35% of them [31-39] according to a conservative scenario acquired HIV after their arrival in France. This proportion was lower in women than in men (30% [25-35] vs. 44% [37-51] according to the conservative scenario) and increased with the length of stay in France. Conclusion – Our findings reveal a high proportion of HIV infections among Sub-Saharan Africa migrants after their arrival in France. They highlight the need for improved prevention policies for HIV in this population, and for a better understanding of the determinants of these infections in France.
    Mots-clés : ⛔ No DOI found.

  • Dray-Spira Rosemary, Gigonzac Virginie, Vignier Nicolas, Pannetier Julie, Sogni Philippe, Lert France, Bajos Nathalie, Lydié Nathalie, Desgrées du Loû Annabel et Groupe ANRS-Parcours (2015) « Caractéristiques des personnes originaires d’Afrique subsaharienne suivies pour une hépatite B chronique en Île-de-France en 2012-2013. Données de l’enquête ANRS-Parcours. », Bull Epidémiol Hebd., 19-20, p. 339-47. http://www.invs.sante.fr/beh/2015/19-20/2015_19-20_2.html.
    Résumé : En France, les migrants originaires d’Afrique sub-Saharienne sont particulièrement touchés par l’hépatite B chronique. Cependant, les caractéristiques des personnes originaires d’Afrique sub-Saharienne porteuses d’une hépatite B chronique et leurs spécificités sur le plan sociodémographique, épidémiologique et clinique ne sont pas bien connues. Cet article décrit les caractéristiques des personnes originaires d’Afrique sub-Saharienne suivies pour une hépatite B chronique en Ile-de-France à partir des données de l’enquête ANRS-PARCOURS, menée en 2012-2013 auprès d’un échantillon aléatoire de 778 consultants dans 20 structures de soins. Les résultats indiquent que les personnes originaires d’Afrique sub-Saharienne suivies pour une hépatite B chronique constituent une population relativement jeune (âge médian : 39 ans), installée en France de façon durable (depuis 10 ans en médiane). Les situations de précarité sociale et/ou administrative sont fréquentes (12,1% de personnes sans logement stable, 32,1% sans emploi, 25,8% sans couverture santé ou couvertes par l’AME), tout particulièrement parmi les femmes et les personnes suivies dans d’autres structures que les services experts en hépatologie. Le maintien du secret sur le statut VHB vis-à-vis de l’entourage est fréquent, en particulier chez les hommes (23,9%). Le diagnostic d’hépatite B chronique n’a été établi qu’après l’arrivée en France dans l’immense majorité des cas, après un délai de 3 ans en médiane et dans des circonstances variées. Si le dépistage systématique occupe une place prépondérante parmi les femmes, il n’est à l’origine que de moins d’un tiers des diagnostics chez les hommes, parmi lesquels le diagnostic survient dans un délai plus long après l’arrivée en France et plus souvent lors d’une phase active de la maladie. Les caractéristiques de l’hépatite B chronique et de sa prise en charge n’apparaissent pas différentes selon que les personnes sont suivies dans des services experts en hépatologie ou dans d’autres structures de soins. Ces résultats fournissent des informations utiles pour contribuer à améliorer le dépistage, la prévention de la transmission et la prise en charge de l’hépatite B parmi les personnes originaires d’Afrique sub-Saharienne. Abstract In France, migrants from sub-Saharan Africa are particularly affected by chronic hepatitis B. However, characteristics of people originating from sub-Saharan Africa with chronic hepatitis B and their socio-demographic, epidemiological and clinical specificities have been poorly described. This article describes the characteristics of people originating from sub-Saharan Africa who are followed for chronic hepatitis B in Paris region, using data of the ANRS-PARCOURS survey conducted in 2012-2013 among a random sample of 778 outpatients in 20 healthcare settings. Our findings suggest that sub-Saharan Africans followed for chronic hepatitis B constitute a relatively young population (median age: 39 years), sustainably settled in France (since 10 years in median). Precarious social and/or administrative situations are common (12.1% without a stable accommodation, 32.1% without employment, 25.8% without health coverage or covered by the ‘AME’, a public scheme for coverage of the medical expenses of undocumented migrants), especially among women and people followed outside reference centers in hepatology. Non-disclosure of HBV status is frequent, especially in men (23.9%). Chronic hepatitis B has mostly been diagnosed after arrival in France, after a delay of 3 years in median and in various circumstances. While routine screening is predominant among women, among men only less than one third have been diagnosed following a systematic check-up. Compared to women, among men diagnosis occurred within a longer time from arrival in France and more frequently during an active phase of the disease. Characteristics of chronic hepatitis B and its management do not differ according to whether people are followed in reference centers in hepatology or in other healthcare settings. The information provided will be useful to improve chronic hepatitis B screening, prevention and care management among people originating from sub-Saharan Africa.
    Mots-clés : ⛔ No DOI found.
  • Gosselin Anne, Desgrées du Loû Annabel et Pannetier Julie (2015) « Les migrants subsahariens face à la précarité résidentielle et administrative à l’arrivée en France : l’enquête ANRS Parcours », La population de la France face au VIH/sida, Collection Populations vulnérables (ed. Bergouignan) (2).


  • Pannetier Julie, Lelièvre Eva et Le Cœur Sophie (2015) « HIV-related stigma experiences: Understanding gender disparities in Thailand », AIDS care (octobre 19), p. 1‑9. DOI : 10.1080/09540121.2015.1096888. http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/09540121.2015.1096888?journalCode=caic20.
    Résumé : This paper assesses the relationship between gender and HIV-related stigma experiences among people living with HIV (PLHIV) - enacted and anticipated stigma - and PLHIV caregivers - courtesy stigma - in Northern Thailand, along with the underlying reasons for stigmatising attitudes towards PLHIV - instrumental and symbolic stigma - expressed in the general population. We used data from the Living With Antiretrovirals (LIWA) study conducted on all PLHIV receiving antiretroviral treatment in four district hospitals in Northern Thailand (n = 513) and on a community sample of adults from the general population (n = 500). Women living with HIV and female caregivers of PLHIV reported higher rates of HIV-related stigma experiences than men. Gender interacted with other predictors - the period of HIV diagnosis and age - to increase the level of stigma experienced. Among the general population, attitudes of contact avoidance were infrequent. However, stereotypes depicting PLHIV as blameworthy were highly pervasive, with women perceived as the "victims" of their spouse's irresponsible sexual behaviours. In this context, women were yet more often subjected to HIV-related stigma than men, in particular women diagnosed in the pre-antiretroviral therapy era and younger female caregivers. The role of gender in shaping disparities in HIV-related stigma experiences is discussed.
    Mots-clés : Care, Genre, stigmatisation, Thaila, VIH.

2014

2012

  • Pannetier Julie (2012) « Stigmatisation associée au VIH en Thaïlande : une approche biographique », Thèse de Doctorat en démographie, Paris : Paris Descartes, 400 p.
    Résumé : Cette thèse porte sur la stigmatisation et la discrimination associées au VIH en Thaïlande du Nord. Il s’agit d’une étude quantitative réalisée à partir des deux enquêtes biographiques du projet LIWA (Living WIth Antiretrovirals) ; l’une a été menée en 2007 auprès de tous les patients adultes infectés par le VIH, recevant des traitements antirétroviraux et suivis dans quatre hôpitaux de district de la province de Chiang Mai et l’autre a été conduite en 2008 auprès d’un échantillon apparié d’individus, en population générale, de même âge, sexe et lieu de résidence que les patients. A partir du matériau quantitatif des enquêtes, mais aussi des nombreuses questions ouvertes, cette analyse confronte les représentations du VIH en population générale avec les expériences d’attitudes de rejet vécues par les personnes vivant avec le VIH dans le cadre familial, professionnel ou du voisinage. Contrairement à d’autres attributs facilement identifiables, l’infection par le VIH peut ne pas être immédiatement visible pour autrui, en particulier dans un contexte de généralisation des trithérapies antirétrovirales. Il est néanmoins important de considérer que selon leur statut social et selon leur trajectoire de santé, les personnes ne disposent potentiellement pas des mêmes ressources et ne font pas face aux mêmes contraintes pour « contrôler l’information » sur leur infection, ce qui les expose différemment à la discrimination et à l’exclusion de certains espaces de la vie sociale. Il s’agit donc d’établir une distinction entre les individus dont l’infection est évidemment visible ou connue des autres, de ceux pour qui la maladie n’est pas immédiatement perceptible pour autrui. Ainsi, dans cette thèse, nous présentons la trajectoire de l’infection des individus ainsi que l’importance des marqueurs sociaux et des stigmates physiques du VIH. Nous nous intéressons aussi à la question de la gestion de l’information concernant le statut séropositif dans l’espace privé et public et nous dressons une typologie de l’usage du secret de l’infection dans un univers de contraintes. Enfin, nous proposons une analyse des déterminants sociaux de la discrimination et de l’exclusion sociale en tenant compte de l’usage du secret de l’infection dans les différents lieux de la vie sociale.

2011


  • Le Cœur Sophie, Lelièvre Eva, Collins Intira et Pannetier Julie (2011) « Différences hommes-femmes dans le dépistage et le traitement du VIH en Thaïlande du Nord, dans un contexte d’accès quasi généralisé au test et aux antirétroviraux », in Les femmes à l'épreuve du VIH dans les pays du Sud : genre et accès universel à la prise en charge, éd. par Alice Desclaux, Philippe Msellati, et Khoudia Sow, Paris : ANRS, p. 55-69. (Sciences Sociales et Sida). http://www.anrs.fr/Ressources-et-publications/Publications/Publications-ANRS/Les-femmes-a-l-epreuve-du-VIH-dans-les-pays-du-Sud.-Genre-et-acces-universel-a-la-prise-en-charge.
  • Le Cœur Sophie, Pannetier Julie, Cowatcharagul Worawut, Pattanapornpun Nopporn, Sirijitraporn Preecha, Pipustanawong Narongdate et Kanabkaew Cheeraya (2011) « Prevention de la transmission mère-enfant (PTME) : un point d'entrée pour le dépistage et le traitement chez les femmes, les hommes et les enfants nés de mères infectées par le VIH en Thailande du Nord. Recherches en prévention sur la transmission mère-enfant du VIH dans les pays du Sud : l'apport des sciences sociales » (communication orale), présenté à Atelier thematique du Groupe Mère enfant de l'AC12, ANRS, Paris.
  • Le Cœur Sophie, Pannetier Julie, Cowatcharagul Worawut, Pattanapornpun Nopporn, Sirijitraporn Preecha, Pipustanawong Narongdate et Kanabkaew Cheeraya (2011) « Prevention of mother to child transmission of HIV (PMTCT): an entry point to HIV testing and ARV treatment among women, men and children born to HIV-infected mothers in Northern Thailand » (poster), présenté à 13th National AIDS Seminar entitle "AIDS Rights is Human Rights, Join to Protect and Respond", Nonthaburi.
--- Exporter la sélection au format